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Quid de la part de marché des banques participatives ?
Publié dans Les ECO le 08 - 05 - 2017

75% des 564 internautes qui ont répondu au sondage online de Flm pensent que les banques participatives auront au Maroc une part de marché inférieure à 10%. De l'autre côté, 25% des sondés en ligne sont plus optimistes avec une part de marché attendue de plus de 10%.
Pour rappel, en janvier 2017, un pourcentage de 72% des 632 internautes avaient estimé que les banques participatives stimuleront la concurrence dans le secteur bancaire. Au niveau opposé, 28% pensaient que ces nouveaux entrants seront sans impact sur la concurrence bancaire. Ce nouveau sondage arrive dans un contexte où le processus de lancement des banques participatives est sur le point d'aboutir. En particulier le Comité des établissements de crédit a déjà émis un avis favorable sur les demandes de banques participatives, du CIH Bank en partenariat avec la Qatar International Islamic Bank, de BMCE Bank of Africa conjointement avec le groupe saoudi/bahreini Dalla Al Baraka, de la BCP avec le groupe saoudien Guidance, du Crédit Agricole, du Maroc avec l'ICD et d'Attijariwafa bank qui est toujours en discussion pour un futur partenariat.
Aussi, le comité a également émis un avis favorable pour autoriser la BMCI, le Crédit du Maroc et la Société Générale à offrir à leur clientèle des produits bancaires participatifs dans le cadre de fenêtres. Par la suite, les lancements effectifs sont imminents car International Islamic Bank du CIH a déjà vu son autorisation transmise au Secrétariat général du gouvernement. Aussi, la banque participative de la BMCE Bank, dénommée Banque Al Tamweel Wa Al Inma (BTI Bank) est dans la phase finale de préparation avec un lancement prévu au début du deuxième semestre de cette année. Idem, nous connaissons les autres noms comme Yousr Bank pour la BCP ou Najmah pour la fenêtre participative de la BMCI ainsi que Bank Assafaa pour la mutation de Dar Assafaa.
Ainsi, le match des parts de marché est bien lancé car cette fois, nous ne sommes probablement pas sur le lancement de la course vers une nouvelle niche mais bien dans le développement de nouvelles banques généralistes avec un modèle économique différent des établissements classiques. Dans ce cadre, ces nouvelles banques pourraient rogner des parts de marché, notamment au niveau des dépôts car la moitié des dépôts bancaires est non rémunéré et donc déjà «quasi-islamique». Ainsi, un minimum d'efforts de la part des nouveaux entrants pourrait attirer ces clients, notamment en cas de gratuité des frais bancaires. Aussi, avec un taux de bancarisation entre 50% et 60%, le Maroc affiche un niveau en dessous des 100% des pays développés comme la France. Ainsi, un potentiel existe même si les banques participatives semblent plutôt timides en termes de taille cible du réseau bancaire. Toutefois, pour attirer des clients existants ou à venir, en plus d'un réseau dense, les banques participatives auront à offrir des produits compétitifs en termes de prix par rapport aux banques existantes. Aussi, Abdelwahed Souhaïl, l'ex-PDG du CIH avait indiqué dans la presse que le système achat-vente des banques participatives avec le transfert de propriété pourrait être mis à l'épreuve en cas de conflit devant les tribunaux. En particulier, la législation marocaine au niveau commercial n'est pas marquée par un sceau religieux et est de nature positive.
Farid Mezouar
DG de FL Market
Les Inspirations ECO : Quel est l'atout des banques participatives ?
Farid Mezouar : Sans langue de bois, l'avantage des banques participatives est certainement la connotation halal qui ne laisse pas insensible une bonne partie des clients surtout si en plus les dépôts non rémunérés sont récompensés autrement. De plus, l'exemple de Dar Assafaa montre que l'immobilier offre une bonne porte d'entrée pour les financements alternatifs. Enfin, le marketing international de la finance islamique aura certainement un impact positif au niveau des banques participatives.
Pourquoi les banques semblent confiantes face à cette concurrence ?
Tout d'abord, la construction d'une banque Greenfield va prendre du temps, indépendamment du mérite des dirigeants ou de l'actionnariat car il faudra bâtir un réseau, roder les SI et asseoir sa marque. Aussi, à ma connaissance, aucune étude n'a pu quantifier scientifiquement le niveau des non-bancarisés à cause de l'absence de produits conformes à la charia. Enfin, l'intérêt direct ou indirect des banques existantes dans ces nouveaux établissements fait que ces groupes vont éviter de s'auto-cannibaliser.


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