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Cinéma Paradisio
Publié dans Les ECO le 11 - 12 - 2011

En voyant ce titre, et en me rappelant que mon dernier billet parlait aussi de paradis, d'aucuns pourraient croire que je fais une fixation sur l'Eden et sur les multiples avantages et privilèges promis aux bons fidèles, dont, hélas, je ne fais pas partie, mais Dieu est si grand et si miséricordieux. Je n'y reviens pas non plus parce que je manque d'inspiration ou bien que l'actualité n'est pas assez productive. Bien au contraire, je suis chargé à bloc, et ce qui vient de nous arriver me donne suffisamment de matière, jusqu'à la fin des temps. Belle transition, puisqu'il s'agit justement d'obscurité ou, plutôt, d'obscurantisme. Je pense que tous mes lecteurs et toutes mes lectrices connaissent mon point de vue sur les nouveaux arrivants et non moins démocratiquement victorieux. Justement, comme je l'ai dit auparavant, et je vais le répéter, ils ont été élus selon les règles démocratiques, et, donc, je n'en ai rien à redire. Par contre, et pour les mêmes raisons, eux, de leur côté, doivent me laisser, pardon, NOUS laisser nous exprimer et vivre, comme ça nous chante ! Bien sûr, comme me disait récemment un grand animateur de télévision et grand cinéphile devant l'éternel qui a osé m'inviter sur son plateau, et en direct en plus, il ne faut pas qu'on les juge sur leurs intentions, mais sur leurs actions. De plus, a-t-il ajouté, ils disaient bien des choses, mais ils ne les disent plus depuis qu'ils ont gagné.
Objection, votre honneur ! C'est là où je ne suis pas d'accord. D'ailleurs, je l'ai expliqué l'autre soir à mon animateur préféré, et puisque j'étais en direct, à tous mes concitoyens ou autres, qui regardaient l'émission, je suppose, avec délectation. J'ai rappelé, d'une part, que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ils continuent jusqu'à aujourd'hui de sortir leurs mêmes griefs sur nos prétendus péchés et leurs mêmes litanies sur le droit chemin qu'on devrait se presser de prendre pour éviter l'enfer. D'autre part, j'ai martelé que, hier, ils étaient dans l'opposition, donc, un peu les mains liées, mais, aujourd'hui, ils sont dans le pouvoir. Mieux, ou pire, ils ONT le pouvoir. Oui, vous allez me dire qu'au fond, «ils n'ont pas vraiment le pouvoir, parce que... s'ils sont arrivés premiers, c'est parce qu'on l'a bien voulu, et en tout cas, ils ont accepté, eux aussi, de jouer le jeu, et, finalement, ils vont fonctionner, eux aussi, avec des instructions». Fin de citation. Cette réplique, je l'ai entendue au moins 100 fois depuis ce fameux vendredi où tout a basculé, avec, à chaque fois, un petit clin d'œil qui se voulait complice ou coquin, ou les deux. Je commence d'abord par le prétendu revirement de nos prêcheurs prétendument nouveaux convertis à la modernité et à la tolérance. Attention au double discours et à la distribution des rôles ! À ce propos, j'ai profité de l'occasion qui m'était offerte sur ce plateau de télévision dédié au cinéma pour citer, justement, l'interview toute récente accordée à un journal arabophone, par un de leurs ténors dont même le nom sonne la surenchère. Il a exprimé, avec des propos on ne peut plus violents et clairs, toute sa haine des festivals de musique et de cinéma, et en particulier, actualité oblige, du Festival international du film de Marrakech, parce que, a-t-il argué, «c'est un événement de débauche, qui est d'ailleurs condamné par tous les Marrakchis et par tout le peuple marocain». Quand le journaliste lui a répliqué qu'il y avait quand même un monde fou qui venait chaque jour s'agglutiner aux portes du Palais des congrès, notre redresseur de torts lui a rétorqué qu'il y avait bien plus de monde dans les mosquées, et pourtant, a-t-il regretté, personne n'en parle ! N'importe quoi ! Comme si aller voir un film et aller prier dans une mosquée était incompatibles ! Mais, on peut, parfaitement s'instruire, lire un livre, se balader, aller au théâtre, voir un film, visiter une galerie, écouter de la musique, chanter danser, etc. ET prier ! Ou ne pas prier d'ailleurs, puisque, jusqu'à nouvel ordre, chacun est libre de choisir de mener sa vie comme il l'entend et Dieu saura reconnaître les siens ! Voilà, c'était mon coup de gueule de la semaine. Quant à mon coup de cœur, le hasard a voulu qu'ici, à Marrakech où nous avons le privilège d'admirer de très beaux films, sans ciseaux et sans masque, mon amie, la grande artiste Latéfa Ahrare a eu l'audace, il y a 2 ou 3 jours, de défrayer la chronique, encore une fois, en dévoilant une (petite) partie de sa belle anatomie, mais, cette fois-ci, face à des photographes qui n'en croyaient pas leurs flashs. Quel beau pied de nez et quel bras d'honneur aux censeurs de tous bords ! Très beau week-end, et vivement le changement et vivement vendredi prochain !

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