CAF Awards : Double duel entre Walid Regragui et Mohamed Ouahbi    Plus de 136.000 familles bénéficieront de l'extension des allocations familiales    Sahara : Antonio Guterres appelle au dialogue entre le Maroc et l'Algérie    Royal Air Maroc renforce ses liaisons vers les provinces du Sud    Education numérique : Lancement d'un programme national au profit des enfants    Bruxelles: Bourita appelle les opérateurs belges à investir dans le Sud marocain    Justice des mineurs : Quel équilibre entre sanction et protection des droits de l'enfant (Avis d'experts)    L'acteur Mohamed Razin n'est plus    Cinéma : le Maroc, pays à l'honneur du European Film Market 2026 à Berlin    Rachida M'Faddel réinvente le vivre-ensemble    Football : Abián Perdomo quitterait le Real Madrid pour le Maroc    Le SG de l'ONU recommande la prorogation du mandat de la MINURSO pour une année    Amgala–Mauritania road : Polisario criticizes UN «passivity»    Morocco and Belgium commit to expanding bilateral cooperation    Seminario CCME-UIR: Llamado a la creación de polos de competitividad transnacionales    Royal Air Maroc déploie un vaste programme de liaisons domestiques vers les provinces du Sud    Mohammed VI exprime ses condoléances à la famille d'Abdelkader Moutaa    Sahara : Algérie pourrait s'abstenir sur la résolution de l'ONU    Le Maroc participe au championnat de karting de la FIA MENA Nations Cup    Météorologie : Le Maroc et la Finlande signent à Genève un mémorandum d'entente    L'Axe Rabat–Dakar : 60 ans de coopération pour le savoir et le développement    Les grands clubs néerlandais se disputent Ismaël Baouf    CAF : Voici la date et le lieu du tirage au sort des phases de groupes interclubs    Autorisation d'Avastin : le syndicat se mobilise pour les maladies rétiniennes    Le Maroc accueille la FIFA Unites 2025 à partir du 26 octobre (FIFA)    Micro-mobilité : Al Barid Bank finance l'acquisition de la Fiat TRIS    Cap-Vert. La Croissance est au beau fixe    Lutte anticorruption. BCP certifiée ISO 37001    Les exploits réalisés par le football marocain sont le couronnement de la Vision de SM le Roi (Fouzi Lekjaa au Figaro)    La fondation Jardin majorelle accueille « Amazighes. cycles, motifs, parures »    Rubio affirme que les projets d'annexion d'Israël en Cisjordanie "menacent" la trêve à Gaza    Enseignement : 92% des enseignants satisfaits malgré une charge administrative étouffante    Hausse du budget santé : Les syndicats exigent des résultats concrets sur le terrain    La Bourse de Casablanca démarre en baisse    Revue de presse de ce jeudi 23 octobre 2025    3e édition des Moroccan Social Innovation Awards : huit initiatives marocaines récompensées    LOCS : Bruno Genesio salue la progression fulgurante de Hamza Igamane    « Intra Muros » d'Alexis Michalik : ultime représentation au Maroc le 20 novembre    15e édition du Concours International de Piano SAR la Princesse Lalla Meryem    Un rabbin orthodoxe avertit que l'élection de Mamdani pourrait mettre en danger les Juifs de New York    À Rabat et Tanger. L'Académie des Arts célèbre sa première promotion    Le Maroc peut-il transformer ses exploits sportifs en modèle économique ? [Tribune]    Sahara : À l'approche de l'échéance d'octobre, Bourita en visite à Paris    Présidentielle en Côte d'Ivoire. L'UA et la CEDEAO à l'écoute des urnes    Exposition : « Yallah' Afrika » célèbre la CAN 2025    Etude Meta : Instagram met en danger la santé des adolescents    Cambriolage au Louvre: le préjudice évalué à 88 millions d'euros    Taïwan : Pékin célèbre 80 ans de retour à la mère patrie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les médecins du privé veulent des exonérations fiscales
Publié dans Les ECO le 05 - 03 - 2018

Le Syndicat national des médecins du secteur du libéral (SNMSL) exige un traitement fiscal similaire à celui de l'enseignement ou de l'agriculture.
«Nous demandons à ce que l'on puisse nous permettre d'appliquer le statut de SARL pour la gestion comptable des cabinets médicaux», revendique le Dr Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur du libéral (SNMSL). Cette organisation se mobilise pour trouver des solutions à la multiplication des contrôles fiscaux des médecins ainsi que pour la révision des dispositions prévues dans la loi de Finances 2018.
Inquiétude chez les médecins du privé
Un premier contact avec la DGI avait pour but de désamorcer une crise qui se profile autour de l'imposition des médecins du secteur. Les cabinets privés et les cliniques sont dans la ligne de mire du fisc. Selon nos confrères de Telquel, ces établissements ont été repérés par la DGI comme présentant le plus de risques avec des «écarts importants entre les recettes de l'impôt sur le revenu (IR) et l'IR prélevé à la source». Dans ce contexte, le SNMSL a invité la direction des impôts à préciser «l'environnement fiscal et comptable du cabinet médical». Le 24 février dernier, des experts invités ont évoqué les droits et obligations concernant la déclaration fiscale, la télé-déclaration, la cotisation minimale et le droit de timbre des médecins du secteur libéral. Les conclusions de cette journée inquiètent les représentants des médecins. «Après de longs débats, il s'avèrent que le niveau d'imposition du secteur est très élevé. Les médecins supportent différents types d'impôts. Cette situation fiscale n'encourage pas les acteurs de la santé à assurer leur rôle dans la mise à niveau du secteur médical», estime le Dr Dassouli. Le SNSML revendique un traitement fiscal similaire à celui de l'éducation et de l'agriculture. «Malgré cette importante pression fiscale, nous n'avons jamais bénéficié d'une couverture médicale», proteste le président du SNMSL. «Du point de vue de cette organisation, le ministère des Finances considère le secteur de la santé comme commercial en lui appliquant une fiscalité encore plus stricte que celle des sociétés commerciales. Nous pensons que le système fiscal relatif au secteur de la santé doit prendre en compte le rôle social et humain que l'on joue ce domaine, à travers des avantages et un traitement spécifique». En plus de ce contexte fiscal s'est ajoutée cette année la déclaration relative au paiement du droit de timbre. «Cette déclaration est fastidieuse et pénalise le patient qui doit être obligé de payer en espèces cet impôt». Dans sa note du 28 février dernier, la DGI voulait rassurer les professionnels et les particuliers. Cette note rappelle que «Les dispositions régissant le droit de timbre de quittance de 0,25% applicables à compter du 1er janvier 2009 n'ont subi aucun changement quant à la nature des titres emportant libération, reçu ou décharge soumis audit droit». Pour rappel, l'obligation fiscale du médecin se compose de l'Impôt sur le revenu (IR), de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de la Taxe professionnelle, de la Taxe des services communaux et de la Taxe d'habitation.
Dr. Badreddine Dassouli
Président du Syndicat national des médecins du secteur du libéral (SNMSL)
«Passons au statut de SARL !»
Les Inspirations ECO: Pourquoi les médecins du privé demandent-ils la révision du traitement fiscal ?
Dr. Badreddine Dassouli : Nous n'avons jamais parlé de ne pas payer; comme tout bon citoyen, nous participons à l'approvisionnement des caisses de l'Etat afin que cette dernière puisse subvenir aux besoins de la population. Nous tirons la sonnette d'alarme et attirons l'attention du législateur sur les conséquences négatives sur l'accès aux soins, déjà handicapé par l'absence d'une couverture médicale universelle; le patient sera pénalisé et verra sa facture de soins augmenter de 0,25% (consultations, bilans biologiques, radiologiques, médicaments et même hospitalisations). La contribution des ménages au financement des frais de soins avoisine déjà les 54%, une situation due à la non-révision de la Tarification nationale de référence.
Comment allez-vous recouvrer ce droit de timbre ?
Nous allons informer nos patients via des affiches et allons percevoir le droit de timbre en sus des honoraires de notre consultation. En général, ce sont des montants dérisoires qui vont nécessiter des déclarations mensuelles par nos comptables. Les grands bénéficiaires de telles opérations sont les banques qui, à travers les commissions de la transaction, vont augmenter leurs bénéfices.
Vous exigez le passage vers la SARL. Pourquoi ?
Les cabinets médicaux soumis au régime de la personne physique sont également soumis à des taux d'imposition plus élevés que les SARL qui génèrent le même bénéfice, alors que le secteur de la santé reste un secteur social par référence. Nous demandons à ce que l'on puisse nous permettre d'appliquer le statut de SARL pour la gestion comptable des cabinets médicaux.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.