À Kigali, l'écrivain et intellectuel marocain Abdelhak Najib a été distingué parmi les 100 figures africaines de l'année 2025 pour son engagement en faveur de la paix, du dialogue des cultures et du rayonnement du continent. Une consécration qui célèbre plus de trente ans d'action culturelle, humaniste et panafricaine. Suivez La Vie éco sur Telegram La vibrante capitale rwandaise, Kigali, a accueilli, du 2 au 8 juillet, une conférence mondiale d'envergure, réunissant plus de 5.000 personnalités africaines sous la bannière de la paix et du dialogue des cultures. Au cœur de cet événement, organisé par l'African Business & Leadership Club, en collaboration avec la Davdan Peace and Advocacy Foundation, l'écrivain, penseur et réalisateur marocain Abdelhak Najib s'est vu décerner le «Prix spécial des 100 figures africaines de l'année 2025», une distinction qui célèbre son engagement indéfectible pour la paix, la fraternité et le rayonnement culturel du continent. Ce n'est pas la première fois que cet homme de lettres et de convictions est ainsi honoré. Déjà primé en 2024, Abdelhak Najib reçoit cette année une nouvelle consécration, saluant un parcours d'exception qui s'étend sur plus de trois décennies. Journaliste chevronné, rédacteur en chef de nombreuses publications nationales et internationales, animateur de l'émission culturelle de référence «Sada Al Ibdae» depuis treize ans à la télévision marocaine, cet intellectuel prolifique est également l'auteur de plus de 100 ouvrages. Philosophie, roman, poésie, politique, sociologie, essais critiques sur les arts et le cinéma : son œuvre traverse les disciplines et les frontières. Mais au-delà de sa production intellectuelle, c'est l'engagement humain d'Abdelhak Najib qui force l'admiration. Militant des droits humains, acteur engagé de la société civile, il n'hésite pas à s'investir bénévolement pour les grandes causes, notamment en distribuant des dizaines de milliers de livres aux enfants défavorisés. «Honorer une figure comme Abdelhak Najib est un honneur pour nous tous, en tant qu'Africains», a déclaré Kingsley Amafibe, président de la Davdan Peace and Advocacy Foundation, lors de la cérémonie. «Cet homme abat un travail exemplaire à plusieurs niveaux et dans plusieurs domaines. Sa pensée est lue et commentée dans de nombreux pays africains, et son engagement pour les droits humains et les grandes causes est un gage pour l'ADN de notre organisation». Une voix pour l'Afrique Abdelhak Najib place l'Afrique au centre de ses préoccupations, tant dans son travail de journaliste que dans ses analyses et ses écrits. Ses ouvrages, comme «Santé en Afrique : la politique humaniste de Mohammed VI», «Sécurité alimentaire en Afrique, le grand défi» ou encore «La souveraineté sanitaire en Afrique», co-dirigé avec des experts tels que le Dr Imane Kendili, le Pr Morgan Chetty et le Dr Amit N. Thakker, témoignent de son expertise des dynamiques continentales. Son essai «La réduction des risques : le Manifeste», traduit en plusieurs langues, est devenu une référence pour de nombreuses organisations africaines. Témoin de son temps, Najib s'est également illustré en tant que cinéaste avec son premier long-métrage, «Les évadés de Tindouf», qui aborde la question du sort des prisonniers de Tindouf. Cette œuvre, saluée pour son audace, reflète sa capacité à conjuguer art et engagement. «Sa position de journaliste et de témoin de son époque, alliée à son travail pour aider les plus vulnérables, force le respect», a ajouté Kingsley Amafibe. De la Tunisie à l'Afrique du Sud, en passant par l'Ethiopie, le Mali, le Sénégal, le Nigéria ou encore la Côte d'Ivoire, Abdelhak Najib a sillonné le continent, tissant des liens avec des auteurs, des sociologues, des anthropologues et des décideurs politiques. «Être honoré parmi mes amis et mes frères et sœurs africains est une grande joie», a-t-il déclaré à Kigali. «Cette conférence est une célébration de l'Afrique, l'avenir de l'humanité. Partager ces moments avec des figures comme Trevor Noah, Mohammed Salah, Amina J. Mohammed ou encore Victor Osimhen est un privilège». Najib ne s'arrête pas là. Il porte une vision ambitieuse : « Le Maroc, sous l'impulsion éclairée de notre Souverain, est perçu comme un leader par les décideurs africains », a-t-il affirmé, annonçant son souhait d'organiser l'édition 2026 des «100 Most Notable Peace Icons Africa» à Rabat, «Ville lumière, capitale marocaine de la culture». L'objectif, selon Najib, est clair : «fédérer les capitales africaines autour d'objectifs communs pour les populations, qui croient plus que jamais en l'avenir prospère de leur continent». À Kigali, Abdelhak Najib a été reconnu comme un passeur de ponts, un homme qui, par la culture, la pensée et l'action, œuvre inlassablement pour une Afrique unie, solidaire et tournée vers un avenir radieux. Une distinction qui, loin de clore un chapitre, marque une nouvelle étape dans son engagement pour le continent.