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Quand les écrans parlent
Publié dans Les ECO le 16 - 01 - 2012

Il y a des jours où le cinéma vous berce, comme une histoire qu'on vous raconterait juste avant de dormir, pour nourrir vos rêves. Les invités de la 13e édition du Festival du film national de Tanger n'ont pas eu malheureusement ce sentiment. Seuls quelques films notamment ont pu transporter le public dans cet univers onirique dont les cinéphiles rêvent. Neuf longs métrages et autant de courts ont été présentés jusque là au public du festival. Alors que «Rêves ardents» (Hakim Belabbes), «Mort à vendre» (Faouzi Bensaïdi), «Omar m'a tuer» (Roshdy Zem)-la conférence de presse de ce film n'a pas eu lieu puisque le réalisateur n'est pas sur place- et «Mains rudes» (Mohamed Asli) sont réalisés par des cinéastes confirmés, plébiscités par le public et les critiques, au Maroc comme à l'étranger, les autres films projetés sont les premiers longs métrages de leurs auteurs. Il s'agit de «Nhar Tzad Tfa Dow» de Mohamed Kerrat, «Les mécréants» de Mohcine Besri, «Le scénario» de Saâd Allah Aziz et «Andalousie, mon amour !» de Mohamed Nadif et «La route vers Kaboul» de Brahim Chkiri. Ces deux dernières productions ont été une agréable surprise pour le public. Deux comédies qui traitent une problématique des plus sérieuses en l'occurrence l'immigration clandestine. Nadif et Chkiri, chacun à leur manière, ont abordé ce fléau toujours d'actualité au Maroc. Plein d'événements inattendus, les deux productions ont été longuement applaudies par la salle. «Je sais qu'on peut reprocher à mon film certaines longueurs. C'est un work progress et la version finale qui sera dans les salles en mars prochain sera autre», a précisé Brahim Chkiri lors d'une conférence de presse organisée samedi dans la matinée. Ces neuf longs métrages, malgré la différence des références culturelles de leurs auteurs traitent presque des mêmes thématiques. Il faut dire que la plupart des films projetés jusque-là abordent d'une manière ou d'une autre l'immigration clandestine (Rêves ardents, La route vers Kaboul, Mains rudes, Andalousie, mon amour!...) et l'intégrisme religieux (Les mécréants, Le scénario). Ces neuf longs métrages ont été autant de courts métrages en lice pour le grand prix du Festival. Il s'agit notamment de «Comme ils disent» de Hicham Ayouch, «Mannequin» de Hinda Oulmouden, «L'avocat» de Tariq Osmoz El Jouhari et «Vers une nouvelle vie» de Abdellatif Amajgag. La journée d'aujourd'hui, elle, sera marquée par la projection de «La danse du monstre» de Majid Lahcen, «Le bout du monde» de Hakim Noury et «Pour une nouvelle Séville» de Kathy Wazana.
El Khalfi veut développer le secteur
Le nouveau ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, qui a assisté à la cérémonie d'ouverture de la 13e édition du festival national du film de Tanger s'est réuni avec les professionnels du cinéma au Maroc en marge de cette visite-express. Selon une source bien informée, le ministre aurait demandé aux professionnels du 7e art dans notre pays de lui faire des propositions afin de développer le secteur. Une initiative appréciée de nos professionnels.
À suivre ...
«Andalouise, mon amour !» intéresse les Espagnols
Une chaîne espagnole s'est déplacée spécialement pour couvrir la projection du premier long métrage de Mohamed Nadif «Andalousie, mon amour !». Le film aborde avec humour la problématique de l'immigration clandestine à travers l'histoire de jeunes casablancais qui rêvent de traverser la Méditerranée. Ce film, dans les salles actuellement, a été déjà projeté, en avant première, au dernier festival de Marrakech où il a été sélectionné dans la section «Coup de cœur».
«L'enfant Cheikh» inachevé ?
Le long métrage du vétéran Hamid Bennani programmé ce soir à 21H30 serait inachevé. En effet, le tournage de la deuxième partie de ce film n'aurait pas eu lieu. On se demande alors quelle version va-t-on nous proposer ce soir ? Surprise !
Hicham Ayouch,
Réalisateur du court-métrage «Comme ils disent».
«Nos films reflètent l'évolution de notre société»
Les Echos quotidien : Comment vous est venue l'idée de faire ce court métrage ?
Hicham Ayouch: Je voulais aborder un sujet toujours tabou dans notre société, en l'occurrence l'homosexualité. Aujourd'hui, nos films reflètent l'évolution de notre société, c'est pourquoi il faut, à mon sens, aborder toutes ces thématiques que l'on n'ose pas encore affronter.
Concrètement, quel est le message de votre film ?
Je ne fonctionne pas de cette façon. Je n'aime pas faire la morale dans mes films. Chacun peut interpréter le film selon ses références. Faire du cinéma, ce n'est pas comme dans une école où l'on doit dicter aux gens ce qu'ils doivent penser. J'aime bien que le spectateur marocain fasse de la jurisprudence et je pense qu'il en a les moyens.
Mais le fait que le père tue son fils homosexuel vers la fin du film est un message en soi ...
C'est une fin ouverte. Chacun peut l'interpréter comme il veut et chacun peut se faire son propre film. Ce père a été bouleversé par la révélation de son fils. Orgueilleux comme il est, il décide de le tuer. Après, c'est au public de saisir le message qu'il veut.
Les scènes naturelles sont fortement présentes dans votre court métrage. Pourquoi ce choix ?
Le tournage a eu lieu à Akchour, dans la région de Chaouen. À travers les scènes dont vous parlez, je voulais montrer ce combat éternel entre l'homme et la nature. Je pense que c'était important pour moi de tourner ce genre de scènes. C'était l'objectif même de ma démarche. C'est d'ailleurs le cas pour le titre qui fait référence à une célèbre chanson de Charles Aznavour.


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