L'Université Al Akhawayn organise un colloque sur la gestion de la demande en eau l Barrages et transfertdes eaux, moyens efficaces de préserver les ressource shydriques Gérer nos ressources en eau est devenu aussi vital que ce ce trésor bleu lui-même. Depuis le 3 février et jusqu'à demain se tient à l'Université Al Akhawayn d'Ifrane (AUI), un cours national sur «le développement des capacités pour une meilleure intégration de la gestion de la demande en eau (GDE) du Maroc». L'évènement, organisé en collaboration avec le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada, et l'Académie arabe de l'eau (AAE) d'Abu Dhabi, fait suite au cours régional tenu à Abu Dhabi du 5 au 7 janvier derniers. Le prochain cours national est d'ailleurs prévu en Egypte du 1er au 3 mars. Plusieurs experts nationaux et internationaux interviendront lors de ces journées, qui sont adressées notamment aux gestionnaires des services d'eau, aux universités et aux ONG intervenant dans le domaine de l'eau. Ce n'est pas la première action de ce type engagée par l'université anglophone. Dans la même optique, la chaire «Femmes, eau et prise de décisions» de l'UNESCO a été établie au sein de l'AUI. La région n'a pas été choisie au hasard. En effet, nombreuses sont les sources d'eau à proximité de la ville d'Ifrane, telles que Vittel, Daïet Aoua et Daïet Hachlaf. Quant au Dr Ahmed Lagrouri, doyen de la School of Science and Engineering à l'AUI, il a été élu en décembre dernier, membre du conseil des gouverneurs du conseil arabe de l'eau pour la période 2010-2012. Préserver les ressource shydriques La question hydrique est placée au cœur des débats, aussi bien nationaux qu'internationaux. En effet, la diminution des ressources en eau concerne l'ensemble des parties du globe et l'avenir ne promet rien de bon. La population mondiale devrait en effet croître de 80 millions de personnes par an, et les besoins en eau de 64 milliards de mètres cubes. Le Maroc reste fortement tributaire des précipitations, caractérisée par leur irrégularité dans le temps et dans l'espace géographique. Fait encourageant, la volonté environnementale du pays a fait un pas en avant, en particulier cette année (Charte de l'environnement). En matière de ressources en eau, il a entrepris les deux grands projets que sont la Stratégie nationale du secteur de l'eau et le Plan Maroc vert. Après les plans, les citoyens attendent les actes...et pas au goutte-à-goutte.