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«J'ai reporté un voyage pour participer au scrutin»
Publié dans Le Soir Echos le 30 - 06 - 2011

Après avoir participé à un meeting du RNI à Marrakech, Anis Birou, secrétaire d'Etat chargé de l'artisanat et membre du bureau exécutif du parti, confie au Soir échos ses impressions sur le référendum constitutionnel.
Êtes-vous confiant quant à l'issue du scrutin ?
Depuis les discours du 9 mars et du 17 juin, j'ai pris le temps de regarder de près le contenu du projet constitutionnel et d'observer la réaction des citoyens de toutes les couches sociales, pratiquement dans toutes les provinces du pays. Le sentiment qui s'est dégagé, c'est que tout le monde est en train de vivre un moment historique. Donc, je suis plus que confiant.
Mais ne pensez-vous pas que c'est plutôt à cause du contexte régional dit du «printemps arabe» que le Maroc vit actuellement une accélération des réformes ?
Les réformes au Maroc, et je le dis avec une conviction très très forte, ont été engagés depuis plusieurs années, ce n'est pas quelque chose qui est née du jour au lendemain. Le rythme de réformes au Maroc nous impose une politique de saisir cette opportunité.
Pensez-vous que la transition démocratique est terminée ?
On n'est pas en transition. Je pense que ce qui est important, c'est que quand on parle d'un choix irréversible de la démocratie, on parle de l'Islam, de la monarchie, de l'unité de la nation, et on a jouté une quatrième constance qui est le choix démocratique. Bien entendu ce n'est pas fini, tant qu'elles sont en vie, les sociétés vivent toujours une dynamique, une évolution, il y a toujours une volonté de faire mieux.
Le RNI appelle à voter «oui» lors du scrutin référendaire. D'autres acteurs politiques ont opté pour le boycott, comprenez-vous leur décision ?
Je peux comprendre que quelqu'un dise «non». Nous sommes dans une société démocratique, c'est un choix, peut-être par ce qu'ils ne s'y retrouvent pas, mais le boycott, personnellement, je ne partage pas leur avis…
Comment adaptez-vous votre discours aux différents auditoires auxquels vous faites face, par exemple entre le milieu rural et le milieu urbain ?
L'homme politique doit être capable d'exprimer ses opinions, ses valeurs, ses convictions à la population qu'il a en face de lui. Je peux changer peut-être au niveau du langage, mais les constantes ne changent pas, et la conviction est la même. Lors de nos meetings à propos du référendum, nous nous sommes d'abord attelés à expliquer les principaux axes du projet, ensuite l'impact qu'aura cette Constitution sur la vie des gens. Finalement, la Constitution n'est qu'un texte, et les gens veulent savoir comment cela se traduira dans la réalité.
Dans le cadre de votre idéologie, qui s'inspire du «libéralisme social», quels types d'alliances comptez-vous faire à l'avenir ?
Avant de parler d'alliances, il y a un élément fondamental, c'est toute la place qui est réservée à l'action politique, ainsi que sa réhabilitation, et c'est un appel à tous les jeunes, pour participer et contribuer à la dynamisation de l'action politique. C'est pour que je pense qu'au lieu de boycotter le scrutin, les jeunes partisans du boycott auraient mieux fait d'intégrer des partis politiques, d'agir à l'intérieur de la sphère politique…
Parlons de votre parti, que faites-vous pour encourager les jeunes à s'investir en politique ?
Je vais parler d'une expérience personnelle, quand j'ai intégré la politique, je l'ai intégrée à l'université, à travers une semaine qu'on appelait «bizutage», et on avait posé une question à un de mes collègues, la question était «Cite-moi le nom d'un parti politique ?» et il a répondu «CODM», qui est une équipe de Foot, c'est pour vous dire à quel point les jeunes étaient détachés de la politique…
Comment expliquez-vous cette dépolitisation de la jeunesse ?
On n'a pas investi l'université comme il faut, et la politique ça commence très tôt, moi je souhaite que les jeunes, même au niveau des lycées, s'intéressent à la politique. Il y a évidemment un rôle des partis pour pallier ce problème, il faut qu'ils créent des organisations de lycéens, d'étudiants, qu'ils soient Rnistes, socialistes, etc…
Concernant le libéralisme social, n'est-ce pas un terme contradictoire ?
De manière générale, on prend en considération l'évolution du monde, et ce qui s'y passe. Le RNI en 1983 déjà, lors de son troisième congrès, il avait parlé de «démocratie sociale», par ce que depuis toujours, le Rni a été un parti de notables, d'hommes d'affaires, de gens qui travaillent dans le privé et, bien-entendu, l'équipe dirigeante de l'époque avait ce penchant vers l'initiative privé, la libre-entreprise, etc… Mais à un certain moment, on s'est rendu compte que c'est bien beau de se développer, d'avoir des taux de croissance de 6 ou 7%, mais si cette richesse est mal répartie et ne profite pas aux citoyens, alors on s'écarte de l'objectif. C'est pourquoi nous avons opté pour un libéralisme certes, mais un libéralisme social.
Une question qui peut vous paraître incongrue, allez-vous voter Vendredi ?
Bien sûr, je vais voter. D'abord par ce que je suis convaincu du contenu, et ensuite par ce que c'est un devoir de citoyen. Vous savez, même si j'étais aux Etats-Unis, j'allais rentrer au Maroc uniquement pour voter Vendredi. J'avais effectivement une mission à l'étranger, à Kiev, et j'ai décidé de reporter le voyage pour participer au scrutin.


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