C'est l'histoire d'une invincibilité. Celle du duo formé par Laurent Travers et Laurent Labit face au Biarritz Olympique. Car depuis que les deux Laurent sont à la tête du CO, jamais celui-ci ne s'est incliné face au BO en cinq rencontres. Six maintenant que les Castrais ont signé un nouveau succès face aux Basques lors de la seizième journée de championnat samedi (29-23). Si ce résultat pouvait sembler logique lors de la calamiteuse phase aller des Basques, il n'était pas acquis en ce début d'année 2012. Pour tout dire, la réception de Biarritz avait tout du match piège, comme le confirme Laurent Travers. «C'était un match qu'on craignait parce que Biarritz tournait bien depuis quelques semaines, on l'a vu ce soir (samedi). Et nous, à l'inverse, on n'était pas bien. On est content de finir cette série avant une semaine de repos, c'est pour cela qu'on voulait ce résultat, peu importe le contenu et la manière». Qualification Pourtant, de la manière il y en a eu de la part de Castrais, à qui on a trop souvent reproché leurs lacunes offensives. « On nous critique parce qu'on a des problèmes au niveau de l'attaque, aujourd'hui on marque deux essais, c'est un bon point», analyse Romain Martial, héros de la journée et auteur des deux essais castrais. Car au-delà du nombre d'essais que les Castrais seront capables d'inscrire lors de leurs prochains matches, le club se concentre surtout sur un avenir à long terme qui prend la forme des phases finales. Les Castrais s'y sont toujours invités depuis deux ans et ils comptent bien être au banquet cette saison également. «On est dans les clous pour la qualification» «Il fallait bien finir pour rester maîtres de notre destin dans les dix dernières journées. On est encore dans les clous pour la qualification. On a 44 points et on a conservé notre quatrième place, c'est ce qui compte aujourd'hui», se félicite Travers. Martial, lui, n'hésite pas à parler de déclencheur pour le CO. «Il faut qu'on y croit tous pour réaliser des choses intéressantes. Ce match était décisif pour la course à la qualification et quand on a eu le déclic du premier essai, le match s'est débridé».
