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Franc succès pour « Dir Iddik » | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 13 - 06 - 2012

Et de 2 pour l'opération Dir Iddik, une initiative d'Inwi qui a pour objectif la promotion de la culture du bénévolat au Maroc. Cette 2e édition s'installe à Marrakech et s'associe avec une vingtaine d'associations locales.
[dir-iddik]
C'est dans une ambiance bon enfant que SOS Village d'Ait-Ourir a accueilli les bénévoles de Dir Iddik.
Dir Iddik se régionalise et met le cap sur la perle du Sud, Marrakech. L'esprit reste le même que celui de la 1e édition, à savoir sensibiliser les jeunes au travail réalisé par les associations et à leur capacité d'en être acteurs. Pour cette 2e édition, une vingtaine d'associations marrakchies, partageant la volonté commune de faire participer les jeunes à des actions citoyennes, ont tenu à s'associer à Dir Iddik. Elles rejoignent ainsi Rachid El Ouali, parrain de l'opération, qui s'est personnellement engagé afin d'encourager et mobiliser la jeunesse pour donner un peu de son temps au profit du travail associatif. « Ce genre d'initiatives est très important dans la mesure où la société soutient les enfants abandonnés et qu'elle leur montre qu'elle ne les a pas véritablement abandonnés », nous déclare à cette occasion El Ouali. À côté de l'acteur marocain, la 2e édition de Dir Iddik a bénéficié également du soutien de l'humoriste marocain Jamel Debbouze. Les associations partenaires travaillent dans différents domaines ; la lutte contre l'analphabétisme, l'organisation d'activités sociales et culturelles pour des jeunes issus de quartiers défavorisés ou encore la sensibilisation des adolescents en matière de santé. Cette 2e édition a mis l'accent sur les associations œuvrant pour l'accompagnement et le soutien de l'enfance, en l'occurrence les orphelinats, centre d'accueil des enfants en situation précaire, soutien d'enfants malvoyants et malentendants ou encore l'accompagnement d'enfants trisomiques.
Objectif : 3 000 bénévoles
Pour participer à cette action citoyenne de bénévolat, les volontaires s'inscrivent sur le site www.diriddik.ma et choisissent une action parmi tous les projets associatifs qui ont eu lieu les 2-3 et 9-10 juin à Marrakech. En total, il y a eu plus de 16 000 inscrits, 3 000 ont été sélectionnés en menant ainsi plusieurs actions en fonction des besoins exprimés par chaque association (rénovation, peinture, jardinage, création artistique et décoration). Ces bénévoles ont assisté, en récompense des efforts déployés, à un spectacle de l'humoriste Jamel Debbouze qui leur a été exclusivement réservé le 10 juin
dernier.
3 questions à
Abdelmounaim Abouali, Directeur de SOS Villages Ait-Ourir.
[Abdelmounaim-Abouali]Veuillez nous présenter SOS village Ait-Ourir ?
Sos villages Aït-Ourir a été créé en 1985. Nos activités concernent principalement les enfants abandonnés en leur prodiguant une prise en charge complète à long terme. Actuellement, nous accueillons 90 enfants et 82 jeunes qui sont issus non seulement d'Ait-Ourir mais également de la région de Marrakech. Sur l'ensemble du réseau marocain, il y a eu 1 600 prises en charge d'enfants abandonnés depuis la création de SOS village.
Vous avez accueilli l'opération Dir Iddik le samedi 9 juin dernier. Quelles sont les activités que les bénévoles ont effectuées au sein du village ?
Cette opération a choisi SOS villages parmi d'autres associations et nous avons été réjouis par la présence d'un grand nombre de bénévoles. Ces derniers ont été dispatchés en plusieurs groupes. Chaque groupe a un programme de travaux à effectuer. Il y a eu de la peinture des classes et de l'école du village. D'autres se sont intéressés à la propreté et au jardinage sans oublier l'assainissement et la rénovation de certains endroits du village.
Quels sont les sources de financement de SOS Villages et quel votre budget annuel ?
Nos principales sources sont les donations. Il y a également le parrainage, à titre individuel, des enfants à travers le versement d'un montant mensuel ou annuel. Sur ce volet, nous envoyons régulièrement aux parrains un rapport détaillé sur les activités de l'enfant ( son comportement, ses études et les colonies de vacances auxquels il a participé...). Sur un autre registre, nous avons également des sociétés parmi les donateurs ainsi que l'INDH qui finance certains de nos projets. Enfin, l'Association internationale SOS Villages nous réserve une donation annuelle.
Par rapport au budget, au niveau d'Ait-Ourir, nous avons 3 millions de dirhams par an pour le fonctionnement du village et l'entretien des enfants. Je tiens à préciser qu'il existe 5 villages au Maroc. Celui d'Aït-Ourir a été le 1er à être créé en 1985 avant celui d'Imzouren dans les environs d'El Houceima. Le 3ème village est celui de Dar Bouazza, puis un autre a vu le jour à El Jadida et dernièrement, en 2008, Agadir a vu la naissance du 5ème village au Maroc.
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