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« La transition n'est pas terminée » | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 13 - 07 - 2012

Dans le cadre du déroulement du 7e Congrès national du PJD, Slimane El Omrani, député et un des plus hauts cadres du parti de la lampe répond aux questions du Soir échos, et nous éclaire sur les enjeux de cet événement.
Slimane El Omrani
Est-ce que ce 7e Congrès est l'occasion pour vous de faire le bilan de vos six premiers mois au gouvernement ?
Lors du 6e Congrès, nous avions adopté une proposition, celle du combat pour la démocratie, car nous avions à l'époque remarqué que le Maroc avait enregistré un recul en matière de démocratie entre 2003 et 2008. Nous avions alors exigé de travailler pour la consécration de la démocratie au Maroc. Aujourd'hui, nous allons donc évaluer le degré de réalisation de cette proposition, pour constater si nous avons réussi ou pas. Ajouté à cela le travail d'évaluation des dirigeants du parti lors des 4 dernières années, voir s'ils ont effectivement travaillé pour mettre en œuvre notre proposition ou pas assez, ainsi que la manière dont ils ont géré les précédents rendez-vous électoraux, notamment les communales de 2009 ainsi que les précédentes législatives.
Maintenant il est clair que nous allons évaluer la participation des ministres PJDistes au gouvernement, tout simplement car ils font partie de l'ensemble des 4 années que nous comptons évaluer. Il va donc y avoir un débat, et la base du parti aura son mot à dire.
Comment expliquez-vous le fait que le nombre de congressistes a été multiplié par deux. Est-ce grâce à des moyens matériels plus conséquents ou bien grâce à une plus grosse adhésion des citoyens ?
Il est vrai que la base du parti s'est élargie. Alors qu'en 2008 nous comptions quelques 13 000 adhérents, aujourd'hui on en compte plus de 22 000.
Est-ce grâce à votre victoire aux législatives ?
C'est en partie vrai. Notre victoire aux législatives a quelque part été un tournant. En tout cas, nous avons positivement accueilli ces nouveaux adhérents. Ce week-end, nous aurons quelque 3 300 congressistes, dont 2 500 sont des élus communaux, nous avons de même organisé plus de 500 assemblées générales locales, en plus de l'arrivée de 82 délégués de l'étranger.
Est-il vrai que le Parti socialiste français a refusé votre invitation ?
Il n'a pas refusé notre invitation, il s'est plutôt excusé tout simplement à cause de la célébration du 14 juillet, qui est la fête nationale en France. D'ailleurs, l'UMP aussi s'est excusé de ne pas pouvoir assister à notre Congrès.
Un certain nombre de journaux avancent d'ores et déjà que Benkirane sera candidat unique. Qu'en dites-vous ?
Ce n'est pas exact. Nous avons une procédure à suivre lors de l'élection du Secrétaire général, adoptée lors de la réunion du Conseil national le 16 juin dernier. La procédure consiste en trois étapes. On propose les candidats, ensuite on débat, et enfin on vote. Concernant la proposition des candidats, ce sont les membres du nouveau et de l'ancien Conseil national qui s'en chargeront. Chacun des membres devra proposer entre deux et trois candidats. Donc il sera tout simplement impossible qu'il n'y ait qu'un seul candidat à la succession de Abdelilah Benkirane. Ensuite aura lieu le débat, qui concernera entre autres les compétences et le degré de responsabilité des candidats. Et enfin, les 3 300 congressistes vont procéder au vote, qui se déroulera en deux tours.
Avez-vous subi des pressions concernant l'invitation de Khalid Mechaal, le leader du HAMAS palestinien, classé sur la liste noire des organisations terroristes aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis ?
À ma connaissance, nous n'avons subi aucune pression. Maintenant je ne sais pas ce qui a pu se passer dans les couloirs. En tout cas nous avons contacté aussi bien les dirigeants du Hamas que ceux du Fatah. Certains observateurs prétendent que vous avez mis un peu d'eau dans votre vin depuis votre arrivée au pouvoir.
Le Congrès servira-t-il à redéfinir votre stratégie au sein du gouvernement ?
En tout cas nous avons fait un diagnostic, et nous avons jugé qu'au 25 novembre 2011, le Maroc a entamé sa transition démocratique, les législatives se sont globalement déroulées dans de bonnes conditions, mais ça ne reste qu'un début. Maintenant la transition démocratique n'est pas terminée. La prochaine étape est celle de la construction démocratique. Nous devons mettre en bonne application la nouvelle Constitution, que nous jugeons être une bonne référence. Toutefois, ce n'est pas l'affaire du seul PJD, c'est l'affaire de tous, partis, syndicats, société civile, et institution monarchique, d'où le choix de notre slogan pour ce 7e Congrès : « Partenariat efficace dans l'édification démocratique ».
Ne craignez-vous pas un recul en matière de démocratie ?
Naturellement, tous les pays connaissent des hauts et des bas. Grâce au « printemps arabe », que le Maroc a vécu à sa manière, nous avons considérablement progressé. Toutefois, la logique de l'histoire veut que des pays puissent connaître des fluctuations. Aujourd'hui, nous avons un nouveau gouvernement, une nouvelle Constitution, un roi qui accompagne les réformes. Nous sommes sur la bonne voie.
Avez-vous invité des membres d'Al Adl Wal Ihsan ?
Effectivement, nous avons convié le cercle politique de la Jamaa à l'évènement, mais ils ont décliné l'invitation.
Vous avez décidé d'augmenter le quota réservé aux femmes, qui passe de 20 % à 25 % des instances dirigeantes, de même vous allez créer une commission de la parité et de l'égalité des chances, ainsi qu'une commission chargée des MRE. Cela nécessite énormément de ressources humaines !
En vérité, il y a deux aspects concernant la parité : un aspect juridique, vu l'article 19 de la Constitution et la loi sur les partis qui exige 1/3 de femmes dans les instances dirigeantes, et un aspect organisationnel, et c'est le plus compliqué, puisque concrètement, la base de notre parti, mais des autres formations également, ne contiennent que très peu de femmes. L'enjeu aujourd'hui est de mettre en œuvre une politique d'ouverture envers les femmes marocaines pour intégrer le parti. C'est en tout cas l'affaire de tous les partis marocains.
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