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Aïd Al Adha : ça passe ou ça fâche... | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 11 - 10 - 2012

A moins de trois semaines de Aïd Al Adha, l'offre a la primauté mais les tendances changent d'une personne à l'autre: Ceux qui y tiennent encore et ceux qui commencent à s'en lasser...
L'offre en ovins et caprins destinés à l'abatage de l'Aïd a augmenté cette année, passant de 6 millions de têtes en 2011 à 7,5 millions de têtes.
La majorité des agriculteurs contactés sont optimistes malgré les faibles précipitations cette année. Tous affirment la même chose et sont d'accord avec le récent communiqué du ministère de l'agriculture. « Il y a assez d'offre pour tout le monde. Ici dans la région de Doukala-Abda, nous avons même un excédent de moutons, que nous comptons envoyer à Rabat, Casablanca et Marrakech » nous apprend Haggouch Mustapha, responsable du service de la production animalière à l'Office Régional De Mise En Valeur Agricole De Doukkala.
Offre grimpante et demande stable
Selon les chiffres officiels du ministère de l'agriculture, l'offre en ovins et caprins destinés à l'abatage de l'Aïd a augmenté cette année, passant de 6 millions de têtes en 2011 à 7,5 millions de têtes. Pour ce qui est de la demande, elle atteint les 5,2 millions de têtes ce coup-ci, contre 5,1 millions de tête en 2011. « Ces chiffres sont exacts, affirme Haggouch. Depuis le Ramadan, l'Office National de la Sécurité Sanitaire n'a pas cessé d'effectuer des études, afin d'ajuster les chiffres que nous avançons aujourd'hui » Pour ce qui est des prix, ils varient entre 2000 et 4000 dirhams à Nador, apprend-t-on d'une source. Le prix du kilo vif était de 38 DH l'année dernière. « Cette année là, le prix ne dépassera pas les 40 DH », affirme Haggouch. Des pris assez inflammables « surtout que la majorité des marocains ont le même reflexe : Le mouton est cher. Faisons un crédit ! » affirme avec ironie un chauffeur de Taxi. Et de poursuivre : « Mais qu'il soit à 2000 DH ou à 8000 DH, personne ne restera privé de viande le jour de l'Aïd. Les derniers jours, les vendeurs aiment tout liquider, on peut avoir un bon mouton pour moins de 1500 DH. L'important c'est le sacrifice. Ce qu'on mange est éphémère» affirme-t-il.
Pros VS Antis
L'Aïd et son ambiance atypique. Il y a ceux qui adorent cette atmosphère en général et ceux qui ne supportent pas cette fête qu'ils considèrent comme une « perte de temps et d'argent ». Le jour de l'Aïd, personne n'est surpris de voir quelqu'un changer de métier. Pour se faire de l'argent certains deviennent bouchers, bûcherons, vendeurs de charbon, de couteaux, polisseurs de lames, marchands de peaux ou encore transporteurs. Quelques uns n'hésitent pas à louer des garages aux particuliers pour le sacrifice. « Tout musulman qui se respecte doit égorger le mouton. Il n'est pas question d'être pour ou contre l'Aïd mais pour ou contre la Sunna» affirme un jeune marocain. Un avis qui n'enchante pas Fatime Zahra, marocaine retraitée qui estime que l'Aïd est trop fatiguant et trop coûteux. « je préfère m'acheter des brochettes ou de la viande hachée que de passer trois jours à couper, hacher, griller et laver. La sunna n'oblige personne à égorger le mouton. C'est uniquement une commémoration du sacrifice d'Ibrahim. Les gens s'attardent sur le sacrifice alors qu'il y a dans la Sunna des actes encore plus importants » dit elle avec humour. La fête du mouton est aussi un « cauchemar » pour de jeunes enfants, que la vue du sang peut marquer à jamais. C'est le cas de Fedwa. « Ma grand-mère est folle. Elle m'a traumatisée de cette fête, se souvient la jeune commerciale. J'étais toute petite, quand elle me demandait de l'aider à tenir les tripes, à vider les viscères et à couper cette pauvre bête en morceaux. J'avais les mains plein de sang, c'était dégoûtant! L'odeur était infecte et toute cette fumée me piquait les yeux. Comment peut-on nourrir un mouton, l'amadouer, prendre soin de lui pendant plusieurs jours et le tuer du jour au lendemain comme si de rien n'était? » conclut Fadwa.
Le sacrifice d'Ismaïl
Aïd Al Adha marque la fin du pèlerinage et rappelle l'obéissance d'Ibrahim à un commandement de Dieu, lui enjoignant de sacrifier son fils Ismaïl. Pour récompenser l'allégeance de son messager, le Créateur envoya un bélier du ciel pour épargner Ismaïl. L'acte en lui même ne constitue pas une Farida (obligation indiscutable) mais une Sunna Mouakada (Un rituel sur lequel le prophète Mohamed insistait).
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