Les premières Assises de la médecine dentaire auront lieu les 9 et 10 novembre à Rabat. Les professionnels exigent un contrat-programme à l'horizon 2020. La manifestation initiée par l'Ordre National des médecins dentistes du Maroc (ONMD), se prolongera jusqu'au 10 novembre C'est aujourd'hui vendredi 9 novembre que les travaux des premières Assises de la médecine dentaire s'ouvriront à Rabat sous le thème «La médecine dentaire au Maroc: constat et perspectives». Cette manifestation initiée par l'Ordre National des médecins dentistes du Maroc (ONMD), se prolongera jusqu'au 10 novembre. Elle réunira plus de 300 participants dont médecins-dentistes, universitaires, experts, membres du gouvernement, ONG, hommes politiques, syndicats professionnels et sociétés médico-dentaires. Tous se pencheront sur l'état des lieux de cette profession et débattront des moyens à mettre en œuvre pour sa promotion. L'objectif final étant de définir « une politique de la santé bucco-dentaire au Maroc à l'horizon 2020 et de tracer une feuille de route des instances de la profession», soulignent les organisateurs de cet événement. « Cette stratégie devra aboutir à un contrat-programme public-privé, permettant à la fois un encadrement juridique de la profession et l'accès de la plus large couche de la population aux soins bucco-dentaires, dans des conditions sanitaires et médicales conformes aux normes en vigueur », ajoutent-ils. Bilan et recommandations Au programme de ces deux jours de travail figurent des ateliers sur « les régimes de la couverture maladie par rapport aux soins bucco-dentaires », « le régime de prévoyance sociale pour les praticiens » et «La formation continue». Les participants ne manqueront pas d'aborder l'épineuse question de «l'exercice illégal» de la profession. Des dentistes ambulants, des Syriens notamment, font du porte-à-porte pour proposer des soins dentaires à des prix très bas. Le phénomène prend de plus en plus d'ampleur et ses répercussions sur la santé du citoyen sont très importantes, voire dangereuses, dans la mesure où ces soins se font dans des conditions d'hygiène laissant à désirer. Les professionnels ont à maintes reprises dénoncé cette pratique illégale mais en vain. Aucune action n'a été entreprise pour la juguler. Enfin, un atelier sera consacré à la «réglementation». Les professionnels exigent une loi d'exercice propre à la profession. Ce qui est on ne peut plus légitime… * Tweet * *