Le Maroc a été élu, lundi à Rome, à la vice-présidence du Conseil de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à l'occasion des travaux de la 179e conférence de cette agence onusienne. Le Maroc va siéger jusqu'en 2029 au Conseil de la FAO, bras exécutif de l'organisation composé de 49 membres et chargé de superviser la mise en œuvre de ses programmes politiques et orientations stratégiques. Cette élection confirme la confiance des Etats membres dans le rôle constructif du Royaume au sein des organes directeurs de la FAO, a indiqué à la MAP l'Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume auprès des agences des Nations-Unies à Rome, Youssef Balla, à la tête de la délégation marocaine participant à cette conférence qui se tient du 1er au 5 décembre. Lire aussi : Rome: L'Agence Marocaine de Coopération Internationale reçoit la distinction d'excellence technique de la FAO Lors de son intervention aux travaux de cette session, M. Balla a mis en avant la préparation « rigoureuse » des ajustements au Programme de travail et du budget 2026-2027. Il a rappelé à cet égard « le soutien du Maroc à l'approbation de ces ajustements », tout en se félicitant de la réaffectation de 5 millions USD à des secteurs prioritaires, notamment le Programme de coopération technique (TCP), le Codex Alimentarius et d'autres domaines essentiels au mandat normatif et opérationnel de la FAO, l'objectif étant de renforcer l'appui direct aux pays en développement et d'améliorer la performance globale de l'Organisation. M. Balla a, par ailleurs, salué les efforts entrepris pour accélérer la transformation numérique, renforcer la durabilité environnementale et améliorer la gestion axée sur les résultats, mettant l'accent sur l'importance d' »une FAO moderne, efficiente et orientée vers l'impact ». Lors de cette conférence, le Conseil planchera sur la réforme de l'Organisation, les moyens visant à améliorer sa gouvernance et ses modalités de travail, en vue de renforcer son efficacité et sa capacité à répondre aux défis mondiaux de sécurité alimentaire. Les débats de cette session, qui intervient dans un contexte mondial marqué par la pression sur les marchés alimentaires et les effets aggravés du changement climatique, s'inscrivent dans le cadre plus large de l'initiative ONU80, visant à moderniser le système des Nations-Unies et à adapter les institutions onusiennes aux réalités et exigences des prochaines décennies.