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Gouvernement : Motion de censure ou d'avertissement?
Publié dans Le Soir Echos le 20 - 04 - 2010


 
 
(Suite de la page Une)
…Mais dans les faits, aucun parti dans l'Hémicycle n'a les coudées assez franches pour s'embarquer dans une telle aventure. Le jeu des coalitions est primordial pour la réussite de la très délicate manoeuvre.
A la première Chambre, le groupe PAM compte 55 députés. C'est loin de représenter une réelle menace pour Abbas El Fassi. Le Tracteur est la deuxième force politique depuis la décision du RNI et l'UC de constituer un même groupe. «La question qui se pose, est-ce que le PAM est prêt à assumer les conséquences d'une grave crise politique en présentant une motion de censure?», s'interroge le politologue Youssef Belal. «C'est juste de la rhétorique pour s'attirer l'attention des médias, de l'opinion publique et, par la même occasion, faire de la pression sur le gouvernement. Réussir la motion de censure n'est pas une mince affaire. Une entreprise qui n'est acquise que par la majorité absolue des voix, c'est-à-dire les deux tiers des députés à la première Chambre du Parlement», explique l'universitaire.
Les ténors du Tracteur ne cessent de réitérer que, pour eux, l'alliance avec la Lampe est une ligne rouge à ne pas franchir.
Notre interlocuteur souligne que «la motion de censure est l'acte le plus important de défiance que tout gouvernement redoute dans un système parlementaire accompli même si le nôtre ne l'est pas encore». Et de rappeler l'initiative des partis de l'opposition (USFP, PPS, USFP et la défunte OADP de Bensaïd Aït Idder) du temps de Hassan II (1990) qui avaient déposé une motion de censure contre le gouvernement de Karim Lamrani. «Ces formations politiques savaient, pertinemment, qu'elles ne pouvaient renverser le gouvernement mais c'était un message politique adressé au pouvoir plus qu'autre chose». Le régime, à l'époque, a bien assimilé le message, donnant naissance à la grande ouverture sur l'opposition avec  deux événements clés: la Constitution de 1996 et l'Alternance de 1998. Si l'opposition, à cette époque, avait osé adopter le même langage. Pour mémoire Fathallah Oualalou, le président du groupe parlementaire de l'USFP, et son homologue, M'Hamed Khalifa, de l'Istiqlal avaient vivement critiqué l'action de l'équipe Lamrani. Ce qui est loin d'être le cas, aujourd'hui. Entre le PJD et le PAM, c'est le «je t'aime, moi non plus» qui prévaut. Les ténors du Tracteur ne cessent de réitérer que, pour eux,  l'alliance avec la Lampe est une ligne rouge à ne pas franchir. Dans ce cas, toute fin heureuse de la motion de censure doit impérativement s'appuyer sur les partis de la majorité. De l'absurde sous d'autres cieux mais qui est plausible sur l'échiquier politique national. Preuve en est l'élection de Mohamed Cheikh Biadillah, le Secrétaire général d'un parti de l'opposition à la présidence de la 2e Chambre des conseillers. On s'en souvient, des voix des partis de la majorité se sont portées sur la candidature du SG du PAM. Un acte de défiance de la décision de Abbas El Fassi de soutenir Benkaddour, pourtant membre de la majorité.
Chambre des conseillers
L'option de la motion d'avertissement
Si la motion de censure est tout sauf une sinécure, du fait qu'elle requiert l'adhésion des deux tiers des députés, le recours à la motion d'avertissement paraît, sachant la configuration actuelle de la Chambre des conseillers, une perspective plus plausible. L'article 77 de la Constitution stipule qu'elle «doit être signée par le tiers au moins des membres de la Chambre des conseillers. Elle doit être votée à la majorité absolue des membres composant la Chambre. Le vote ne peut intervenir que trois jours francs après le dépôt de la motion. Le texte de l'avertissement est immédiatement adressé par le président de la Chambre des conseillers au Premier ministre qui dispose d'un délai de six jours pour présenter, devant la Chambre des conseillers, la position du Gouvernement sur les motifs de l'avertissement». Le PAM à la 2e Chambre est mieux positionné pour mener cette initiative. Il n'y manque pas d'atouts. Son principal adversaire, en l'occurrence le PJD, n'a officiellement aucun siège. Seul l'UNTM, son bras syndical, compte trois conseillers. Les partis de la gauche de leur côté, ne sont guère mieux lotis pour défendre la majorité du Premier ministre Abbas El Fassi.


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