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Ramadan et maladies chroniques ne font pas bon ménage
Publié dans Le Soir Echos le 22 - 07 - 2013

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Cardiopathies, accidents vasculaires cérébraux, cancers, affections respiratoires chroniques, diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, maladies neurologiques…., la liste est longue. Les maladies chroniques ou infections à longue durée nécessitent dans la plupart des cas un suivi à vie car évoluant généralement vers un stade plus grave. « Les traitements administrés stabilisent, freinent l'évolution des maladies chroniques », précise Dr. Jean. P. D. Dione du Centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat. Au Maroc, les chiffres le révèlent, les maladies chroniques sont présentes. A titre d'exemple, 33, 6 % des Marocains sont hypertendus, le diabète également ne cesse de se répandre. Nécessitant un suivi rigoureux, cependant, quelle démarche doit-on adopter en période de Ramadan lorsqu'on est diabétique, hyper ou hypotendu, lorsqu'on a des calculs rénaux, on souffre de maladies cardiovasculaires ou d'une quelconque maladie chronique ? « Dans tous les cas, la décision de jeûner ou non doit être personnalisée. Le médecin traitant conseillera le sujet malade sur la base de plusieurs facteurs. Il devra évaluer tous les risques et l'impact qu'aura le jeûne sur l'évolution de la pathologie. Plusieurs aspects devront être pris en considération », indique Dr. Dione.
Diabétiques, vigilance !
Il se propage de manière fulgurante, en atteste les derniers chiffres révélés lors du récent colloque international tenu à Rabat. 10 % de Marocains souffrent, à ce jour, de diabète. Dès lors qu'il s'agit du diabète de type 1, insulinodépendant, il est déconseillé de jeûner, souligne Dr. Dione, car « la prise d'insuline, 2 à 3 injections par jour, pour faire baisser le taux de glycémie nécessite une alimentation, ce qui écarte toute possibilité de jeûner. On retiendra, en général, que les diabétiques de type 1 ne peuvent pas suivre le Ramadan ». Par contre pour les type 2, non insulinodépendants, « si le diabète n'est ni trop déséquilibré, ni trop compliqué, le sujet peut envisager de jeûner en respectant son traitement avec une prise matinale ou le soir après la rupture ». Cependant le médecin met en garde les diabétiques autorisés à remplir ce pilier de l'Islam, contre les risques de déséquilibre glycémique. Dans ce sens, il préconise de rompre immédiatement son jeûne dès qu'on s'aperçoit que le taux de glycémie est inférieur à 0,7 ou qu'une autre infection s'associe à son diabète. Aussi, il est fortement recommandé de boire en abondance à la rupture pour parer contre la déshydratation, surtout en cette période de forte canicule.
Insuffisants rénaux, hyper/hypotendus, malades cardiovasculaires...s'abstenir !
Touchant une importante frange de la population, les calculs rénaux ont fait l'objet de plusieurs études. Parmi ces recherches, précisément certaines ont même porté sur l'impact qu'a le Ramadan sur cette pathologie. Il a été démontré que le jeûne favorisait les calculs rénaux. L'explication est simple : le jeûne implique une assez longue période sans hydratation. Sur la base de ce constat, « nous déconseillons aux sujets porteurs de calculs rénaux de jeûner. S'il arrive que certains soient autorisés à le faire, ils doivent boire suffisamment, voire abondamment après la rupture en guise de compensation », précise Dr. Dione. Ces mêmes recommandations sont adressées aux insuffisants rénaux, encore plus exposés et où la déshydratation est un facteur d'aggravation. Ce qui implique également une stricte interdiction de jeûner. Dr. Dione souligne qu'« il est très rare et même assez exceptionnel qu'on les autorise à jeûner. Pour ceux qui en sont au stade de dialyse ou qui ont d'autres pathologies associées, le jeûne est carrément contre-indiqué ». Une autre catégorie de personnes figurent sur la liste des abstenus. Il s'agit des hyper ou hypotendus et des sujets souffrant de maladies neurologiques et cardiovasculaires. Formel, Dr. Dione explique que « ce sont généralement des malades âgés et tarés, donc logiquement le jeûne ne leur est pas conseillé », avant de donner quelques conseils à l'endroit des éventuels jeûneurs. Ces derniers ne devront surtout pas omettre de boire beaucoup d'eau, d'équilibrer au maximum leur alimentation, ne pas se gaver en voulant rattraper les repas sautés.
Aussi, il est important de prendre un dernier repas léger car un dîner copieux ne favorise guère le sommeil. Enfin, pour ceux qui sont sous traitement, le respecter et l'adapter aux heures où il est permis de manger et ne surtout pas hésiter à interrompre le jeûne à chaque fois qu'un petit souci de santé intervient.


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