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Nabil Benabdellah, enfin un poste !
Publié dans Le Soir Echos le 01 - 06 - 2010


 
Sans surprise, Nabil Benabdellah est le nouveau secrétaire général du PPS. Une élection qui s'est effectuée hier lundi dans la matinée. 332 voix des membres du comité central se sont portées sur la candidature de l'ancien ministre de la Communication contre 243 au profit de Saïd Saâdi alors que  Adelhafid Oulalaou, n'a récolté que deux misérables voix. Saâdi n'aura pas l'occasion de « mouiller le maillot », selon son expression, pour son parti. L'ancien ministre de la Communication, avant même le début des travaux du 8e congrès du PPS, était largement donné favori. En effet depuis son limogeage du poste d'ambassadeur du Maroc en Italie, l'été 2009, seul le secrétariat général du parti était à la portée de sa main. Lui qui était à la recherche d'une tribune à sa mesure, la succession d'Ismaïl Alaoui le contentera-t-elle ?
L'euphorie des premières heures passées, le nouveau patron des camarades, ou du moins ce qu'il en reste, a décidément du pain sur la planche. Les défis ne manquent pas. Comment redonner un second souffle à un parti en net déclin ? Aux élections législatives de 2007, le PPS n'a eu que 17 voix. Ses principaux ténors dont notamment Ismaïl Alaoui, à Taounat après l'échec de Salé en 2002 et le même Nabil Benabdellah, à Témara, n'ont pu recueillir les voix nécessaires pour avoir le sésame donnant accès à la Chambre des représentants. C'est le véritable talon d'Achille de ce parti dont les leaders ne jouissent pas de la légitimité populaire. Un handicap qui corsète toute velléité de réformer le parti de l'intérieur à de simples voeux pieux sans lendemain. Idem pour toute  demande de réformes politiques ou institutionnelles des rouages de l'Etat ou encore de lancer des appels à un nouveau pacte entre la monarchie et les partis démocratiques. 
Aux communales du 12 juin 2009, le PPS a récolté un score bien en deçà de ses aspirations. Avec seulement 1.102 sièges soit seulement 4%, le parti du Livre occupait la 8e place. Rien à voir avec les 6.015 du PAM, soit 21,7%. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, le PPS a été contraint de faire face à une hémorragie au sein de ses rangs. Ses élus séduits par les appels du PAM ont préféré quitter le navire, c'est le cas notamment de Mernessi à Fès et Boudera à El Houceima. Le parti en a pris un sérieux coup. Pour tenter de colmater les fissures, le PPS a entrepris une série d'alliances pour au moins reconstituer son groupe à la 1re Chambre. Chose faite avec l'incorporation de députés du PT (Parti travailliste) de Abdelkrim Benatiq et du FFD de Thami El Khayari. Une initiative qui a donné par la suite la proclamation de la naissance d'un pôle démocratique qui n'a pas fait long feu. Et pour cause, le PT a recommencé à flirter avec le grand frère l'USFP au vu et au su du PPS. C'est dans ce contexte apparemment morose que Nabil Benabdellah prend le gouvernail du PPS. De son passage à la tête du ministère de la Communication, il a laissé de bons souvenirs. 
C'est dans ce contexte apparemment morose que Nabil Benabdellah prend le gouvernail du PPS.
Par ailleurs, le 8e congrès du PPS a élu dimanche les 676 membres de son comité central, une nette augmentation par rapport aux 500 lors du 7e congrès. Une entorse aux voeux exprimés par certains ténors du parti qui ont appelé à une réduction des membres du comité central. Il fallait bien ménager les alliés, le congrès du PPS n'y échappe pas.   
Reste que le 8e congrès du PPS qui s'est déroulé les 28, 29 et 30 mai à Bouznika, est un exemple pour les autres partis appelés à renouveler leurs instances. L'élection de Nabil Benabdellah  s'est faite au bulletin secret et à la majorité absolue. La démocratie a primé et le parti n'a pas eu besoin d'une seconde mi-temps à l'instar de l'USFP pour départager les différentes sensibilités individuelles en quête de pouvoir. Une belle leçon de ce petit parti, adepte au consensus. Est-ce là où réside sa faiblesse ? 
Congrès du PPS
Le parti a son conseil de présidence
Comme il fallait s'y attendre, le PPS a désormais son Conseil de présidence. A l'image du Comité central où siègent 776 militants. Le Conseil des sages a été élargi pour accueillir tous les camarades en quête d'étiquette bien particulière au sein du parti, à défaut de se targuer du titre d'élu, de député ou encore de conseiller.  Ainsi, le Conseil de la présidence est composé de 10 personnes : Ismaïl Alaoui, Abdelmajid Douib, Omar Fassi Fehri, Taieb Chkili, Mahjoub Kouari, Abdelaziz Benzakour, Mohamed Grine, Rahhal Zekraoui, Mohamed Benbella et Mohamed Moucharik. Avec autant de personnes, les sages auront du mal à se faire entrendre sur une position commune.  
Numériquement, le Conseil de présidence du PPS c'est plus que trois fois celui de l'Istiqlal où seulement trois personnes siègent : Abdelkrim Ghellab, Aboubaker El Kadiri et M'Hamed Boucetta. D'ailleurs, le parti de la Balance a été le premier à innover cette instance composée de figures historiques du parti.


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