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PARTIE 2 BIS DE LA SAGA STUDENT
Publié dans Le temps le 18 - 09 - 2011


PARTIE 2 BIS DE MME STUDENT
- ?? (Etonnement silencieux de Student !
- Les encadrés, les assujettis, subissent la loi des cadres ! Ce sont eux qui font les réglementations et qui exploitent les gens pour dévier leurs applications, à l'offre et à la demande, en recevant un salaire pour les faveurs ! Ce sont les usuriers des lois ! Des règlements, des jeux de cartes, qu'ils changent au cours de chaque partie !
- Je comprends ta phrase proustienne, que j'ai ponctuée avec peine de mon étonnement… Mais ! Mais, cher ami, je ne partage guère ton point de vue ! C'est de la cécité, Toubib ! Il y a bien des médecins qui sont restés très honnêtes, même s'ils sont mal payés par le Département de la Santé dont tu dénonces l'illustre propriétaire.
- Dites-le lui, à la mégère, Stud !
- Moi, non plus, Mamy ! Les toubibs, c'est un lobby de prédateurs. Des prélats, des prévaricateurs !
- Comme le vôtre, Excellence sionistissime *! Et qui plus est, ce métier se bat pour son existence et ses droits ! Il est dévasté par les usuriers et les…
- Prédateurs !
- Bach ârefetiha ? Par les prédateurs, les infiltrés et les charlatans ! Notre corporation fut la plus résistante de toute, avant de céder sous les coups de buttoir d'un système de purification ethnique*, exterminateur des médecins ! Avant sa liquéfaction par les mœurs devenues la routine et les contraintes hypomorales* sur des gens en souffrance, pour leur extorquer, injustement, des honoraires, indus !
- Hypomorales ? What is it, My Doc?
- C'est un autre néologisme de son cru, Prince ! Comprendra qui pourra !
- C'est un autre masque que tu prends pour cacher avec pudeur et crainte la pourriture de la société dans laquelle tu vivais. Ce n'est pas un peu tard ? Tu critiques ta société, be essbaêe tehte el cacha* ? Parle plus franchement mon vieux ! Ici et maintenant. Attaque. Chope-la. C'est la Résurrection !
- Après l'Apocalypse, la smala des Cavaliers, Hagog et Magog, le Messie, le Mehdi et tout le brouhaha, on est tous vivants ! Le bon Dieu a tenu parole ! Le tsunami du clairon final a tout emporté. Et nous voilà ressuscité….A la surprise des incrédules !!
- De retour, sur cette place du grand jugement, personne ne peut rien contre toi, Maidoc, même les Boulisses, le Mokhezen et la Dakhâlya* ! Ici, tu es sauf ! Libère ton verbe et tes paroles, Toubib ! Khté we seb bhal îbade Allah ! Chghâ yatra gaê ?
- Fussent-elles fausses et tendancieuses, Mamy ? Il ne va plus s'arrêter, il va m'empêcher de parler ! Et le service d'ordre va nous ramasser à cause de lui !
- Non, Lalla Student, j'use de tournures et non de pléonasmes, pour ne pas répéter les mêmes antiennes, afin d'incruster dans l'esprit du lecteur, des nuances et non des partis-pris !
- Anciennes ou antiennes ?
- Il veut dire le même refrain, Prince !
- Ragots stériles et radotages ! Tu profites, 200 siècles après le Printemps Arabe et les manifs des sous-développées, pour te délier la langue, à nos dépens. Haye, haye ! Au lieu de nous laisser faire des prières pour que le bon Yahvé nous pardonne !
- Toi, Prince, Tu es sacré, bon. Tu fais partie de la famille, de la nomenklatura du bon dieu, OK. Il t'a déjà pardonné. Il y a un trône qui t'attend sur les fagots.
- Tu vois, tu vois, Mamy, cet impudent, khechou el habche* ! Et dire qu'un jour, dans son cabinet, il a osé me soigner ! Sans prendre de gants !
- Et je continuerai encore, si Madame le permettait !
- Arrêtez messieurs ! On n'est pas venus ici pour entendre vos chamailleries lassantes, ni vos doléances ! Déjà qu'il y a ce bruit de souk impossible !
- Il ne peut pas parler plus simplement ? Il faut qu'il se montre, le Docteur, même en parlant sur la place Tahrir de la Résurrection. C'est un Baltagui ! Pauvres lecteurs ! Tu les agresses par ta propagande, tu les dopes, tu les formates, tu les bourres, tu les endoctrines, tu les tue ! Et tu nous barbes, à pleins tubes ! À tous les temps et sur tous les modes !
- Mme Student écoute STP, assez aussi mon Prince, SVP ! Ce n'est plus un tabou de parler franchement des prévaricateurs, de la concussion et du népotisme usuraire et de les appeler de leur nom : la Corruption ! Ça ne l'est plus depuis belle lurette dans mon pays. Et pour ta gouverne, Prince à six branches, ça a été dénigré par la plus illustre des autorités, le Roi !
- Tu exagères, même ici ! Quel souffle ! Tu continues à batailler et à militer même après ta mort. Dit Student qui regardait ailleurs dans la direction de la supposée Yasmina Baddou et des ministres défunts. Elle avait une nostalgie pour ce département qu'elle avait occupé quand il était simple ‘'Direction de la Santé'', à l'époque du Général Lyautey…Son cousin !
- Et pourtant, tu n'avais ni clinique pour te rendre aussi névralgique et susceptible. Sinon aussi insolent qu'ostentatoire à l'égard de notre bonne avocate de ministre.
- L'indoctoresse*, dieu ait son âme était devenue indélicate. Elle avait fait fermer les cliniques privées ! Cà m'avait sorti de mes gonds ! Et de ses fans ! Je l'admirais, pourtant, tu sais ?
- Je sais ! Les cliniques fermées ou celle à vendre, peu t'importe, tu n'y allais jamais, te contentant de confier tes malades de loin. Comment expliquer cette passion pour rejoindre le Lobbie ?
- Seule ma honte fait circuler mon sang ! C'est ma réaction, posthume, face à son affligeante arrogance ! Sans aucun regret ni démission réactionnelle de sa part: 20 médecins furent roués de coups. Et d'un coup, une salve de têtes coupées et une valse de mutations dans les rangs de ses délégués! Puis l'entrée des étrangers et la vente du patrimoine médical aux étrangers, médecins ou simples blanchisseurs, avec l'intégrale du vivier des malades marocains…Une véritable reddition pro coloniale !
- C'est une opération de propreté par le vide. D'autre part, ce n'est pas beaucoup pour des marcheurs, dont le nombre menaçant était à deux pas de la révolution printanière arabe !
- Malgré la symbolique blouse blanche qu'ils arboraient, ils furent bastonnés, tabassés, sans répit ni retenue ! Où est le respect dû aux médecins ? Vingt fracturés, 20, avec comme résultat, un coma et disait-on, un mort.
- De simples bruits, vieux de 200 siècles ! Non, merci ! Mais, ce n'est rien devant la Libye ou la Syrie ou le Yémen, a Si Tbib !
- El hamdou li Allah âla bladna ! Qu'est-ce qu'elle est devenue maintenant après la fin du monde ? Ma patrie, ma ville trouée, mon vieux cabinet…
- Les émeutes sont des révolutions à minima et l'Etat doit garantir la sécurité des gens ! Je disais, qu'en plus du dégout des régisseurs et du pays, ils allaient entrer de plein pied dans l'opposition, le syndicalisme et les révoltes.
- Le radicalisme ?
- C'est vers quoi, les indélicats ont poussé les jeunes médecins de l'époque. Une caste typiquement royaliste jusqu'alors, un bastion traditionnel de la monarchie !
- Dieu sait la part de vérité, Mamy ! Il faudra vérifier tout cela, ici !
- Elle a fait ça toute seule, la divine créature ? Maidoc !
- Dopée de zraouettes* fracassières*, dirigées sur ses médecins, venus par milliers manifester pacifiquement, en blouses blanches…
- Ah !
- Elle a commis des erreurs politiques et tactiques. Surtout envers son Parti et contre ceux des alliés ! En plus de la déception des électeurs et des sympathisants.
- Mais il faut pardonner aux morts ! Toubib !
- Toubib, comment fais-tu pour te rappeler tout ça et nous en baver, alors que ça n'intéresse pas Israël ! Moi, je veux prier pour mon pays ! Je veux chercher mes aïeux prophètes pour intercéder…Tu nous empêches d'aller les trouver. Va lui casser la gueule à ta maîtresse, et lâche-nous les sandales ! Encore que ce n'est peut être pas sa projection hologrammique à ta lubie !
- Les basques, Dave !
- Tu as mille fois raison Prince. J'en garde juste le mauvais souvenir ! Elle m'a rendu malade, pire qu'un amoureux éconduit. Je Garde malgré moi, une exhalaison pérenne et mortelle ! Juste assez de haine et de tourments pour la ressusciter en 3D ! Afin de la sanctionner ! Virtuellement ! Je dois la réhabiliter !
- Par simple esprit de vengeance, tu ressusciterais les morts ? Ici aussi, tu délires, mon pote ? Se moqua David. La fin du monde ne t'a pas changé.
- Mes amis, la haine est détestable. C'est une passion, négative, qui amoindrit, qui occupe et qui entrave la vie en lésant la personnalité. De plus elle n'est pas le moteur idéal de l'action, aussi vengeresse soit-elle.
- Alors, il faut savoir pardonner et taire sa révolte intérieure, Mamy ?
- Tu plaisantes Prince ? La colère est le vrai accélérateur du rétablissement de l'ordre par une meilleure justice ! Toi qui as lu Nicolas Machiavel, Prince d'Israël, tu devrais le savoir.
- Tiens on ira le rencontrer, il va donner une conférence publique ce soir, sur Bush-Saddam et leurs impacts sur la politique mondiale…
- Sans blagues ! Tu te moques de Maidoc. Et si c'est vrai, comment le sais-tu, Mamy ?
- C'est intuitif David. Ici on entend tout le monde et les infos nous pénètrent pour ressurgir au besoin…
- Madame Student, écoute-moi !
- Méfie-toi Mam ! Il va te chanter le tube de ‘‘Aïcha'' comme Cheb Khaled et t'envoûter pour t'entraîner, loin de moi. Reste, je suis seul !
- David, écoute-moi !
- Pas moi, vade retro satanas ! Je n'aime pas les plaisanteries entre hommes et enfants…
- David, Student, pour reprendre la discussion, SVP !
- On a toute l'éternité !
- Pour cette question à propos de la colère et la vengeance, il y a deux situations aux vertus contraires. Pardonner quand on est faible et incapable de revanche et puis se taire. C'est une question d'impuissance ou de lâcheté, voire d'intérêts supérieurs existentiels. Ou, pardonner quand on est puissant et capable de vengeance. C'est alors une question d'élévation morale, pour l'individu et autant pour la société qui pratique cette tempérance et cette retenue dans le but non pas de sévir ou de venger, mais de rééduquer, en obtenant justice !
- Seulement, ces deux conduites sanctionnent mal en laissant l'avantage aux coupables qui se complaisent dans l'incapacité de la morale et son hésitation à rendre le mal pour le mal.
- Quand on sent une injustice il faut la juguler, c'est le rôle de la justice et l'essence de la suprématie du droit ! La justice doit tirer sa force et son droit de la Loi du Talion. Dit fermement David Salomon, sur un ton assuré !
- Ce sont les sentiments de haine qui recréent les morts, Student ! Et puis, tu vas me rendre malade, à force de ne pas croire à la justesse de ma cause et de mes ressentiments.
- Mais, il n'y a plus de cause. Plus de problèmes Doc ! Les jeux sont faits. Nous sommes dans l'Au-delà…Réveille-toi tout est fini nous sommes finis. Nous ne sommes pas de chair, nous sommes des représentations d'une autre nature, vibratoire, avec l'aspect de chair humaine. Nous sommes tous morts, réveille-toi ! N'est-ce pas, Mamy ! Etant la plus âgée, tu es la plus morte d'entre nous !
- Arrêtez, Altesse ! Maidoc, Ok pour une âme de poète, pour la stimuler et la faire produire. Et l'on peut admettre que les ressentiments, tout comme l'amour, puissent avoir une force de vie et de mort, dans un texte, dans un rêve, mais pas pour ressusciter réellement les morts ! Elle ne te doit rien, pour être là, la vraie Baddou. Alors cesse ton bagou, mon pauvre Bassou !
- Surtout si on est soi même mort, comme c'est leur cas, Mamy !
- Dan, Danny !
- A moins de pousser, toi l'artiste, dans le délire fou, le plus fou et te soustraire à la simple réalité, à la raison tout court ! Une illusion psychotique hallucinatoire…Hein Mamy, c'est ça ? Reprit Daniel dans la foulée.
- Ta gueule, Prince ! Je la ressuscite, je l'indexe, je l'interpelle, par esprit de justice et de vengeance !
- Goul telaêlek rechouq âliha, al afrite !
- Mais elle n'est plus responsable de ce Ministère. Ni de quoi que ce soit ! Tout comme toi. Pourquoi veux-tu la harceler outre-tombe et dans l'Au-delà ? Tu es un enquiquineur ou un inquisiteur ?
- Les deux ! Elle en est justifiable et justiciable !
- Doc, tout a pété. Il n'y a plus ni santé, ni hôpitaux, ni état, ni Terre, ni mystère, ni ministère, tout est clair !
- Haquili* ! Es-tu sûre que la mort nous délivre de nos responsabilités passées ? C'est au contraire, ici et maintenant, le meilleur audit, le tribunal le plus objectif, pour rendre justice et passer au crible les mémoires et les responsabilités, sans les interventions de l'argent ni du makhzen ou du pouvoir !
- Mais ce n'est pas vrai ! Tu as perdu la mémoire, même ici ! Tu n'as pas recouvré ta mémoire, comme nous autres, on dirait ! Ni retrouvé tes souvenirs passés ! Tu parles de haines et de rancunes, alors que tu l'aimais cette bonne Dame.
- Je ne peux pas m'en cacher ! Je l'appréciais ! J'avais besoin de muse ! C'est autant pour moi, ton beau témoignage.
- Tu ne ferais pas dans l'ambivalence des fois ou dans le sado-masochisme, par hasard ? Je me souviens de ton bagout pour elle, quand je l'ai aidée pour la former pour le job afin de restructurer le Ministère où elle venait de débarquer, à la stupéfaction de tous ! On avait écrit tout un chapitre dessus dans ma « Chronique ».
- « Ma chronique différée » !
- Notre « Chronique, du temps qui passe »…40 chapitres dont plusieurs avortés à cause de toi, le scripteur, qui ne me donne jamais assez de temps ! Et qui refuse de me publier...
- Si, si c'est OK ! Tu es Madame Student. Ma muse et la cousine du Général Lyautey. Moi, Je suis, moi ! Simplement…
- ‘' En plus beau, ce matin !''
- Merci, tu te rappelles de ça aussi ! À 90 berges, tu as baisé ton Alzheimer ! Excusez-moi, les enfants !
- Mamy, c'est odieux : ce vocabulaire et inepte devant Moi ! Et puis, il dit tout ça alors que les anges d'Elohim nous surveillent et nous jugent.
- Je ne suis pas sa censure, Little Darling !
- Quittons-le, ce Maidoc et allons chez mes amis et fidèles sujets Israéliens ! Leurs médecins, leurs gens, ne sont pas aussi grossiers !
- Oui, Mondoc, tu disais ?
- Ça, tu t'en souviens, je te l'avais confié ! C'était ma petite fille, Nour, qui me m'avait dit un matin !
- La vérité sort de la bouche des enfants, Maidoc !
- Tiens, tu parles arabe mieux qu'avant, mon bon Prince d'Israël ?
- Merci Mon-Doc ! Je préfère t'entendre parler ainsi.
- Et en plus poli encore ! La monarchie te va très bien ! Tu gouvernes encore la Palestine ? Il n'y a pas eu de printemps arabe en Israël depuis ?
- Hay! Ach had el fal a shid el machlem*? Tu te sens bien, a Sid Tbib? Divination ou diagnostic ? Non, c'est un sort que tu nous jettes, sorcier !
- Non, je me sens plus revigoré, plus jeune, quoique je n'aie ni montre ni miroir en face de moi, pour vérifier.
- Je suis tes yeux, Maidoc ! Fit la Student, en oscillant lascivement le torse comme pour souligner de son corps, les sentiments et la belle phrase, qu'elle vient de m'écrire en ce jour de Résurrection ! Vous en êtes témoins, Lecteurs !
- Sans blague ! J'ai déjà entendu ça quelque part. Mais je ne peux me raser, simplement en te regardant, ma chère. Et puis, je vois que tu es toujours flanquée du prince David-Salomon, le 60ème. Je vois là que tu traines jusqu'ici, son karma ! Est-il devenu ton garde corps ? Ou vice versa ? ! A-t-il fait un stage chez nous ?
- Ok Maidoc, ça va ! Tu as retrouvé toutes tes facultés ! En principe, selon les Ecritures Saintes, nous nous réveillons dans de beaux corps.
- Certains dans de beaux draps ! Dommage qu'ils doivent aller en enfer…Je songe à ce tableau de Noureddine El Fidali, ‘'La faim du monde'', représentant de dos une superbe créature, de couleur chocolat.
- Ce n'est pas ta ministre que tu voyais dans sa tenue d'Eve sur ce tableau de l'époque, postérieure ?
- Elle fondrait ici, si elle était vraie. Elle et ses admirateurs ! On aurait pu les épargner ces beautés ! On aurait pu reprendre les choses et ne pas les laisser se perdre dans les flammes ! Si belles, ça fait de grosses pertes, toutes ces femmes condamnées aux flammes ! Il faut réviser le statut de ces créatures de rêve et de félicité. A mon sens, il faut considérer l'admiration qui leur est vouées par leurs admirateurs et évaluer tout cet amour, physique ou platonique, comme des prières à Dieu. L'amour qu'on leur porte, ce sont des louanges indirectes et fortes au Seigneur, leur Créateur.
- Tous ces hommes ! Toutes ces femmes ?
- Oui ! Elles n'ont pas façonné leurs corps. Quelles que soient leurs forces, leur santé, leur esthétique et leur beauté. Il est leur auteur !
- Passons !
- Mais, que fait encore cette dame avec les ministres de la Santé ? et ces milliers de badauds autour d'eux ? Ettaçallout hada* ! Quelle audace ! Je vais aller les saluer et voir ce que raconte leur aguichante et pimpante nouvelle recrue ! Je vois des doyens respectables qui vont en avoir l'eau à la bouche, malgré leurs nombreux pèlerinages.
- Non, non ! Bien sûr que c'est elle. Je la reconnaitrais entre mille ! Je ne te lâcherai pas d'une semelle, cette fois-ci, Maidoc !
- Tu es jalouse, Mame Student ?
- Zut, nous sommes pieds nus !
- Pas seulement des pieds ! Tu t'es regardée…
- Ouille ! Même pas un chandail ou une sortie de bain !
-Même pas un slip !
- Mamy, j'ai honte.
- Le Prince d'Israël est nu ! Israël est défait !
DR IDRISSI
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Le comptoir
La résurrection des dieux- partie 3


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