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Histoire des Lions : Lions touchés, Lions coulés...
Publié dans Lions De l'Atlas le 13 - 10 - 2009

Faut-il toucher le fond et y rester une bonne période pour espérer prendre un nouveau départ ? En ce qui concerne notre football, c'est bien ce triste constat qui entrevoit l'espoir de jours meilleurs.
Ce n'est pas la défaite ou la disqualification en soi qui a précipité notre football au fin fond du marasme mais c'est cette anarchie structurée ou chacun empiète sur le travail de l'autre sans aucune impunité. Le supporter se pose des questions et cherche les réponses dans cet espace ténébreux dans lequel les acteurs principaux se renvoient les responsabilités. Tout est noir et vide dans ces méandres et l'horizon ne fait apparaître aucune lueur d'espoir et aucune étincelle capable d'éclairer le supporter en quête de vérité. Inutile de le baratiner, le 12ieme homme ne pourra pas aller plus loin que ce fond qui fixe la limite du supportable.
Le supporter n'est pas dupe et il ne le répétera jamais assez, ce n'est pas la valse des entraineurs qui résoudra le problème mais bien un changement profond des mentalités et de l'état d'esprit général. La faillite est collective et trouve sa source dans cette anarchie et ces conflits d'intérêts perpétuels entre vautours, staff et joueurs aux caprices démesurés. A cause d'eux, l'équipe nationale touche le fond et s'y accroche telle une ventouse et ce depuis 2004 pendant que les staffs se succèdent sans jamais distinguer la lumière de la surface. C'est pour cela qu'il est plus que temps de remercier les joueurs à crampon pistonné qui s'enlisent dans cette situation en l'entretenant à bon escient sans jamais voir le reflet de la triste image qu'ils véhiculent.
Loin de LDA l'idée de défendre le quatuor actuel qui a accepté de plonger dans les gorges profondes sans mesurer réellement l'importance des conflits qui plombent l'ambiance au sein de l'équipe nationale depuis plus de 5 ans. Désarmés, nos quatre mousquetaires ont commis plusieurs erreurs tant au niveau des choix qu'au niveau de la gestion du groupe "stars". Le discours fédérateur et rassembleur de Moumen n'a malheureusement pas eu le résultat escompté malgré la présence et le soutien de deux requins du football national en la personne de Nordin Naybet et Mustapha Hadji. Il a fallu que certaines décisions tombent pour qu'une nouvelle situation conflictuelle éclate à cause , encore une fois, du comportement capricieux de nos footballeurs pros qui, à l'instar de Dirar, contestent les choix du quatuor et boudent l'équipe nationale pour flatter leur égo... On n'est pas prêt de quitter le fond.
Dès lors, comment retrouver le chemin de la lumière alors que nos tendres professionnels ne se comportent pas en tant que tel ? Youssef Hadji, M'bark Boussoufa et Jamal Allioui font leur Dirar en s'insurgeant, à tort ou à raison, contre la décision de Moumen et ses acolytes qui ont décidé de les envoyer dans la tribune! Le comportement De Boussoufa, qui refuse de monter au jeu parce que l'équipe nationale affichait trois longueurs de retard, pénalise davantage les supporters que le staff techinique. ! Allioui qui récite par coeur un dicours cru voir insultant ne défend pas la cause nationale mais plutôt sa propre cause. Des réactions condamnables d'autant plus que les incidents, survenus la veille du match, ont annihilé tout le travail de consolidation effectué une semaine auparavant.
D'un autre côté et à décharge des joueurs pointés du doigt, Comment expliquer ou justifier la réussite de la tournée de Moumen en Europe si celui-ci n'a aligné que 2 joueurs sur les 8 rencontrés lors de son périple. ? Le sélectionneur national avait eu un long entretien avec Boussoufa et Hadji, il leur avait promis une place de titulaire en échange de leur soutien pour motiver la troupe. La colère de nos deux lions est compréhensible surtout pour Hadji dont le frère avait honoré la délégation Marocain par sa présence symbolique. La frustration de Youssef devait être énorme mais un professionnel expérimenté comme lui devait accepter le choix des sélectionneurs afin de préserver le groupe de toute tension nuisible à l'entente générale. Il aurait pu régler ses comptes après la rencontre. Idem pour Boussoufa qui a refusé de remplacer Mahdoufi...
Habitué aux déclarations sulfureuses, Jamal Allioui a crié à la conspiration en s'insurgeant au sujet de sa non titularisation, son remplacement par Benzoukane, sorti de nulle part et propulsé dans un match crucial sans aucune référence internationale à ce niveau, insite l'observateur à se poser des questions sur ce choix pour le moins étrange. Cela dit, le sage de Sion "Allioui" a oublié qu'il fut également parachuté de nulle part pour remplacer le forfait de Basser sans pour autant avoir les matchs suffisants dans les jambes. Sa dernière déclaration n'est pas fortuite car elle reflete le conflit d'intérêt entre conseillers qui s'entretuent à coup de déclaration, de machination et de surenchère… Ces nigauds rodent à nouveau autour de l'équipe nationale, il est donc normal d'assister à cette nième crise du football Marocain surtout lorsqu'on connait le rôle qu'ils jouent dans cette valse interminable d'entraineurs.
Que dire alors de l'intervention de Nordin Naybet qui, mécontent du rendement de Mounir El Hamdaoui, a tout simplement réclamé son remplacement à la mi-temps !! Et voila qu'on découvre qu'on avait une 5ieme tête pensante comme si les 4 autres ne suffisaient pas !! Ce respectable membre fédéral a tout bonnement outrepassé les compétences que lui octroi son statut, son influence est aussi condamnable que l'attitude hautaine de nos pros. Avec tout le respect qu'on doit à sa personne, Naybet n'avait pas à se mêler du travail qui incombe au staff technique, une preuve que l'anarchie est à tous les niveaux…
Ira-t-on plus loin que le fin fond ? Une chose est certaine, on ne peut pas vivre pire humiliation que celle vécue depuis 2004, le paroxysme a atteint sa limite depuis quelques années. Nous stagnons dans les profondeurs et baignons dans une eau trouble qui nous empêche de désigner les vrais responsables de nos débâcles successives, ceux qui soit disant évoluent dans des grands clubs et qui n'ont de grands que ce que nous leur attribuons par naïveté ou idolatrie.
Nous pouvons remonter à la surface et resortir la tête pour renouer, à nouveau avec la culture de la victoire. Pour cela, il faut procéder exactement comme en 1979 après les débâcles successives de nos seuls et uniques Champions d'Afrique :
- Désigner les vrais responsables et les chasser définitivement de l'équipe nationale.
- Instaurer une discipline de fer ainsi que le respect de la hiérarchie au sein de l'effectif.
- Définir clairement les compétences de chaque composante.
- Promouvoir la formation et donner la chance aux jeunes joueurs.
- Se fixer des objectifs clairs et mettre tous les moyens pour y parvenir.
- Si possible, revenir aux vraies valeurs véhiculées par ce sport, à savoir : Engagement, solidarité, humilité, respect…


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