Walid Regragui en conférence de presse Après la victoire (1-0) contre le Mozambique, ce vendredi 14 novembre au Grand Stade de Tanger, le sélectionneur national, Walid Regragui, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a partagé plusieurs points marquants. Sur le contenu du match Regragui a salué « le contenu proposé par son équipe » : un match avec « beaucoup d'occasions, beaucoup de tirs et beaucoup de rythme ». Il a aussi particulièrement apprécié « l'attitude des joueurs, notamment en première mi-temps », tout en regrettant qu'Ayoub El Kaabi n'ait pas marqué le deuxième but. Sur la continuité dans la manière de jouer « C'est un match qui va dans le sens des derniers : une équipe en bloc bas, qui attend les opportunités... mais on a trouvé la clé encore une fois. On gagne comme une grande équipe. » Sur ses jeunes joueurs, et les débuts d'Anass Salah-Eddine « Je suis content de sa rentrée. Il découvre l'équipe nationale, une nouvelle défense, mais c'est satisfaisant. Je suis toujours compréhensif avec un premier match. Il est jeune, mais il a bien joué. Je veux le féliciter. » Sur le choix de Hamza Igamane à gauche dans un système à trois défenseurs « C'est peut-être difficile pour lui dans ce système à trois. Mais je suis satisfait. Il a participé, il a créé des occasions. On a beaucoup d'options et de profils. À moi de choisir qui va débuter. » Et concernant son rôle offensif : « Rien n'est acté. L'idée, c'est de voir plusieurs joueurs, plusieurs systèmes, plusieurs options. (...) Hamza peut jouer deuxième attaquant ou seul en pointe. J'aime son tempérament, son envie. » Sur Neil El Aynaoui « C'est un vrai joueur d'équipe, avec un gros volume de jeu. Il nous donne le style de Selim Amallah : beaucoup d'abattage, de compréhension du jeu. Quand il est à droite, avec Brahim qui a parfois du mal à se replacer, il remet de l'équilibre. Plus il avance dans l'équipe, meilleur il est. Je suis content qu'on l'ait récupéré. » Sur le manque d'efficacité offensive Regragui admet : « Par rapport au nombre d'occasions qu'on se crée, on ne marque pas beaucoup, c'est vrai. Mais ça dépend des matchs. Il n'y aura pas toujours la même efficacité. Le plus important, c'est comment on trouve les solutions, et on l'a fait pendant 17 matchs. Les supporters veulent plus de buts, je le sais. Mais c'est des cycles : concentration, fatigue... Parfois on marque un, parfois cinq. À la fin, on retient la victoire. Il faut juste être plus efficaces dans la surface adverse. » Sur l'absence de Souffian El Karouani « C'est mon choix. Vous voyez les passes décisives, moi je vois aussi la vie de groupe, et comment ça joue en Afrique. Quand Achraf (Hakimi) reviendra à droite, à gauche on aura plusieurs choix. (Youssef) Belammari aussi est un bon joueur, je vois sa qualité et son état d'esprit. El Karouani ne sera pas forcément absent de la CAN, au contraire. » Sur Omar El Hilali « Lui aussi peut être à la CAN. J'aime son état d'esprit. Il m'a dit qu'il continuerait à travailler, et c'est ce que je veux. » Sur le système de jeu de bloc bas du Mozambique Interrogé sur le style défensif de l'adversaire, il reconnaît la difficulté : « Ce sont les matchs les plus difficiles dans le football. Si je voulais être arrogant, je dirais qu'on est sur 17 victoires de suite, donc ça fait 17 fois qu'on trouve les solutions à ce système. L'idéal, c'est de marquer rapidement le deuxième, mais quand il n'y a pas d'espaces, c'est compliqué. » Il ajoute : « Aujourd'hui encore, j'ai été frustré : quand j'ai vu le penalty, je me suis dit qu'on pourrait marquer, puis en remettre un derrière... mais ça n'est pas arrivé. » À propos de l'approche à la CAN (21 décembre – 18 janvier 2026) « La victoire est le plus important. Il faut arriver à la CAN avec cette mentalité. Si on gagne tous les matchs 1-0, tout le monde sera heureux. »