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Les limites du nationalisme économique
Publié dans L'observateur du Maroc le 10 - 01 - 2013

Le cas de Gérard Depardieu est hypermédiatisé. Cet acteur français a choisi non seulement l'exil, mais le changement de nationalité, parce qu'il a jugé la fiscalité en France confiscatoire. Son cas n'est pas unique. Trop de fiscalité tue la fiscalité. Roosevelt avait imposé un taux supérieur de près de 90%, mais on était en d'autres temps. La mondialisation n'avait pas atteint son niveau actuel et les capitaux américains n'avaient pas autant d'opportunités d'investissement dans des pays plus porteurs de croissance.
La stigmatisation des riches est politiquement et électoralement utile, mais économiquement, elle est inefficiente, sinon dangereuse. De la même manière, l'appel au patriotisme économique relève de la prédication. Le consommateur agit en fonction de son pouvoir d'achat. Il choisit le meilleur rapport qualité-prix quand son portefeuille le permet et le moins cher quand ses ressources sont vraiment limitées. Si les gouvernants usent de ce thème, c'est parce que leurs moyens d'action sont de plus en plus limités. La mondialisation est consacrée par des conventions internationales autour du libre-échange. Elles sont multiples, mais aboutissent toutes à limiter l'action des pouvoirs publics, surtout en temps de crise.
La libre circulation des capitaux, sans homogénéisation des règles fiscales, fait de celles-ci un élément de compétition dans l'attractivité des investissements au lieu d'être un élément de cohésion sociale. C'est en Europe où c'est le plus évident. Réunissant des pays à niveaux de développement différents, avec des systèmes fiscaux très divergents, cette région ne peut avoir une réponse unitaire, un écueil devant toute volonté politique, purement nationale. La seule voie choisie, c'est la diminution de la protection sociale de manière drastique et cela ne suffit pas. L'économie américaine remonte la pente, pas l'européenne engluée dans la contradiction d'une monnaie unique sans Etat fédéral.
L'appel au patriotisme économique est donc un voeu pieux. La stigmatisation des riches est d'un populisme sans effet bénéfique, voire à l'inverse dangereux. La solidarité n'est acceptable qu'en tant qu'effort commun, pour assurer la cohésion sociale en assurant la dignité de tout un chacun, sans égalitarisme castrateur. Ce sont des réalités qui s'imposent à tous, y compris chez nous. Les problèmes sont de nature différente, mais obéissent aux mêmes règles. Plus l'économie nationale sera intégrée au marché mondial, moins les politiques auront de marges de manoeuvre. Il faut le savoir et agir en conséquence pour éviter des désillusions ravageuses.


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