Des chercheurs canadiens auraient mis au point une nouvelle façon d'emprisonner les molécules de gaz, une découverte qui pourrait aider les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), rapporte la presse canadienne. Les membres d'une équipe de l'Université de Calgary affirment avoir mis au point un composé chimique à la fois stable et malléable qui pourrait emprisonner les gaz, un principe qu'ils ont nommé nanovalves moléculaires. Le fait d'emprisonner ces gaz présente des risques avec les technologies actuelles, puisqu'ils doivent être conservés à pression très élevée. Mais les nanovalves moléculaires ne requièrent aucune pression et rendent possible le relâchement de ces gaz de façon contrôlée, en ajoutant simplement de l'eau à température ambiante. Cette technologie pourrait être utilisée pour emprisonner et entreposer le dioxyde de carbone, une méthode dont le gouvernement de l'Alberta prétend qu'elle constituerait une bonne façon d'enrayer les émissions massives de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie. La province de l'Alberta, importante plaque tournante du secteur énergétique, détient les deuxièmes plus grandes réserves prouvées de pétrole (176 milliards de barils) sur la planète, après l'Arabie Saoudite. Cette technique pourrait également être appliquée au développement de piles à hydrogène.