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Libre cours
Publié dans L'observateur du Maroc le 17 - 02 - 2014

«Les crises avec le chaos qu'elles génèrent peuvent être une formidable opportunité pour tout changer en profondeur et mieux s'adapter ». Le propos appartient à Miriem Bensalah-Chaqroun présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). C'était devant le 5e Forum de Paris- Casablanca Round, organisé sous le thème : « Dans le chaos ambiant, le futur est-il déjà là ? » La patronne des patrons, en bonne mère, sait parfaitement que l'enfantement se fait dans la douleur. Parfois des mamans décèdent au moment de donner la vie, parfois ce sont les bébés quand ils se présentent mal, occasionnellement les deux, mais en règle générale l'accouchement est une délivrance qui donne naissance à des femmes et des hommes nouveaux et en bonne santé.
A l'image de la mise au monde de la vie, l'histoire comme les idées évoluent par affrontements, par crises, par guerres, par révolutions... Pourquoi ne pas l'admettre, c'est la première fois que le discours d'un patron, ici une patronne, m'inspire quelque chose qui ressemble à de la poésie en prose. Le chaos peut être fécond, et sa théorie, même si elle n'a été exprimée aussi clairement que très récemment, n'est pas nouvelle et existe de façon ou d'une autre depuis que l'homme essaye de comprendre son univers. Et que l'univers essaye d'avancer. On dit qu'il suffit du battement des ailes d'un papillon au Golden Gate pour que se produise au pole Sud des évènements heureux ou malheureux, sans qu'on en soit certain. Car si les effets sont toujours imprévisibles, mais visibles une fois arrivés, les causes ont la fâcheuse propension à s'évaporer dans des magmas d'explications.
Le chaos pris dans l'absolu renvoie au Big Bang, une giga gigantesque explosion de gaz qui a donné naissance à l'univers et dont on cherche encore à matérialiser le moment précis. On en est pour l'instant, me semble-il, au mur de Plank ou encore à cet image envoyé par le satellite COBE qui a permis de prendre des photos de la naissance de l'univers environ 380 mille années après le Big Bang. C'est dans ces images que l'astrophysicien Georges Smoot a cru voir le visage de Dieu. On sait la belle oeuvre que cette évolution créa et que l'homme, le plus intelligent et le plus cruel des prédateurs, risque de détruire avec ses bonnes intentions qui pavent le chemin de l'enfer : améliorer le monde. En dehors de ça, oui Mme Bensaleh, vous avez raison, « les crises avec le chaos qu'elles génèrent peuvent être une formidable opportunité pour tout changer en profondeur et mieux s'adapter ». Mais avec ce discours qui épouse les contours du darwinisme, je ne suis pas sûr que vous allez vous faire comprendre du chef du gouvernement, un certain Abdalilah Benkirane.


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