47 projets ont été approuvés pour un montant total de 51 milliards de dirhams, générant près de 17 000 emplois, dont plus de la moitié seront directs. Cette décision a été prise lors de la 8e Commission Nationale des Investissements, présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l'investissement. Une dynamique d'investissement territorialisée Les projets validés couvrent un large spectre du territoire national : 23 provinces et préfectures réparties sur 10 régions bénéficieront de ces investissements. Des zones comme Errachidia, Ouazzane, Chefchaouen, Essaouira, Béni Mellal ou encore Boujdour figurent parmi les principales bénéficiaires. « Nous constatons avec satisfaction que la dynamique enclenchée par la nouvelle Charte de l'Investissement continue de produire ses effets sur le terrain, en particulier dans les provinces parfois éloignées des grands pôles économiques », a noté le Chef du gouvernement. Divers secteurs ciblés Les projets approuvés couvrent une vingtaine de secteurs. L'industrie automobile arrive largement en tête, concentrant 54 % des emplois attendus, preuve de son statut de pilier stratégique de l'économie marocaine. Elle est suivie par le secteur de l'outsourcing (9 %) et le tourisme (8 %), démontrant une certaine diversification des moteurs de croissance. D'autres secteurs comme la pharmaceutique, l'agroalimentaire, l'énergie ou encore la métallurgie sont également représentés, confirmant l'orientation multisectorielle des investissements soutenus. Fait notable : cette 8e réunion est la dernière à examiner des projets d'investissement inférieurs à 250 millions de dirhams. À l'avenir, conformément à la loi 47-18 modifiée par la loi 22-24, ces projets seront directement traités au niveau régional. Une réforme qui s'inscrit dans l'esprit de la régionalisation avancée et de la déconcentration administrative. Cinq projets stratégiques validés En parallèle des projets relevant du dispositif principal, la Commission a attribué le caractère stratégique à cinq nouveaux projets d'envergure. Ils concernent des secteurs industriels de pointe tels que l'automobile, la métallurgie, le textile et la chimie. Ces projets seront implantés dans des régions à fort potentiel comme Casablanca-Settat, l'Oriental, Souss-Massa, Fès-Meknès et Rabat-Salé-Kénitra. Cette reconnaissance de "projet stratégique" ouvre droit à un accompagnement renforcé de l'Etat, tant en termes de facilitation administrative que d'incitations spécifiques.