La jeune fille arrêtée a juste 21 ans et poursuivait ses études dans un institut supérieur technique. Elle est soupçonnée d'implication dans la préparation et la planification d'un projet terroriste extrêmement dangereux visant à porter gravement atteinte à l'ordre public. Selon un communiqué du BCIJ, la suspecte a été interpellée à Rabat, dans le cadre d'une coopération opérationnelle et d'un échange d'informations entre la DGST et les services de renseignement français. Cette coordination a permis d'identifier la personne concernée, de surveiller ses projets extrémistes et de contrecarrer son plan terroriste avant qu'il ne soit concrétisé. La même source précise que, selon les premiers éléments de l'enquête, la suspecte s'était déjà engagée activement dans la préparation de projets terroristes, en acquérant des compétences dans la fabrication d'explosifs et de poisons, et en rassemblant certains équipements nécessaires, dans le but de mener une attaque terroriste ciblant un lieu de culte à Rabat. La perquisition menée dans le cadre de cette affaire a permis de saisir chez l'étudiante des substances inflammables, des écrits incitant à l'extrémisme, ainsi que des ouvrages faisant l'apologie du fanatisme, de l'intolérance et de l'extrémisme. Le communiqué ajoute que la suspecte a été placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête judiciaire menée par le BCIJ, sous la supervision du parquet compétent en matière de terrorisme, afin d'identifier les entités impliquées dans son embrigadement, de comprendre les raisons de sa radicalisation avancée, ainsi que de déterminer ses éventuels liens avec d'autres organisations terroristes. « Cette opération sécuritaire met une fois de plus en lumière l'importance et l'efficacité des actions préventives pour faire face aux menaces terroristes pesant sur notre pays, notamment dans un contexte marqué par la volonté des organisations terroristes internationales et de leurs antennes régionales d'intensifier leurs tentatives visant la sécurité du Royaume et la sûreté de ses citoyens ». « Elle illustre également l'importance de la coopération bilatérale étroite entre les services de la DGST et les services de sécurité et de renseignement français dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme », explique de communiqué.