Intitulé « le récit national pour le développement économique : des politiques favorables à la croissance et à l'emploi », ce plan vise un taux de croissance de 7% d'ici 2030, ainsi qu'une hausse globale des investissements qui devraient atteindre 18 % du produit intérieur brut (PIB). Il constitue, selon la ministre de la Planification et du Développement économique, Rania Al-Mashat « un cadre global qui assure l'intégration entre le programme d'action du gouvernement et la Vision Egypte 2030, à la lumière des évolutions régionales et internationales rapides». Des objectifs à atteindre en 2030 Il s'agit de poursuivre la voie des réformes économiques, de s'orienter davantage vers les secteurs les plus productifs, ainsi que de tirer le meilleur parti des infrastructures de pointe qui constituent une base favorable à l'industrialisation et à l'investissement. Ces mesures devraient renforcer la compétitivité et stimuler la participation du secteur privé. Le plan prévoit de porter la part des investissements privés dans les investissements totaux à 66 % en 2030, contre 60 % dans le plan de l'exercice fiscal en cours, ainsi que leur part dans le PIB à 11,9 %, tout en renforçant leur rôle dans l'économie. Par ailleurs, des réformes ont été évoquées pour améliorer la performance des entreprises, renforcer le positionnement de l'Egypte dans les classements internationaux de compétitivité, reposant sur le programme national de réformes structurelles qui s'appuie sur des politiques de soutien à la croissance et à l'emploi. Il s'articule autour de trois axes à savoir : le renforcement de la stabilité macroéconomique, l'accroissement de la compétitivité économique et l'amélioration du climat des affaires, et le soutien à la transition écologique. D'ici 2030, ce plan devrait générer 1,5 million d'emplois, contre 900.000 emplois prévus dans le plan de l'exercice en cours.