Une chose est sûre. Les pays qui ont reconnu cette entité sont ceux où l'emprise des frères musulmans est la plus forte. C'est probablement plus par peur que par solidarité avec un peuple qu'ils ont annoncé leur reconnaissance. Et c'est un nouveau malheur pour la "cause" qu'ils prétendent défendre. Dans les pays qui ont reconnu, une partie de la population commence à s'organiser pour faire face à l'invasion de l'islamisme et au palestinisme. Les deux choses sont confondues aujourd'hui comme les frères musulmans l'ont voulu. En Angleterre, en Irlande, en Nouvelle Zélande, au Canada, en Australie, en Pologne, des manifestations sont organisées chaque jour contrer l'invasion spirituelle et culturelle par une religion et une culture étrangères, selon les manifestants. C'est un changement important. Les drapeaux palestiniens sont couverts par les drapeaux nationaux pour dire que dans leur pays, les citoyens ne veulent voir que leur drapeau et rien d'autre. Ils se sont rendu compte que la question palestinienne est exploitée par des partis à la recherche de gains politiques. En France, les partis de gauche sont même allés jusqu'à hisser le drapeau palestinien au fronton des mairies qu'ils dirigent. Les Français en sont choqués, un drapeau étranger sur les façades des mairies françaises? C'est donc pourquoi la chose a été interdite. Et malgré l'interdiction, certains maires ont insisté. Ils bafouent les lois de leur pays pour un peuple étranger. A dire vrai, on ne sait vraiment pas si ces activistes de gauche alliés aux islamistes sont conscient des grands enjeux du monde d'aujourd'hui. Parce que, à l'heure où ils perturbent l'économie de leur pays, la Chine augmente sa part dans le commerce international. Alors que le déficit commercial de la France, de la Grande Bretagne et d'autres pays européens se creuse, la Chine augmente son excédent. Et bien entendu, chaque dollar en plus dans les coffres de la Chine c'est un dollar en moins dans ceux des Européens. C'est ce que la gauche européenne n'arrive pas à comprendre. Lorsque la France reçoit sa note des agences de notation, c'est la douche froide. Une catastrophe financière, puisque le taux d'intérêt de la dette française va augmenter ce qui veut dire encore plus de prélèvements sur le budget de l'Etat pour rembourser intérêt et capital. La situation n'est pas drôle et la gauche le sait très bien. Et elle veut que cela empire. Parce que pour la gauche, plus c'est dur, plus les électeurs lui donneront leurs voix. C'est absolument pareil ici au Maroc. Et c'est comme cela qu'on doit comprendre les sorties des leaders de la gauche et de l'Islam politique. Ils veulent retourner à l'ambiance du prétendu Printemps arabe dont on voit les séquelles aujourd'hui. Le schéma est simple: mécontentement de la population, manifestations, revendications, troubles... Pour qu'au final, les islamistes et les gauchistes proposent la seule voie de sortie de crise, la leur. Et prendre le pouvoir. La question palestinienne est un levier important pour eux. Ils incitent les Marocains à protester contre la normalisation, qui a été signée par les Islamistes, faut-il le rappeler, afin de gêner le pouvoir. Une sorte de carte pour une négociation probable. Vous me donnez la clé du gouvernement et je calme les foules. Seulement, voilà, le pouvoir n'est pas un jeu d'enfant. Donc à la fin, qu'est-ce qui fait le « succès » de la « cause palestinienne »? Plusieurs éléments dont l'antisémitisme sur lequel comptent les politiques.Ils n'ont pas besoin de chercher des arguments, ils savent que pour les gens Israël c'est les Juifs et les Juifs c'est Israël. Autre cause du « succès », pour ces gauchistes et ces islamistes, le déluge al Aqsa », c'est-à-dire la tuerie et la prise d'otages du 7 octobre. Ils les ont d'ailleurs célébrés comme une victoire de l'Islam sur les mécréants. Troisième cause de ce « succès », qu'il faut bien garder entre guillemets, l'emprise des frères musulmans sur certains gouvernements de pays occidentaux, Grande Bretagne, Belgique, Hollande, Australie, France, Espagne... L'islam revendicatif et revanchard est si bien implanté dans ces pays qu'il intensifie les manifestations de son existence et même de sa suprématie. Les prières de rue qui bloquent la circulation et le déplacement des citoyens en sont la parfaire illustration. Ces changements intéressent les Marocains au plus haut point. Dans quelques mois, ils seront appelés aux urnes pour choisir leurs députés et donc leur gouvernement. Il serait utile qu'ils exigent que les partis en compétition leur parlent de vraies solutions économiques et sociales à leurs problèmes et qu'ils refusent toute thématique étrangère. Qu'on leur parle de leur sort d'abord. Leur pouvoir d'achat, leur emploi, leur santé, l'éducation de leurs enfants et l'égalité des chances pour tous. On n'élit pas un gouvernement pour libérer des peuples, mais pour gérer le pays et le développer. Maintenant, imaginons si au Maroc, il n'y avait pas cette monarchie populaire, fédératrice et consensuelle. Il vaut mieux ne pas y penser, nous avons déjà des exemples concrets qui profitent pleinement des « bienfaits » du Printemps arabe. Nous avons aussi, des pays européens où les dissolutions succèdent aux dissolutions sans qu'une majorité puisse émerger et diriger des gouvernements solides. La monarchie marocaine est sans doute, le premier capital immatériel que les Marocains doivent protéger contre les losers de l'extérieur et les losers de l'intérieur. Ce n'est pas pour rien qu'un chef de parti islamiste appelle à rmprre le lien d'allégeance avec la monarchie au moment où des gens du hamas palestinien incitent les Marocains à se révolter. Des appele relayés, avec délectation, par un troisième perdant éternel, la junte militaire algéroise.