Initiée par la Fondation Tamayouz Cinéma et l'UNESCO, en partenariat avec l'Université Mohammed VI Polytechnique, la Story School, La Prod, Digital Factory et Intelcia, et avec le soutien de la République populaire de Chine, cette résidence accompagne depuis le 15 septembre une nouvelle génération de réalisatrices africaines, tout en incarnant un élan dynamique en faveur de la création et de la visibilité des talents du continent. Pendant six semaines, ces talents émergents développent, tournent et post-produisent leurs courts-métrages, sous le regard d'experts de renommée internationale, ajoute-t-on de même source, indiquant qu'il s'agit d'une immersion artistique et humaine, où chaque film devient la pièce d'un puzzle collectif : une série anthologique panafricaine prête à conquérir les écrans du monde. Avec des participantes venues de Namibie, Botswana, Ethiopie, Kenya, Cameroun, République Centrafricaine, Libéria, Sénégal, Egypte, Algérie et du Maroc, AYWA offre à ces créatrices un cadre professionnel exigeant. En réunissant des réalisatrices africaines autour d'un fil narratif commun ancré au Maroc, l'objectif est, pour les organisateurs, de faire rayonner les récits africains sur la scène internationale, tout en célébrant la diversité des regards féminins. La résidence se clôturera le 27 octobre à la Cinémathèque Marocaine de Rabat par la projection en avant-première des œuvres inédites des 10 résidentes et d'un événement de networking réunissant producteurs, diffuseurs, plateformes, festivals et partenaires institutionnels, rapporte faapa.