La région de Dakhla-Oued Eddahab consolide aujourd'hui son rôle de pôle d'innovation et de développement durable à travers la signature de deux conventions stratégiques, lors d'une cérémonie réunissant les principales autorités locales et nationales, dont le Wali et le Président du Conseil de la région, le Directeur général du Centre de recherche sur les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que le Président de l'Université Ibn Zohr. Le premier projet concerne la création du centre de données verts « Igoudar Dakhla », une plateforme numérique de nouvelle génération entièrement alimentée par les énergies renouvelables, avec une capacité de 500 MW. Ce data center ambitionne de renforcer la souveraineté numérique du Royaume, de soutenir les investissements dans le cloud et l'intelligence artificielle, de réduire l'empreinte carbone du secteur numérique et de générer des emplois à haute valeur ajoutée. Il s'inscrit dans l'initiative Digital for Sustainable Development et dans la stratégie Maroc numérique 2030, positionnant Dakhla comme une plateforme numérique régionale durable et innovante. Le second projet, l'Institut Al-Jazari pour l'intelligence artificielle et la transition énergétique, constitue un noyau scientifique et innovant à vocation nationale et africaine. L'institut développera des solutions intelligentes pour la gestion de l'énergie, soutiendra la recherche appliquée sur les énergies nouvelles et renouvelables, formera de nouvelles générations de talents et favorisera l'innovation et l'entrepreneuriat dans l'économie verte. Il permettra également de connecter université et centres scientifiques aux besoins du marché, faisant de Dakhla un véritable laboratoire national pour l'innovation énergétique et numérique. Pour Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme de l'administration, ces conventions vont au-delà de l'accélération des investissements : elles créent une nouvelle génération d'emplois intelligents, articulant transition numérique et transition énergétique, et démontrent que le développement durable et accéléré est possible en cinq ans dans la région. De son côté, Leila Benali, ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable, estime que ces projets représentent « une nouvelle génération d'initiatives marocaines structurées, innovantes et de dimension continentale, plaçant l'humain et le savoir au cœur du développement ». Elle a rappelé la vision royale visant à désenclaver l'Afrique par le développement des provinces du Sud, en s'appuyant sur les atouts exceptionnels de Dakhla en énergies renouvelables, infrastructures, minerais et connectivité régionale. Grâce à cette coopération entre le gouvernement, la région, l'université et les centres scientifiques, Dakhla ambitionne de devenir une plateforme africaine de référence dans les domaines des énergies renouvelables, du numérique et de l'intelligence artificielle.