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Harcèlement sexuel – L'omerta se brise, le sujet divise


Elisabeth Lévy Vs Sandra Muller
«Comment puis-je sortir de la chambre le plus vite possible sans froisser Harvey Weinstein ?» c'est l'actrice Ashleh Judd qui a avoué au New York Times s'être posée cette question lors d'une soirée avec le producteur américain. Cinq jours plus tard, le 10 octobre, le New York Times poursuit ses révélations avec trois accusations de viol contre Harvey Weinstein. Un tabou se brise sur la côte ouest américaine: le producteur de «Gangs of New York», nommé pour l'Oscar du meilleur film, harcèle et agresse sexuellement des actrices depuis des années.
C'est le début d'une avalanche d'accusations. Harvey Weinstein est visé par plus d'une centaine de plaintes et la liste continue de s'allonger notamment avec le hashtag me too (#metoo). L'actrice de Kill bill, Uma Thurman est la dernière à avoir rejoint la liste cette semaine. Dans sa chute, le producteur entraine avec lui des acteurs. C'est une véritable hécatombe. Les accusations pleuvent et les acteurs tombent les uns après les autres, mais pas seulement. Le monde médiatico-politique est à son tour touché. De Hollywood à Paris, le monde occidental fait face à une déferlante. La parole des femmes se libère. En France, c'est le hasthag balance ton porc (#balancetonporc) qui apporte ce vent nouveau. À l'origine de ce mot dièse, une journaliste française installée à New York depuis quatre ans, Sandra Muller. Notre correspondante à Paris, Noufissa Charaï @noufissacharai, s'est entretenue avec elle et avec Elisabeth Lévy, journaliste et directrice de la rédaction de Causeur. Elisabeth Lévy est l'une des cent femmes à avoir signé dans Le Monde une tribune défendant une «liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle» en réponse au hashtag de Sandra Muller.
L e 13 octobre dernier en plein scandale Weinstein aux Etats-Unis, Sandra Muller tweet : «#balancetonporc !! toi aussi raconte en donnant le nom et les détails sur un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends». Dans un autre Tweet, elle s'était confiée sur son histoire personnelle «Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Eric Bin ex-patron d'Equidia». Inspirée par les actrices américaines qui ont décidé de briser l'omerta à Hollywood, Sandra Muller nous confie avoir eu envie à son tour de dénoncer le comportement de certains patrons de médias français : «J'ai voulu parler de ce qui se passe dans le milieu de la télévision et même dans la presse écrite en France. Au début c'était sans réfléchir, c'était un coup de colère, ensuite j'ai voulu aller jusqu'au bout surtout que dans la nuit j'ai eu pleins de réactions et de nombreux soutiens. C'était dans l'air du temps. En France l'omerta se brise aussi».
L'omerta se brise mais le sujet divise. Elisabeth Lévy, cosignataire de la tribune parue dans Le Monde plaidant pour «la liberté d'importuner» nous a confié son incompréhension face au cas de Sandra Muller : «balance ton porc a été lancé par une fille qui se dit traumatisée parce qu'un homme lui a dit pour résumer ‘‘tu as de gros seins'' dans le cadre d'un cocktail et c'est elle qui avait le pouvoir en vérité. On ne va pas ériger cette fragilité, cette susceptibilité en norme des relations, des comportements. Nous sommes des enfants du féminisme, nous ne sommes pas des petites choses. Nous dire après un siècle de féminisme que face aux hommes les femmes n'ont aucun pouvoir c'est faux.» Des propos qui n'atteignent pas Sandra Muller qui martèle: «Je ne suis pas une fille fragile, là n'est pas la question». C'est d'ailleurs pour son courage que le New York Time a sacré Sandra Muller et les autres «silence breakers» comme personnalité de l'année pour avoir libéré la parole des femmes. Une fierté pour la journaliste qui y voit «Le moment du changement. La peur change de camp», pour Elisabeth Lévy c'est au contraire «une régression». Le désaccord entre Sandra Muller et Elisabeth Lévy est à l'image de la fissure qui s'est créée en France entre les pro-balance ton porc et celles qui militent pour le droit d'importuner. Comme souvent, la vérité se trouve au milieu et beaucoup de femmes refusent de choisir un camp.
Où placer le curseur ? Que peut-on qualifier d'harcèle- ment et de drague lourde ? Les différentes accusations relèvent-elles du même problème ? Difficile d'apporter de la nuance dans un débat qui cristallise autant de pas- sions qu'il ne divise.
« Le symptôme de sidération est le même en cas d'agression verbale ou sexuelle »

Une des critiques les plus récurrentes qui est faite au mouvement de balance ton porc, comme le hashtag me too de l'autre côté de l'Atlantique, c'est celle de regrouper à la fois des accusations de harcèlement, d'agressions et de viols. Si elle reconnait différents niveaux d'accusations, Sandra Muller affirme : «le symptôme de sidération est la même en cas d'agression verbale ou sexuelle», avant de préciser néanmoins que pénalement «l'effet de sidération est graduel aux Etats-Unis. Il va de l'agression verbale au viol. Il y a une typologie de la gravité.» Quand elle entend «Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit.», elle ressent, nous confie-t-elle «honte et déni» avec même une faille spatio-temporelle. «Je me souviens de quand il me l'a dit et de l'éclairage de la pièce, je ne me souviens pas de la date et de la salle c'est ça l'effet de sidération», explique-t-elle. Au moment où elle décide de parler il y a déjà prescription et après avoir confessé une blague «lourdingue» et présenté ses excuses, Eric Bion, l'homme visé par ces accusations porte plainte contre Sandra Muller. Dans une tribune publiée à côté de celle de son accusatrice, il pose la question suivante «quel rapport entre mon comportement et l'affaire concer-nant Harvey Weinstein, accusé de viols et de harcèlement sexuel par plusieurs femmes ?». L'ex-directeur général de la chaine de télévision Equidia qui précise n'avoir jamais travaillé avec Sandra Muller, affirme dans sa tribune : «les conséquences personnelles et professionnelles de cet amalgame entre drague lourde et harcèlement sexuel « au boulot » ont été extrêmement importantes et pénalisantes».
Sandra Muller considère qu'il ne faut pas banaliser la violence des mots. Elle estime
 dans sa tribune que l'argument
 de «la blague lourdingue» est un 
moyen de minimiser l'acte : «une agression verbale est une agression psychologique, un manque de respect reste un manque de respect». Concernant la plainte déposée par Eric Bion, Sandra Muller nous répond : «la plainte ? faire des excuses le 30 décembre et m'attaquer le 12 janvier ça n'a pas de sens, c'est des excuses en carton !». Elle ajoute que cela l'a poussée à créer une association : «j'ai rebondi vite, je n'ai pas attendu des années de colère. J'ai eu un moment de flottement pendant quelques heures. Ça m'a tellement énervé que j'ai créé une association pour les victimes». Sandra Muller lance également une cagnotte pour couvrir ses frais d'avocats.
En France, après un soutien massif au hashtag balance ton porc, un vent se lève pour dénoncer ce mouvement et plusieurs voix rappellent la nécessite de respecter la présomption d'innocence de tout accusé. Certains ou plutôt certaines, vont même plus loin en signant une tribune dans Le Monde défendant «le droit d'importuner», indispensable selon elles «à la liberté sexuelle». Une centaine de femmes dont Catherine Deneuve mais aussi l'ex-actrice de porno Catherine Millet ont co-signé la Tribune. Un texte à contre-courant qui essuie de nombreuses critiques poussant même l'actrice française Catherine Deneuve à s'excuser. Trop tard. En France comme aux Etats-Unis, les femmes qui ont co-signé cette tribune sont raillées. Pour Elisabeth Lévy, il n'est pas question de se désolidariser de cette tribune qu'elle a signée et qu'elle assume.
Une tribune pour «le droit d'importuner» au nom de «la liberté sexuelle»
Elisabeth lévy, polémiste, nous réitère ses propos avec conviction : «la première phrase de cette tribune est « le viol est un crime ». Je ne peux pas supporter cette espèce de prise de bénéfice symbolique de la victime, c'est-à-dire tout le monde est victime. « Balance ton porc », c'est la suspension de la justice. En plus, on mélange un baiser volé avec un viol et le chantage sur une employée, on fait passer les femmes pour des victimes, mais dans nos sociétés la norme c'est l'égalité». Elisabeth Lévy rejette l'idée d'une société puritaine ou tout serait régie. Elle rejette le modèle américain et ajoute que sans «la drague lourde, les histoires d'amour en France s'arrêteraient au début, il n'y a qu'à lire la littérature française». Elisabeth Lévy ne veut pas d'une société à l'américaine, elle est loin d'envier les relations hommes-femmes outre atlantique : «il y a une zone dans les relations amoureuses et sexuelles qui échappe à la démocratie, tout le monde le sait, nous ne voulons pas une démocratie parfaite pour nos relations amoureuses. Regardez les Américaines, elles ne sont pas satisfaites des relations qu'elles ont avec les hommes. Aucun homme n'ose les regarder dans la rue par peur, la séduction aux Etats-Unis c'est l'enfer». Sandra Muller se dit atterrée par ces femmes qui sont en train de rater un tournant majeur dans la lutte contre les violences faîtes aux femmes. «Catherine Deneuve a eu l'intelligence de s'excuser. Elle a compris qu'elle était partie trop loin. Mais dans cette tribune, elles comprennent la misère des frotteurs dans le métro ? et Polanski ? Il y a une typologie à faire sur les agressions mais également sur les effets que ça peut avoir sur une femme ». 
Ne pas confondre la drague lourde avec le harcèlement est une chose, mais défendre les frotteurs du métro et leur misère sexuelle en est une autre. Être victime d'une agression verbale ou même physique fait forcément de vous une victime quelque soit votre sexe. On peut être victime d'une situation sans se définir comme une victime dans l'absolu ou à vie. La nuance semble importante. Comment évaluer si les frotteurs dans le métro deviennent des victimes et si les victimes ne peuvent pas le dire au risque d'être enfermées dans ce statut ? Mettre des mots sur des maux et des actes pour mieux les guérir et les comprendre est indispensable. Elisabeth Lévy considère que le hashtag balance ton porc met les femmes en position de victime, pour l'essayiste, la honte a toujours été du côté du violeur : «déjà il n'y a pas une obligation de traumatisme et ensuite je ne considère pas comme une atteinte à ma dignité une agression ou un viol, c'est la dignité de l'agresseur qui est atteinte pas la mienne ! Arrêtons avec ce discours puritain où l'honneur d'une femme disparait quand un homme regarde une femme ; ça me fait vomir ! L'honneur des femmes dépend du comportement des hommes maintenant ?!»
Néanmoins, quelques mois avant le scandale Weinstein, Elisabeth Lévy s'était indignée du harcèlement dont serait victime les femmes dans le quartier de le Chappel-Pujol à Paris. Certains y voient une contradiction et un deux poids deux mesures. Comme si le harcèlement en col blanc était plus acceptable que le harcèlement de rue. Dans un cas, c'est du harcèlement de rue, dans l'autre c'est de la drague lourde. Il n'est pas toujours évident de suivre la cohérence.
La présomption d'innocence
Le débat autour de l'affaire Weinstein soulève une autre question relative au mode d'emploi. Peut-on jeter en pâture des noms sur internet au mépris de la présomption d'innocence ? Les réseaux sociaux sont-ils devenus des tribunaux populaires ? Pour Elisabeth Lévy, signataire de la pétition «Liberté d'importuner», la présomption d'innocence est un principe fondamental et les médias ne doivent pas se substituer à la justice : «nous avons inventé les procès contradictoires, nous avons inventé le secret de l'intrusion et les droits de la défense, tout ça devrait nous rassurer. Ce n'est pas aux médias de faire la justice. Même pour Tarik Ramadan avec lequel je ne partage pas les opinions, je suis gênée de voir la justice tourner au lynchage. Le lynchage ce n'est pas ça la justice. Tout le monde a le droit à un procès équitable, de Weinstein à Ramadan. Je n'aime pas les lynchages des hommes à terre». Pour Sandra Muller, Elisabeth Lévy n'a pas compris le mouvement et s'interroge : «la présomption d'innocence c'est évidemment important, mais qui a intérêt à mener une cabale contre une personne ? Il y a des exemple,s mais ce sont des exceptions et moi je ne me prononce pas sans enquête sur quelqu'un. Je ne balance pas le porc des autres. J'essaie de faire avancer les choses, les signataires de cette tribune nous font reculer». Elisabeth Lévy s'insurge du risque de ruiner la vie de quelqu'un sans preuve et parfois avec le risque de fausses accusations. Elle ne voit d'ailleurs pas en ce mouvement une révolution, mais plutôt une régression : «bien entendu, j'espère que grâce à ce mouvement certaines femmes se feront moins emmerder par des chefs de services, mais pour moi l'aspect négatif l'emporte sur l'aspect positif». La créatrice du hashtag balance ton porc fait un distinguo clair entre la délation et la dénonciation. Pour elle, la dénonciation peut être un «acte positif», en France, l'esprit des gens serait selon la journaliste de «La lettre de l'audiovisuel» encore traumatisé par le régime de Vichy. La dénonciation serait un moyen «d'informer» alors que la délation serait, selon elle, un moyen «de salir». La directrice de la publication de Causeur considère qu'en France comme aux Etats-Unis, la norme anthropologique reste celle de l'égalité des sexes, les Weinstein et autres ne seraient que des cas particuliers. Il ne faudrait pas, selon elle, réduire tout un système et le mettre en danger à cause d'une faille : «les femmes n'obtiendront justice que devant la justice, nous ne sanctionnons pas sans preuves, nous n'allons pas suspendre la justice démocratique et les droits de la défense parce que ça fait plaisir aux victimes et que les victimes ont toujours raison. Il faut traiter les femmes en adultes et pas comme une petite minorité de pauvres petites choses. Nous n'allons pas sortir de l'Etat de droit pour les violeurs ! Sans preuves, il n'y a pas de condamnations ! Seul un juge peut donner réparation pas le tribunal médiatique .
Si dans l'Hexagone l'égalité homme femme est un acquis, au Maroc elle ni une réalité judiciaire ni sociale. Le mouvement balance ton porc et me too ont eu peu de résonance dans le royaume qui vient pourtant d'adopter sa première loi contre le harcèlement dans une indifférence quasi générale.
Cet article est paru dans L'Observateur du Maroc & d'Afrique du 9 février 2018


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