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Présidentielle US : Un dernier débat Trump-Biden sous haute tension
Publié dans L'opinion le 23 - 10 - 2020

Un premier face à face Trump-Biden avait tourné au pugilat, et rien n'annonce que pour l'ultime débat de ce vendredi, les choses en seraient autrement.
Caracolant dans les sondages, l'ancien vice-président démocrate de 77 ans avait traité le 45e président des Etats-Unis, 74 ans, de «menteur», de «raciste» puis de «clown». Lors du premier débat entre les deux postulant à la Maison-Blanche. «Il n'y a rien d'intelligent en vous», avait rétorqué l'ancien homme d'affaires de New York. Et rien n'indique que le ton sera, cette fois, plus courtois ou plus constructif, même si les deux candidats seront séparés par des parois en plexiglas en raison du Covid-19.
Redoutant d'être le président d'un seul mandat, le républicain a accentué ces derniers jours ses attaques personnelles sur l'intégrité de son adversaire, martelant que la famille Biden est une «entreprise criminelle». Pour éviter la cacophonie de leur premier affrontement, les micros des deux candidats seront coupés lorsqu'ils n'auront pas la parole. «Je pense que c'est très injuste», a estimé Donald Trump mercredi soir depuis la Maison Blanche, réitérant par ailleurs ses critiques contre la modératrice Kristen Welker, qu'il accuse d'être «une gauchiste démocrate endurcie».
Argument notamment avancé par le président américain: Le fait que les parents de cette journaliste de 44 ans sont de fervents démocrates. Donald Trump avait refusé un débat virtuel le 15 octobre, un format proposé pour éviter les risques d'infection après son diagnostic positif au coronavirus.
Fidèle à sa stratégie, centrée sur une omniprésence sur le terrain, le président américain a participé mercredi soir à un meeting de campagne en Caroline du Nord. De son côté, et pour le troisième jour consécutif, Joe Biden, est resté chez lui, dans le Delaware, sans le moindre événement public à son agenda.
Obama monté en première ligne
C'est l'ancien président Barack Obama qui est monté en première ligne, après des mois de campagne virtuelle.
«Je ne m'intéresse pas aux sondages», a-t-il lancé depuis Philadelphie, rappelant qu'ils étaient favorables en 2016 à Hillary Clinton avant sa défaite surprise.
«Beaucoup de gens sont restés chez eux, ont été flemmards et complaisants», a-t-il souligné. «Pas cette fois! Pas lors de cette élection!», at-il martelé.
Dans un réquisitoire cinglant contre son successeur, Barack Obama a dénoncé un président qui s'est montré incapable de prendre son poste «au sérieux». «Tweeter en regardant la télévision ne résout pas les problèmes», a-t-il lâché, lors d'un meeting en mode «drive in» devant des sympathisants à bord de leur voiture, pandémie oblige.
Avec plus de 221.000 morts du Covid-19, les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé au monde. «La pandémie aurait été difficile pour n'importe quel président», a reconnu Barack Obama, tout en dénonçant «le niveau d'incompétence et de désinformation» de l'équipe Trump.
Depuis Gastonia, en Caroline du Nord, l'actuel locataire de la Maison Blanche a brièvement évoqué l'entrée en campagne de son prédécesseur, assurant que c'était une bonne nouvelle.
Des sujets de fond les opposent
Si toutefois MM. Trump et Biden laisseraient de côté les attaques personnelles et se pencheraient sur les questions plus sérieuses, ils pourraient alors s'attaquer à des dossiers de fond qui les opposent mais qui qui concernent tous les Américains. A Commencer par la question de l'égalité raciale est redevenue centrale dans l'élection depuis la mort de Georges Floyd étouffé par un policier blanc. La présidence Trump a été secouée par plusieurs évènements comme ceux de Charlottesville, qui ont accentué les tensions. D'autant que le président a refusé à plusieurs reprises de condamner les suprémacistes blancs tout en diabolisant le mouvement Black Lives Matter, qu'il a qualifié de "symbole de haine".
Sur le sujet sensible aux Etats-Unis de l'immigration, les deux candidats ont des programmes opposés. Trump souhaite un second mandat à l'image du premier, avec le mur frontalier avec le Mexique en toile de fond. De même qu'il a également tenté de mettre fin, au cours de son mandat, au programme DACA, qui protège les "dreamers". La Cour suprême a rejeté ce projet de retrait du programme créé par Barack Obama en juin 2020, estimant la décision de l'administration Trump "capricieuse" et "arbitraire".
Joe Biden ne veut pas toucher au DACA, un programme adopté alors qu'il était vice-président.
Sur la question de la santé, Biden reste dans la lignée de Barack Obama et voudrait augmenter les subventions de l'Obamacare pour rendre les assurances plus abordables pour tous les Américains et désire créer une option d'assurance publique.
Donald Trump a tenté de supprimer et de saper l'Obamacare par voie législative, sans succès.


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