Logismed : l'optimisation de la logistique urbaine devient un enjeu pressant    Aswak Assalam s'oriente vers le solaire photovoltaïque    Mohammed VI reçoit un émissaire du roi Salmane    Algérie : La remise en liberté de Farid Bencheikh, l'ex-patron de la police nationale, attise le feu de la guerre des clans    Air Côte d'Ivoire lance une liaison directe entre Casablanca et Abidjan    Finales de la LDC et de la CCAF: La Confédération officialise la programmation    Basketball masculin / Coupe du Trône 2024: L'ASS et le MAS en finale    Al Ittihad : Abderrazak Hamdallah suspendu pour trois matchs    Vaccins anti-Covid-19 : Résurrection du débat sur les effets secondaires ! [INTEGRAL]    Tbib Expert – Ep33 : Trois signaux pour reconnaître un AVC    Vidéo.L'artisanat marocain mis en lumière au musée national de la parure    Mohamed Moubdii a été destitué de ses fonctions à la Chambre des représentants    Euro, virements, épargne : l'Europe change la façon dont ses habitants utilisent leur argent    Zone OCDE : l'inflation globale se stabilise en mars    Coopération judiciaire : Mohamed Abdennabaoui s'entretient avec le président du Conseil suprême de justice du Koweït    OCP s'engage pour une transformation équitable de l'agriculture    Marché de capitaux : la bourse se prépare pour un nouveau départ    Investissements : au sommet de Dallas, le Maroc déroule ses arguments pour séduire les opérateurs américains    Rapport d'Amnesty : la DIDH dénonce un acharnement méthodique    Chambre haute : plénière le 9 avril pour examiner le bilan d'étape du gouvernement    Sochepress célèbre son centenaire    Festival des Musiques Sacrées de Fès : une soirée flamenco inoubliable avec Vicente Amigo    Festival des Musiques Sacrées de Fès : une soirée aux rythmes spirituelles avec Sami Yusuf au programme    Maroc : 1 741 livres produits par an, dont 1% en amazigh    Nasser Bourita reçoit le ministre bahreïni des Affaires étrangères    RS Berkane-Zamalek : L'USM Alger pousse auprès du TAS pour bloquer la finale    Moulay El Hassan souffle sa 21è bougie    Approvisionnement du monde rural en eau potable: 119 centres ruraux et 2.400 douars bénéficiaires entre 2022 et 2024    Vague de chaleur de mardi à vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Le nombre de motocyclistes victimes d'accidents de la circulation en hausse de 31 %    La Fondation Banque Populaire rénove quatre écoles pour soutenir l'éducation locale    AMO Tadamon pour la continuité de l'hospitalisation gratuite des maladies chroniques    ONU : "Une attaque israélienne sur Rafah serait un massacre"    USA: Le régulateur aérien ouvre une nouvelle enquête sur Boeing concernant ses avions 787 Dreamliner    L'ONMT propulse le Maroc à l'Arabian Travel Market 2024    Etat social : le DG de l'OIT salue l'expérience marocaine    Le Festival Jazz au Chellah revient pour une 26ème édition    Le journaliste et écrivain, Bernard Pivot s'éteint à l'âge de 89 ans    Essaouira : La diversité culturelle en tant que « catalyseur de paix »    Noussair Mazraoui, arrière gauche convaincant selon Tuchel    Liga : Brahim Diaz, grand favori pour le trophée MVP    Le Polisario pose ses conditions à une «normalisation» avec Pedro Sanchez    Imprisoned ex-Minister Moubdii resigns from parliament    US startup Iozera's Moroccan AI project sparks questions    Polisario sets conditions for mending ties with Spain    Turquie : Hakim Ziyech s'illustre et rapproche Galatasaray du sacre    Le Président Xi Jinping s'est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron    Basketball féminin/KACM-IRT (68-62) : Victoire synonyme de qualification à la finale de la Coupe du Trône    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Agriculture exportatrice : Plaidoyer pour limiter la culture et l'exportation des pastèques et des avocats
Publié dans L'opinion le 09 - 08 - 2022

Des revendications se font jour pour un changement radical de la politique agricole au Maroc.
Un arrêt immédiat de la culture et l'exportation des pastèques et des avocats est même demandé.
Dans un contexte où le Royaume est en proie à la pire sécheresse depuis 30 ans, les appels à rationaliser la consommation en eau et à ne pas la gaspiller se multiplient. Pour faire face à un été plus chaud et plus sec que d'habitude, avec des vagues de chaleur successives qui ont provoqué des incendies dans différentes provinces, le gouvernement et les municipalités ont dû réduire le débit d'eau potable et interdire son utilisation pour le jardinage, le lavage des véhicules et le nettoyage des rues, ainsi que d'autres mesures.
Un cri d'alarme

Cependant, les mouvements écologistes estiment que les mesures susmentionnées sont insuffisantes pour remédier à la pire sécheresse qui frappe le royaume depuis ces trois dernières décennies, avec des réserves d'eau à seulement 28 % de leurs capacités.
Le mouvement « Maroc environnement 2050 » a appelé à un changement radical de la politique agricole au Maroc ainsi qu'un arrêt immédiat de la culture et l'exportation des pastèques et des avocats. Dans une publication sur sa page Facebook officielle, le mouvement a déclaré que le Maroc exporte sa ressource naturelle la plus précieuse, les eaux souterraines, à l'étranger. Dans le même sens, le mouvement a souligné qu'un kilogramme de pastèque planté dans le désert consomme 45 litres d'eau en cas de recours à la technologie de distillation, cela signifie qu'une pastèque pesant 10 kilogrammes peut consommer 450 litres d'eau douce.
Selon la même source, chaque pastèque contient plus de 80 % de son poids en eau, cela signifie que pour 10 kg de pastèques exportées à l'étranger, une quantité équivalente à 8 kg d'eau souterraine non renouvelable est transférée.
Outre la pastèque, le mouvement a signalé qu'un seul kilogramme d'avocat consomme jusqu'à 1000 litres d'eau, sans parler de centaines de milliers de tonnes cultivés et exportés chaque année, la chose qui représente un grand danger pour la continuité de la vie pour nous et pour les générations de demain.
Selon « Maroc environnement 2050 », cela suscite plusieurs questions : « Avons-nous besoin de ces produits au Maroc pour vivre ? Avons-nous besoin d'exporter ces produits et est-il raisonnable d'exporter de l'eau alors que notre pays souffre d'une pénurie en cette denrée ? ». Le mouvement a indiqué que la seule réponse valable est la modification urgente de la politique des cultures intrusives.
Il a expliqué que l'eau est périodiquement transférée des pays du Tiers-monde vers les pays riches par l'exportation de légumes et de fruits qui appauvrissent la couche d'eau, tels que les pastèques des pays d'Afrique du Nord vers les pays européens riches en eau, les avocats d'Amérique du Sud et du Maroc vers l'Europe et l'Amérique du Nord. Le mouvement a souligné, dans le même contexte, que ce commerce a provoqué un contrôle des sources de l'eau par certaines entreprises et particuliers spécialistes dans le domaine, et à la rareté de cette denrée ainsi que l'agriculture vivrière dans les pays du Tiers-monde pour le bien-être des pays du Premier monde en matière des fruits, au lieu d'allouer cette ressource précieuse à la culture de céréales et de légumes dans les pays pauvres.
La tutelle met les bouchées doubles

Il convient de noter qu'un programme d'urgence a été mis en place en décembre dernier pour les bassins versants les plus touchés. Les mesures prises consistent en la construction de puits exploratoires pour acheminer l'eau vers de nombreuses localités, notamment à Guercif, Taourirt et Oujda, ainsi que le développement et l'amélioration de la gestion de l'eau, à travers la réduction du gaspillage d'eau dans les canaux d'irrigation.
A cela s'ajoute plusieurs chantiers structurants visant à combler les pénuries d'eau, tels que la construction de stations de dessalement d'eau de mer. En effet, l'Exécutif a multiplié les efforts pour l'achèvement des projets de stations de dessalement d'eau de mer, en témoigne la station de dessalement d'eau de la ville de Casablanca, dont la capacité de traitement est estimée à 548.000 m3 par jour, soit 200 millions de m3 par an, extensible à 822.000 m3 par jour.
Yassine ELALAMI


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.