Ce mardi, le ministre algérien des Affaires étrangères a réaffirmé la position de son pays sur la question du Sahara. «Le dossier du Sahara occidental n'est pas clos et reste sous l'égide des Nations unies, que ce soit à l'Assemblée générale, au Conseil de sécurité ou au Comité spécial de la décolonisation (C-24)», a-t-il déclaré à la presse. «Larésolution adoptée par le Conseil de sécurité a préservé tous les principes fondamentaux pour une solution au Sahara occidental, sans altérer aucun de ses éléments interdépendants et complémentaires.» Ahmed Attaf a même osé saluer «les acquis majeurs» de la résolution 2797 votée le 31 octobre (sans la participation d'Alger), affirmant qu'elle permettrait au Front Polisario de défendre sa position sur une base solide, ancrée dans la légalité internationale. Cependant, cet optimisme n'est pas partagé dans les camps de Tindouf, comme le montre la réunion tenue hier par les opposants à Brahim Ghali. Cette nouvelle déclaration du chef de la diplomatie algérienne s'inscrit dans la continuité de l'entretien qu'il avait accordé, le 2 novembre, à un média officiel algérien. Il s'y était félicité d'avoir, selon lui, contrecarré ce qu'il décrit comme le plan du Maroc visant à mettre fin au mandat de la MINURSO et à enterrer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.