L'eurodéputé français, Thierry Mariani dévoile les deux-poids deux mesures du Parlement européen, qu'il ne juge pas assez ferme envers les députés de l'intergroupe pro-polisario. Lors d'une séance plénière, tenu lundi, l'eurodéputé du Rassemblement national, a appelé le Parlement européen à renouer le dialogue avec le Maroc, un pilier de la politique européenne en Afrique et en Méditerranée. Détails. ''Les relations avec le Maroc sont essentielles (NDLR : pour l'UE) sur les plans migratoire, économique, sécuritaire et géopolitique'', a souligné l'eurodéputé, qui s'exprimait, lundi, lors d'une session plénière du Parlement Européen (PE) à Strasbourg, mettant l'accent sur la nécessité de "préserver et renouer le dialogue" avec le Royaume.
Thierry Mariani, qui a pris la parole lors d'une séance plénière, a dénoncé la dernière résolution hostile au royaume, laquelle remet en cause une décision de la justice marocaine, qualifiant cette situation de "particulièrement inquiétante".
Il s'est, par ailleurs, étonné qu'à l'heure où l'on parle d'ingérence, l'intergroupe +Sahara occidental+ continue de promouvoir régulièrement les thèses du +polisario+ et relayer celles de l'Algérie dans cette partie du monde.
L'eurodéputé a jugé ''absolument nécessaire'' que la diplomatie parlementaire puisse jouer son rôle dans la situation actuelle.
Le parlement du Royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l'égard du Maroc.
Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux Chambres du Parlement.
