Chopin ou Mozart savent-ils qu'une partie de leurs compositions séduit les chats ? Une étude « occidentale », rapportée par le magazine Ca M'intéresse, l'affirme avec moult détails. Et c'est édifiant. D'abord, il y a ces détails comparatifs : les chats peuvent percevoir des fréquences sonores allant de 50 Hz (sons graves) à plus de 60 000 Hz (sons aigus). Quant à l'oreille humaine, si elle perçoit les sons à partir de 20 Hz, seuls les sons inférieurs à 20 000 Hz sont entendus... L'ouïe des chats est donc particulièrement développée, ce qui est aussi leur force dans leur mode de vie « naturel ». Soit ! Les matous sont donc sensibles à la musique mais pas n'importe laquelle. Ils ne seraient emballés que par le classique et ses silences, l'opéra, les sons de relaxation, les ballades. Les symphonies à hautes variations les exacerberaient. Quant au rock, au free jazz, à la techno, à la pop ou au rap, ils sont à bannir ! Ces genres seraient des instruments de torture pour les gentils petits félins. Les pousseraient-ils au suicide ? L'étude ne le mentionne pas mais la revue insiste sur l'apaisement : « Les chats aiment particulièrement les notes longues et glissantes, et ils manifestent du plaisir quand ils perçoivent des sons graves, se rapprochant de leurs ronronnements. En clair, ils aiment la musique lorsque celle-ci est plutôt calme avec des notes de douceur. Ces musiques vont les détendre, baisser leur stress et les aider à mieux se reposer. Toutefois, toutes musiques bruyantes aussi bonnes soient-elles, doivent être proscrites de l'environnement du chat. » Logiquement -ce que l'étude n'évoque pas-, le tarab virevoltant, la musique andalouse, le malhoun, le chaâbi, le raï... seraient des armes de destruction massive ! Et dire qu'à leur naissance, les chatons sont complètement sourds...
