Le KACM vient d'écoper d'une lourde sanction. Il a été forcé de jouer 3 rencontres à domicile devant des gradins vides et sans le déplacement et le soutien de ses supporters en autant de matchs hors de son fief en plus d'une amande de 50.000 dh. Ceci arrive bien entendu après les décisions disciplinaires des instances de la FRMF dans le contexte des derniers événements soulevés par une minorité de supporters de la tribune sud du grand stade de Marrakech lors du match comptant pour la troisième journée de la Botola D2 professionnelle dimanche dernier contre le WAF.
Ces événements, selon des responsables sur place qui ont déclaré qu'une minorité de mineurs relevant d'une fraction de supporters, se mêlant au public était à l origine des faits qui déclenchant la pagaille au stade.
On peut dire que certains événements de cette ampleur font partie du football dans divers stades et s'étendent à l'extérieur des terrains, et qu'il y a une exagération au niveau des sanctions subies par le KACM.
Vraiment ces comportements et agissements en dehors des règles du sport, causent du mal aux clubs et sont loin des hauts principes de l'esprit compétitif du sport.
Dans le passé, le public bahjaoui tout en respectant l'autre et sans incidents, a vécu des beaux moments sur les gradins du Harti.
Du coup, ni le KACM ni les supporters n'ont jamais été soumis à des sanctions ou à des arrestations, un public avide de victoires dans une atmosphère sportive avec une splendeur qui a ébloui l'assistance de divers horizons.
Et maintenant, le plaisir du football à Marrakech se transforme en un cauchemar qui rend tout le monde triste.
Les familles qui attendent le retour de leurs enfants du stade, se déplacent entre les tribunaux et les prisons à la recherche d'acquittement pour leurs progénitures.
Les installations et les équipements qui coûtent et millions de dirhams se sont détériorés du jour au lendemain.
L'approche sécuritaire est nécessaire et efficace, mais elle ne suffit pas à elle seule, la mise en œuvre de la loi et l'application de sanctions, mais il existe une approche sociale comme solution plus efficace pour contenir le phénomène, c'est encadrer d'abord, nettoyer ensuite, affronter les effets et exposer ceux qui se cachent derrière tous les débordements. « À bon entendeur, salut ! ».
