Des fonctionnaires font du zèle, plus que leur travail, histoire d'arrondir leur fin de mois. Alors qu'il y a oulad ennass, jeunes ou moins jeunes, pour qui le métier est noble, on voit des affairistes pressés d'en découdre afin de mettre du pèse pour leurs vieux jours. Ils sont prêts à changer de mahdar pour le moindre prétexte, prêts à favoriser une partie dans un litige entre deux particuliers pour quelquefois une bagatelle. La justice n'est pas au courant - souvent - dans ce qui peut se tramer dans un rapport rédigé par un fonctionnaire qui représente 12 témoins à charge. L'innocent qui paie les pots cassés dans un procès rocambolesque n'a plus qu'à prendre la direction de la taule et se la boucler pour un bon bout de temps. A quand une caméra dans un commissariat où il arrive qu'on vous mette sur la touche alors que vous n'êtes même pas capable de faire du mal à une mouche ? stop. Jamais un festival de cinéma n'a laissé de marbre la population d'une ville comme celui de Rabat. Après la gabegie, les dépenses folles et l'improvisation qui a choqué le peintre Farid Belkahia à qui on ne l'a fait pas, la ville de Rabat vient de couper l'herbe sous les pieds de Mantrach qui n'a pas fini de reprendre le refrain de Farid El Attrache - aucun rapport avec la Bernadette Lafont de Bouskoura -. En effet, on lui a supprimé la subvention. Ce festival n'a rien à voir avec le cinéma d'auteur - hakk ah'mida - Des quidams qui gravitent autour du comité organisateur ne savent même pas qui est Godard, Tati ou Henri Barakat. Alors il était temps qu'on envoie ces festivaliers de la Mokataâ réviser leurs classiques. Enfin, les organisateurs des premières rencontres méditerranéennes «Cinéma et Droits de l'Homme» qui se tiennent à la salle Bahnini ont tenu à préciser qu'ils n'avaient aucun lien avec un festival organisé à Rabat sur la même thématique. Ce n'était même pas la peine de le préciser. stop. Depuis la lancement en 2008 du plan de développement agricole «Maroc Vert» conçu conformément aux Hautes Instructions Royales, il ne se passe pas un jour sans que la dimension écologiste ne vienne à l'esprit. Aux travaux de la 12ème Conférence internationale Envito Water entre le 9 et le 11 novembre, le Maroc a démontré que sa vocation verte n'était pas née du jour au lendemain et qu'il a préservé ses richesses dès l'arrivée de l'industrie dans toutes ses variantes. Mais ce n'est que depuis 2008 que la préservation de l'environnement a été érigée en priorité nationale à travers la mise en place de bases légales et institutionnelles. Il n'est jamais trop tard pour bien et mieux faire. stop. L'Observatoire national du développement humain passe à la loupe les projets de l'INDH. Alors que juste après la création de cette honorable institution qui a changé la face du pays, il ne serait pas venu à l'idée de passer au peigne - fin ses activités. On n'allait quand même pas douter sur les bonnes intentions de cet organisme qui fait du social à grande échelle. Si, jusqu'ici, il n'y a pas eu de conclusion à grand fracas comme dans la Cour des Comptes, dans la future version de l'initiative, on ne cache pas qu'il serait nécessaire de réfléchir à un partage de l'enveloppe budgétaire entre les régions selon des critères simples et transparents. C'est toujours ça de gagné. stop. A propos de la Casa de España. Nous avons omis de signaler le militantisme d'Isabelle la Catholique et de sa fille Nadia, une force de la nature. La mère est née à Mellilia et a grandi au quartier l'Océan, tandis que la fille elle est rbatie de souche. Quant au Purple, il s'agissait de karaoké en ce qui concerne Hafid Martassi. stop. Le rallye Aïcha des Gazelles - combien il en reste de ces braves bêtes ? - qui se tape Chemmakh comme parrain depuis le 29 octobre, n'a pas fini de nous apprendre qu'il a une vocation humanitaire et écologiste. Passe encore pour la première étiquette, mais depuis le temps que ça roule sur le sable show, on ne nous a pas dressé le tableau de ses performances écolo. Et c'est pas le Girondin devenu «Team two forty» au service des dames et des mamzelles qui va sauver les Gazelles… stop. Du 5 au 17 décembre – une massira ! – se déroulera un festival du film mobile. Il suffit d'un portable muni d'une caméra, tout le monde en possède, du lycéen de Moulay Youssef au gardien de voitures à l'hôpital Moulay Youssef, pour participer à ce festival qui ne coûte pas cher aux organisateurs où il n'y a ni petits canapés, ni feuilletés. Mais les véritables trouvailles de la génération Facebook qui, parfois, dépassent l'imagination ne seront pas acceptées par le comité organisateur qui s'imposera un garde-fou. Le film d'une minute qui remportera le prix du jury patronné par « la vache qui rit » sera doté d'un ordinateur portable. Une caméra numérique aurait été souhaitable parce que quand on a tourné pour la énième fois des images d'une minute, on a envie de passer à autre chose et à tourner un vrai court-métrage stop. La compagnie d'assurance et de réassurance RMA Watania pavoise et elle a bien raison. Elle a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de plus de 4 milliards de dirhams, soit une progression de 12,6%. Ce qui fait dire à des personnes qu'on fait traîner pour des dossiers de remboursements de médicaments, qu'il serait temps qu'on pense à eux. La lourdeur des démarches chez RMA Watania paraît inadmissible quand on apprend que la compagnie se porte à merveille. stop. Le communiqué de Oued Chbika Development précise qu'il s'inscrit totalement dans le respect du patrimoine marocain et des cultures locales. Il aurait fallu dire qu'il s'inscrit dans le respect de l'environnement parce que le mot « patrimoine » est devenu vague à force d'être collé à tous les slogans. Rappelons que la société Oued Chbika Development est en charge du développement de « Chbika », la future ville touristique et résidentielle de grande envergure située au bord de l'Océan Atlantique à 50 km au Sud de Tan-Tan et à 400 km au Sud d'Agadir. Il faut enfin souhaiter que Chbika ne soit pas conçue ala aalika. stop. Un grand ténor d'ici : « L'Algérie n'est ni un Etat de droit ni un Etat de justice ». Pauvres de nous qui sommes son voisin. Fallait-il le dire ? Parce que avec un pays qui n'est pas un Etat de droit, c'est parti pour une guerre verbale ! – de cent ans… Si Ziane aurait dû le dire en aparté. stop. Le lecteur lambda qui n'a jamais dansé la lambada sur l'air des chiffres et qui découvre, ahuri, les cocktails Molotov lancés par le quotidien économiste alarmiste pour faire sauter la SNEP, sent bien qu'il y a des règlements de compte sur des titres alarmants. Quand l'économie obéit à des calculs d'épicier, rien ne va plus. A suivre. stop Les anciens du Hilton qui découvrent un nouvel espace avec Sofitel Rabat Jardin des Fleurs, retrouveront le kiosque de notre ancien ami Ferez mort sur le terrain de combat comme Jean-Baptiste Poquelin. Ce lieu de rencontre convivial redeviendra certainement le rendez-vous des diplomates de la capitale. Parmi les anciennes gloires, on retrouvera Khadija Zine et son Farah Caftan dont les modèles stylisés sont brodés avec goût. A la place de Arlette Gauthier, il y a désormais Lacoste… et les petits salés ou sucrés signés Le Nôtre dans le hall où on ne sert plus d'alcool n'ont rien à voir avec le Nôtre de Beniaïch qui ne désespère pas. Il y a de la place au soleil pour tout le monde. Enfin, Khadija Zine est une ancienne star du temps de la Nouvelle Vague version Rabat, avec Latifa Temsamani qui fut directrice des ressources humaines dans l'ancien Hilton, Touria Chirage, Rifad, Fatiha Benzeryane, Naïma Mollato et autres figures de proue qui s'habillaient à la Jane Mansfield, à la Deborah Ker ou à la Meryem Fakhreddine. stop. Bon week-end. Rendez-vous lundi. Même page, sans rage. nordine ben mansour