En visite au Maroc où il a été reçu par les présidents des deux chambres du Parlement, le président du groupe d'amitié Colombie-Maroc au Sénat colombien, German Blanco Alvarez, a présenté la fameuse motion, adoptée par les sénateurs, qui réclame le retrait immédiat de la reconnaissance du polisario. Une motion qui met le président colombien, Gustavo Petro, sous pression. Détails. Après avoir rencontré le président de la Chambre des Conseillers, le président du groupe d'amitié Maroc-Colombie, au Sénat colombien, German Blanco Alvarez, est parti à la rencontre du président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, avec qui il s'est entretenu en compagnie de la délégation qui l'accompagne. Le président du groupe d'amitié a profité de cette occasion pour critiquer l'erreur fatale du président colombien, Gustavo Petro, qui a décidé, dès son investiture, de rétablir les relations avec la pseudo rasd. Une démarche "malavisée" qui porte atteinte aux intérêts de la Colombie et met en péril ses relations avec le Maroc, a déploré le sénateur. Lors de son entrevue avec Rachid Talbi Alami, il n'a pas manqué de présenté le texte de la fameuse motion qui a été adoptée à la majorité des voix (65 contre 105) au Sénat. Le document, rappelons-le, a été voté par des Sénateurs issus de neuf partis politiques, dont deux formations appartenant à la coalition gouvernementale. La motion reproche au gouvernement colombien d'entretenir des relations avec une entité fantoche non-reconnue par les Nations Unies et qui ne dispose pas des attributs de l'Etat tels quel définis par la Convention de Viennes de 1961. Après son passage au Parlement marocain, German Blanco Alvarez a rendu visite au président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, Khalihenna Ould Errachid, qui lui a réservé un accueil chaleureux. Pour rappel, la délégation du sénat colombien est composée, outre M. German Blanco, de Jose Luiz Perez Oyuela et Paola Holguin Moreno, membres de la commission des Affaires étrangères.