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L'avenir de l'ensemble maghrébin tributaire de la normalisation totale
En marge de la 29ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA
Publié dans L'opinion le 02 - 01 - 2010

Nous ne le répéterons jamais assez : l'avenir appartient aux ensembles forts, unis et solidaires. Les Etats-Unis d'Amérique, l'Union Européenne ou la Chine... constituent des puissances qui ont leur mot à dire parce que les premiers sont une fédération de cinquante Etats, la seconde un ensemble politique et économique de 27 pays ayant une Constitution, un « gouvernement », un parlement, une monnaie, un drapeau uniques et, bientôt, un seul chef d'Etat. La troisième, enfin, est un pays-continent avec près de deux milliards d'âmes, une culture multimillénaire et une organisation sociale tout autant ancienne et une discipline quasi-militaire qui en font une immense ruche et un vaste atelier de travail.
A l'inverse, les pays du Maghreb qui ne sont que cinq et que tout aurait dû normalement inciter à se rapprocher et à s'intégrer - communauté de religion, de langue et de culture, complémentarité économique, Histoire et passé récent et lointain partagés, etc. - n'arrivent même pas à parler le même langage et à accorder leurs violons entre eux et, a fortiori, face à des Etats ou ensembles d'Etats tiers.
L'occasion de rappeler cette anomalie - pour ne pas dire davantage - nous est offerte par la réunion au début de cette semaine à Tripoli (Libye) de la 29ème session du Conseil des ministres des Affaires étranhères des pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). Une union qui n'a de tel que le nom puisque depuis sa création, il y a trois décennies de cela et ainsi que l'a déploré le chef de la diplomatie marocaine à l'ouverture de ladite session, « les partenariats que les pays de l'UMA œuvrent à mettre en place avec les regroupements régionaux sont voués à l'échec faute d'une normalisation totale entre tous les membres » de l'Union et en l'absence d'une « réelle volonté politique de dépasser cette situation d'immobilisme », sinon de régression et de délinquance. Ne dit-on pas que qui n'avance pas recule ?
Et M. Tayeb Fassi Fihri de réitérer l'appel du Maroc en vue de « renforcer la construction maghrébine sur des bases saines et solides conformément aux nobles et ambitieux principes et objectifs de la Déclaration de Marrakech », tout en insistant sur le souci sincère du Roi du Maroc de faire de l'UMA un « regroupement régional influent, capable de relever les défis du développement et l'impératif sécuritaire imposés par la conjoncture internationale et régionale ».
Ce qui, en d'autres termes, revient à dire que pour qu'un tel regroupement puisse voir le jour et soit efficace, il faut qu'il soit crédible et homogène. Et, surtout, que ses dirigeants bannissent les calculs étroits et les politiques à la petite semaine pour mieux construire l'avenir auquel aspirent les peuples de la région et que les partenaires potentiels de l'UMA appellent de leur vœu. Car, il est beaucoup plus simple et pratique de négocier avec un seul et unique interlocuteur qu'avec plusieurs.
Et fait, l'objectif premier des « pères fondateurs » de l'UMA n'était pas seulement de construire un ensemble intégré et complémentaire -économiquement parlant -, mai aussi et surtout de se doter d'un instrument de négociation et de persuasion efficace et crédible avec les autres partenaires des pays de la région dont principalement l'Union Européenne qui n'était à l'époque que la Communauté Economique Européenne (CEE) à six. Et ce, qu'il s'agisse des échanges économiques et commerciaux ou autres, tels les problèmes de l'émigration, de politique internationale et régionale et, depuis quelques temps, de ceux liés à la drogue, à la sécurité et au terrorisme…
Force est donc de constater que depuis sa création, le 17 février 1989, l'UMA (Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie), quoique dotée d'un secrétariat général permanent, d'organes administratifs et d'instances politiques et sectorielles plus ou moins structurées, ne fait au mieux que tenir des réunions plus ou moins (encore une fois) régulières, comme c'est le cas de cette 29ème session du Conseil des ministres des A.E. pour parler de questions d'organisation, de financement et de fonctionnement de ces mêmes structures. Comme si trois décennies n'étaient pas suffisantes pour régler ces questions et roder lesdites structures alors que l'U.E., par exemple, dont l'acte de naissance est daté du 1er novembre 1993 (près de quatre ans donc après la Déclaration de Marrakech) a déjà fait des pas de géant vers l'intégration totale, grâce à l'abolition des frontières aussi bien physiques que politiques et sociales, se permettant même le luxe de passer d'une dizaine de membres à ses débuts à 27 aujourd'hui et même plus dans un avenir prévisible.


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