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Télégramme
Publié dans L'opinion le 09 - 03 - 2010

Derrière le Balima, dans une petite rue très fréquentée qui a eu ses heures de gloire dans les sixties et les seventies, une pauvre mère de famille a été tabassée devant ses 2 enfants effarés. A la veille d'un 8 mars, la scène a soulevé le cœur des passants qui sont intervenus avec du retard stupéfiant, croyant qu'il s'agissait d'une histoire de famille. Mais certains ont conclu que même s'il s'agissait d'un règlement de compte entre mari et femme, il fallait apporter du secours à la victime sans défense qui avait juste sa voix pour crier. Plusieurs personnes - dont des voisins - sont prêtes à témoigner. A suivre. stop.
Quelle idée d'acheter du poisson à Mehdiya quand la mer est agitée ! Dimanche dernier, les crevettes tournaient autour de 100 dh. Des consommateurs venus de Rabat et de Kénitra ont vite fait le tour de la halle aux merlans en colère et autres pageots barjos qui affichaient des prix à prendre ou à laisser. Profitons au passage pour dire que les ruines de la Kasbah de Mehdiya n'ont jamais aussi bien porté leur nom. Bientôt, il n'y aura plus de traces des murailles. Ces monuments historiques doivent se manifester. stop.
Mahjoub Raji, l'acteur - Google n'a retenu que Raji, le bloggeur d'Agadir arrêté en 2008 - faisait pitié vendredi dernier le tapis de prière sous le bras sur l'Avenue Allal Ben Abdallah, à l'angle de la rue Le Caire. Le brave comédien voulait traverser la rue occupée par un cortège de voitures incessant. Malgré son regard de piéton à plaindre, aucun automobiliste ne s'est arrêté pour le laisser traverser cette avenue grouillante. Sallama ou l'aâfia. stop.
Akkrach, côté rive droite. La commune du Sehoul a classé la route comme terra-nulus. Il faut voir les fayadanate après les pluies à cause des larges crevasses sur le bitume qui n'est jamais arrangé. Quand on prend le chemin du village de Akkrach, il n'est plus question de revenir au croisement de l'autoroute et du barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah. Pour éviter d'abîmer sa voiture, il faut retourner par la rive droite en passant par le souk du dimanche où des oisifs font la manche dès qu'ils voient des automobilistes, une zone « libre » où le chit attire des jeunots qui se croient à Katmandou. Pauvre Akkrach qui n'attirera pas un investisseur de Dubaï ou Dubrounik. Et dire qu'on n'est pas très loin de Bab El Bahr, résidence de luxe du 21ème siècle. Aucun résident n'ira s'aventurer dans ce coin perdu à dix minutes du Bouregreg réhabilité. stop.
Samedi dernier, il y avait un accident meurtrier qui n'a pas inquiété les voitures qui ont continué à rouler sas tenter, au moins, de ralentir. Au bas de Karioun, tard dans la nuit, il y avait plusieurs ambulances, des voitures de la police, etc. et pas un cordon de sécurité qui aurait permis aux automobilistes fous de vitesse de réduire leur course folle. Les services de secours se sont, certes, occupé des blessés - une voiture bousillée sur le trottoir - mais il fallait montrer aux conducteurs qui ont continué à rouler comme si de rien n'était que le moment était grave. Rien, même pas un ruban lumineux. stop.
Des logiciels pour appeler gratos son cousin dans le Limousin ou sa tante à Ostende, font fureur dans les maisons branchées sur leur époque. Grâce à ces bidules, des citoyens appellent un téléphone dans la ville de Veringétorix ou un portable inabordable dans la journée, sans payer un rond. Le logiciel n'a pas encore fait son entrée à la joutiya qui s'en tient au décodage des GSM volés à Harlem, à Juvisy ou à Angoulème. Quant au téléchargement, tout y passe, du CD de l'imprimante HP aux chansons loin d'être déprimantes. stop.
Vu à l'Agdal. A l'entrée d'un petit restaurant ni boui-boui ni Père Louis - ya hassra - la photo - presque un poster - du chef de cuisine. Comme si les autres restaurants du coin n'avaient ni chef ni sous-chef. En tous les cas, on n'avait jamais encore vu cette entrée en matière. stop.
Réda Allali de Hoba Hoba Spirit sonne l'hallali. Il répète à qui veut l'entendre que la culture doit être présente durant toute l'année. L'auteur de « Maman aâlach tu m'as gavé de danone »… a bel et bien raison de parler de toute l'année. Car on sait que la saison devient sèche quand un festival suit l'autre jusqu'à ce que l'on retrouve le désert aoûtien. Que l'automne n'offre pas grand chose à se mettre sous la dent, alors que les reprises d'activités en octobre pourraient faire déplacer des foules. Il n'y a pas de saison pour la culture qui donne ses fruits toute l'année comme l'agriculture. stop.
Abdelhadi Belkhayat, monument de la chanson maghrébine de Tunis à Meknès, à Tiliouine en passant par Constantine, dit aux musiciens d'aujourd'hui de prendre exemple sur Nass El Ghiwane. Heureusement, les mélomanes ont fini par retrouver les splendeurs de la chanson marocaine après la vague du new-derwiche. L'Histoire nous surveille. Il ne faut pas la réécrire selon les humeurs. stop.
Presse-citron. Il y a tellement de journaux qui publient des photos impubliables qui perdent leur noir et blanc et leur quadrichromie en chemin, de la rédaction à l'imprimerie, qu'on se demande à quoi ça peut ressembler une photo. Les mauvaises impressions sont tellement régulières qu'on s'y habitue. Et quand la médiocrité fait partie du quotidien, il y a quelque chose de grave au fond de l'air. stop.
Hexagonalement vôtre. Patrick Topalof, animateur radio, chanteur et comédien des sixties, n'est plus. On avait bien rigolé avec sa chanson « J'ai bien mangé, j'ai bien… ». stop.
Roger Gicquel de la revue de presse sur France Inter, du temps où les journaux avaient du punch avant sa carrière dans le JT, n'est plus aussi de ce monde. Qu'ils reposent en paix après une vie médiatique qui n'était pas de tout repos. stop.


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