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Télégramme
Publié dans L'opinion le 16 - 08 - 2011

Dès que les températures montent à Rabat, on remarque l'absence de piscines. Ce qui fait dire à certains que les membres influents de la cellule du 20 février à Rabat qui se présentent ou pas aux élections, commencent par revendiquer, dans les règles, 20 piscines à Rabat. Depuis l'Indépendance signée sur un beau papier à Saint Germain-en- Laye, on a construit des piscines dans les clubs de sport où la bière coule à flots, où les gérants font fortune sans proposer des activités saines pour ne pas dire culturelles, sans payer ni patente ni taxes urbaines, ce qui donne la migraine aux restaurateurs qui sont à jour avec les Impôts à qui on n'offre plus de pots pour faire reculer les échéances, avec la transparence qui a jeté son voile sur les affaires à la veille de la NC.
Pourtant, la piscine municipale grande et propre avec douches suffisantes - « Masbah al baladi » - n'est pas un luxe mais un équipement socio-éducatif, une nécessité comme le dispensaire, le hamam, la mosquée ou le centre d'addictologie que S.M. le Roi vient d'introduire dans nos mœurs qui n'en avaient pas entendu parler jusqu'ici. A la bonne heure. stop.
Le nouveau centre d'aide aux personnes qui veulent sortir de la drogue, inauguré par le Roi à Yacoub El Mansour, a été salué par de nombreux observateurs qui soutiennent le Souverain dans Son combat pour une vie meilleure. Nos lecteurs s'en souviennent, nous avons souvent évoqué les jeunes esclaves de la drogue qui ne savent pas où s'adresser pour au moins être écoutés, à défaut de soins. Ce centre d'addictologie qui ressemble dans ses structures au centre Marmottan à Paris dont « L'Opinion » avait réalisé un entretien avec le Dr Claude Olivenstein par Khalil Raïs dans les années 80, a accueilli au lendemain de son inauguration des jeunes venus de Yacoub El Mansour mais aussi de l'Akkari en attendant le Mellah ou l'Océan et El Youssoufia . On ne peut donc qu'applaudir des deux mains ce geste salutaire envers des jeunes motivés qui souhaitent qu'on les entende pour qu'ils en finissent avec cette gangrène qui entraîne la déchéance et qui les empêche de participer à l'essor de leur nation en pleine révolution ou évolution, dira l'ami européen qui va certainement apporter son soutien à ce nouveau défi lancé par le pays en plein renouveau.
Enfin, ce centre d'addictologie était prévu bien avant le cri d'alarme du Twenty Fibraïre sur un air de Fnaïr. stop.
Le nouveau Marjane à Salé avec parking à l'étage, non loin de Souk El Kelb et Sehb El Caïd, bidonville en bonne et due forme avec portables à gogo, eau, électricité et paraboles où il ne manque qu'un paratonnerre, en face –nez-à-nez- de la cité radieuse qui donne la Dokha aux sans abri, attire un monde fou comme si ce super marché était en zone de grande consommation, comme à Machester qui n'a pas encore été jumelée avec la ville des corsaires qui subi l'assaut du béton comme une fatalité.
Riches habillés discrètement, la jellaba cache tout, pauvres vêtus dignement, ils viennent de partout de la région pour repartir à pied ou en Fiat achetée à crédit chez Doghmi, les mains chargées de sacs en plastique qui font la nique à la nouvelle loi sur l'emballage qui relève du mirage.
Pour un étranger qui débarquerait dans cette grande surface, les gens d'ici sont pleins aux as et semblent n'avoir aucune difficulté en ce mois de grande consommation dont on n'imagine pas les dessous. stop.
Le journal éco qui donne des leçons à tout le monde, titre « Marrakech perd sa baraka » en ajoutant et là ça décoiffe « Manque de visibilités pour les prochains mois à venir ». Non pas un manque de visibilités pour 1 ou 2 mois, mais des mois… Comme si on était condamné à vivre dans une atmosphère peu visible. Déjà que le manque de vision et de visibilité inquiète dans le secteur des pronostiqueurs qui n'ont rien dans leurs cordes, voilà qu'on est maintenant fixé à cause de leur mauvais présage sur un avenir proche qui n'est pas sans reproche à leur avis prononcé sans préavis.
Enfin, dire que Marrakech perd sa « baraka » c'est un peu vache, d'autant plus qu'il y a 7 saints dans cette ville magique où tout est baraka. Dans le même numéro, on parle des affaires de Casa dans le coma. A les croire, rien ne va plus dans le pays où, heureusement et tant pis pour eux, on tient le coup avec la baraka qui est aussi une exception du Maroc. stop.
Rue Aït Ifrah dans cet Agdal où les dernières villas qui ne sont pas encore démolies attendent une histoire de paperasse qui les jettera dans la mélasse. Il y a une résidente, incapable de s'assumer et de se défendre elle-même qui répond à ses détracteurs, qui lui reprochent son tapage nocturne, qu'elle connaît quelqu'un de bien placé. Comme si nous étions encore du temps de la mi-temps où on faisait basculer le match à cause des grosses pointures qui avaient des bras longs dont les specimens se cachent aujourd'hui pour ne pas attirer l'attention. stop.
L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF) s'inquiète samedi dans un communiqué de la collaboration du fabricant des téléphones portables BlackBerry avec la police britannique pour identifier les émeutiers de Londres.
« Quelles seront les conséquences de cette coopération sur le respect de la vie privée des utilisateurs des BlackBerry, et sur leur droit à échanger de l'information librement sans contrôle ni entrave ? », demande RSF qui « s'inquiète de la coopération de Research in Motion (RIM), fabricant canadien de BlackBerry, avec les autorités britanniques ».
« Loin de sous-estimer la situation actuelle au Royaume Uni et l'urgence de rétablir l'ordre », RSF estime que « la mise à disposition des données personnelles à la police constitue un précédent inquiétant dans un pays occidental, et pourrait avoir des conséquences importantes en terme d'exemplarité sur d'autres régimes ».
Les émeutiers en Grande-Bretagne s'organisent rapidement via la messagerie quasi instantanée et gratuite des BlackBerry, qui a l'avantage d'être cryptée contrairement aux réseaux sociaux comme Twitter. stop.
La nouvelle ambassade d'Algérie à Rabat sur la route des Zaërs attire les regards des piétons et des automobilistes. Le corps diplomatique n'a pas encore hissé son drapeau mais tout le monde sait qu'il s'agit du pays voisin à qui on a dédié la célèbre chanson « Jari ya jari » à laquelle on aurait dû ajouter « Lantouma lah'na machi drari ».
L'architecture sobre avec ses fenêtres en moucharabie, sa blancheur et son appropriation de l'espace, séduisent des architectes et des amateurs d'art. Un mélange d'architecture mozabite aussi pure que nos ksours du Sud, et un style arabo-mauresque, dans ce quartier où toutes les audaces architecturales sont permises. De l'ambassade d'Iran à celle de l'Arabie Saoudite. Enfin, des curieux et des architectes aimeraient bien savoir qui a signé cette représentation diplomatique qui ne passe pas inaperçue bien qu'elle se veut discrète, sans fioritures ni tape à l'œil. stop.
Et si les dernières manifs contre la vie chère, la crise du système de la sécurité sociale, la faiblesse des salaires, en somme la politique utra libérale du gouvernement de Tel Aviv sont aussi un coup d'œil à la nation arabe qui ne sait plus où elle va mais qui sait bien pourquoi elle a pris le départ. Pendant longtemps, le peuple d'Israël a mis un frein dans sa revendication sociale à cause du « danger » palestinien qui s'apprête solennellement le 20 septembre 2011 à demander un siège à l'ONU. Un jour attendu dans le monde arabo-musulman aujourd'hui partagé mais pas désuni qui fêtera malgré tout cette entrée dans l'ONU comme il se doit malgré les guerres et les guéguerres. Aujourd'hui, la terre tourne sur elle-même selon la formule de Galilée. Nous ne savons pas où on ira en cette fin d'année 2011, mais comme dit Polnaref : on… ira tous au paradis. stop.
Précisions. Il s'agit de Rachid Tam Tam et non Rachid Tan Tan. Amine Benchemsi, lecteur fidèle, a téléphoné à notre ami M'hamedi, l'architecte décorateur qui avait signé le fameux « Club Five » sous Moulay Lahbib Alaoui, pour lui demander s'il s'agissait de Tam Tam ou Hassan Tan Tan, notre vieux copain de la Brasserie qui fût aussi tenue avec brio par Henri Abickzer qui ne prenait pas d'Alca Selzer comme beaucoup de playboys à l'époque.
Rachid Tam Tam, de son vrai nom Temsamani, le frère de Leïla Temsamani, genre Nana Mouskouri de l'époque, appartenait au secteur rue de Bruxelles avec notamment Rachid le batteur, Mojet le coureur cycliste, les Polizzi, Abbas, le guitariste qui ressemblait au capitaine Beefart, Iniesta, etc. etc.… Il y aurait tout un livre à écrire. Mais on pourra se contenter de « Chroniques des années de fraises » bientôt en réédition, version revue et corrigée. Pas comme la « sauvage » à compte d'auteur qui brûle le moteur… HHH… stop.
Ramadan sur les dents. Des casse-croûtes et des repas chauds à manger sur place ou à emporter pour les non-musulmans. Pizza Rica y a pensé avec sa salade légendaire, l'Alsace et ses Tagliatelles ainsi que son Stronogof. L'Entrecôte, fidèle à sa tradition, a ouvert ses portes et ses fourneaux. Yan du Grand Comptoir aussi qui se trouve sur un passage touristique. Les grands hôtels sont également à l'œuvre. Dans l'ensemble, les touristes qui ne jeûnent pas, peuvent trouver à boire et à manger dans un pays tolérant. stop.
La célèbre Malika, reine de la cuisine marrakchiya, mais aussi de la cuisine française simple, ne vous fait pas quitter la chaise les jours bénis, n'est plus. Elle avait travaillé successivement chez l'écrivain Abdelkébir Khatibi, né un jour de l'Aïd El Kébir, dont l'expression « reproduction culturelle » est restée célèbre et chez le cinéaste Hamid Bennani, auteur de « Wechma » charcuté à deux reprises par le CCM qui censure maintenant en FM, ensuite, chez un journaliste imprégné d'art et de lettres. Dans ses premiers pas de cuisinière à Rabat, Malika, « allaouiyène » comme on dit, ressemblait à Diana Ross qui n'est pas une parente de Christopher Ross, persuadé qu'il fera avancer les choses. Ce qui nous rend optimiste.
La cuisinière des hommes de lettres laisse une impression heureuse. Elle nous a appris qu'on peut dresser une table après avoir préparé des choses simples, économes et surtout appétissantes, sans les aigreurs du tajine, sur fond de la chanson culte de John Lenon « Imagine »… stop.
C'est avec stupeur que nous avons appris le décès de Sophie, la fille de Vigon. La défunte, âgée d'une vingtaine d'années, qui avait entamé une carrière prometteuse de chanteuse, est morte à la suite d'une crise cardiaque. Une pensée affectueuse à Vigon et à sa famille. stop.


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