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Décès du réalisateur Ken Russell
Publié dans L'opinion le 02 - 12 - 2011

Cinéaste connu pour son esthétisme et son amour de la musique, Ken Russell s'est éteint le dimanche 27 novembre 2011, dans son sommeil, à l'âge de 84 ans.
Avant de devenir cinéaste, Ken Russell, né le 3 juillet 1927 à Southampton en Angleterre, a d'abord été marin en 1945 et danseur au Ny Norsk Ballet en 1950. Il s'est ensuite rapproché du milieu du cinéma en s'essayant à la photographie et au métier d'acteur à partir de 1951. Il effectue ses premières réalisations en tant que cinéaste amateur à la fin des années 50, notamment avec le court métrage « Armelia and the angel ». Ken Russell entre ensuite à la BBC TV et y tourne ses premiers téléfilms notamment « Isadora Duncan » qui porte sur la célèbre danseuse russe inventrice de la danse moderne : « Dance of the seven veils », autour du musicien Richard Stauss dont la sympathie pour les nazis est mise en avant et « Dante's inferno », consacré non à l'auteur de « La Divine comédie, amis au peintre et poète britannique Dante Gabriel Rossetti.
Ken Russell fait ses premiers pas au cinéma en 1963 avec une comédie légère et tournée rapidement : « French Dressing », forme d'hommage à celle qui, à l'époque, enflamme les écrans du cinéma et envoûte les spectateurs Brigitte Bardot. Il tourne aussi un film d'espionnage avec Michael Caine et Françoise Dorleac : « Un cerveau d'un milliard de dollars » et situé en pleine guerre froide. Au début des années 70, il réalise deux adaptations qui lui apporteront une certaine reconnaisse critique. « Love », qui lui vaut une nomination à l'oscar du meilleur réalisateur en 1971, d'après « Femmes amoureuses » du sulfureux et censuré D.H. Lawrence et « Les diables » d'après le roman d'Aldous Hexley. Si le premier est marqué par une violence iconoclaste, des séquences démodées et un propos morbide, le second est d'un érotisme troublant en plus de ses scènes de torture et autres formes de supplices.
Alors que le cinéma britannique est dominé par les œuvres aristocratiques et les films à costumes, Ken Russell se démarque complètement de ses contemporains pour son style baroque, son esthétique flamboyante et son discours subversif. Ses films dérangent profondément l'opinion publique et sont interdits aux plus jeunes spectateurs. Par la suite, le cinéaste tourne des biographies sur des artistes célèbres, délaissant le vrai pour une vision complètement subjective, fantasmée et hallucinatoire. Que ce soit avec « Music Lovers », qui évoque le musicien russe Tchaikovski, « Le Messie sauvage », sur le sculpteur français Henri Gaudier, « Mahler », autour du compositeur autrichien de même nom, « Lisztomania », sur un autre compositeur de nationalité hongroise, ou avec « Valentino », sur le célèbre acteur hollywoodien de l'époque du muet, Russell s'intéresse moins à l'authenticité des faits et gestes qu'aux aspirations et aux désirs éventuels de ses personnages. Il réalise durant la même période deux films musicaux : « The boy friend», qui se déroule dans le broadway des années 20, et « Tommy » un opéra-rock avec le groupe « The who ».
Dans les années 80, le cinéaste anglais s'essaie à la science fiction avec « Au-delà du réel », au fantastique avec « Gothic » et au palar érotique avec « Les jours et les nuits ». Par la suite, il réadapte D.H. Lawrence avec « The Rainbow », expérimente une nouvelle fois les biographies avec « Salome » et tourne un faux documentaire sur une prostituée intitulé « La putain ». Il revisite une nouvelle fois le film fantastique avec « Le repaire du Ver Blanc », d'après un roman de Bram Stocker et la science-fiction avec « Mindbender ». Mais ses derniers longs métrages sont nettement moins appréciés des spectateurs et des critiques. Ken Russell se consacre désormais à la réalisation de films calibres pour le petit écran. Parmi elles, on peut noter « Treasure Island », version féminisée du mythique roman de Robert Louis Stevenson et « The fall of the Louse Usher », variation musicale autour du roman d'Edgar Poe. Dernièrement, il a fait également une apparition dans « M. Nice » de Bernard Rose, un film qui plongeait le spectateur dans les années 70, la décennie dorée de Ken Russell.


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