Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) et la FIFA ont signé un protocole d'accord visant à mobiliser jusqu'à 1 milliard de dollars de prêts concessionnels pour financer la construction ou la rénovation de stades certifiés par la FIFA dans les pays en développement, ont annoncé les deux organisations lundi. Le dispositif s'adressera en priorité aux pays souhaitant utiliser le sport comme moteur de croissance nationale. Les prêts pourront soutenir non seulement les stades, mais aussi les infrastructures environnantes jugées essentielles au fonctionnement et à la fréquentation de ces équipements. Selon les deux partenaires, l'initiative s'inscrit dans une stratégie plus large de soutien à la croissance économique et sociale via le sport. Le FSD et la FIFA soulignent que le secteur sportif représente près de 2 % du PIB mondial et joue un rôle croissant en matière d'emplois, de tourisme et de développement territorial. Les disparités restent toutefois importantes entre les 211 associations membres de la FIFA en fonction de la qualité de leurs équipements. Lire aussi : LaLiga appelle l'UE à accélérer l'adoption d'un cadre contre le piratage audiovisuel Le partenariat vise ainsi à accompagner les gouvernements dans la conception et la mise en œuvre d'installations répondant aux normes internationales et pouvant servir de pôles pour la vie associative, l'éducation et l'inclusion. Les projets financés devraient contribuer à la création d'emplois, à l'activité des entreprises locales et au renforcement de la cohésion sociale en offrant aux jeunes des espaces sécurisés pour pratiquer le sport. Les prêts concessionnels du FSD doivent également servir de levier pour attirer des financements complémentaires d'autres institutions de développement, du secteur privé ou d'organisations régionales, afin de créer un modèle évolutif capable de soutenir durablement le sport dans les économies émergentes. « Le sport va au-delà du terrain, c'est un catalyseur pour le développement et l'inclusion », a déclaré le directeur général du FSD, Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, estimant que ce programme aidera les pays concernés à « réaliser leur potentiel » et à « renforcer la cohésion sociale ». Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a, quant à lui, salué « une étape déterminante » pour aider les associations membres à disposer des infrastructures nécessaires afin de « rendre le football véritablement mondial ».