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Télégramme
Publié dans L'opinion le 19 - 03 - 2012

Manif sans canif. Les anciens employés de bus qui n'ont pas été recrutés par Staréo – qui a embauché 3 500 – se sont installés au Square Washington devant la wilaya de Rabat qui comptabilise les sorties, en attendant des jours cléments. Au Square Washington, en face de l'ambassade allemande à qui on a offert une barricade avec les manifs et le Centre Culturel Espagnol Cervantès qui a enlevé ses caméras visibles qui n'ont pas fait sauter les fusibles.
Au début, il était question de porter l'affaire en justice comme leur a conseillé de le faire l'inspection de travail, mais les ex-employés de Hakam, Joumani, le fin négociateur qui défend son pain béni, Motiï, Bel Hassan et autre Bouzid qui n'ont pas de fins de mois difficiles, n'ont attaqué personne en justice en tant que partie civile pour demander des indemnités, jusqu'à 40 000 dh. En attendant, les anciens la RATR devraient savoir qu'on indemnise même dans l'ancienne RDA. …stop.
A Kénitra aussi, la manif gagne du terrain, alors qu'on croyait que Rabat et son avenue Mohammed V, de nouveau occupée vendredi dernier, avaient l'exclusivité. La ville de Port Lyautey, dont on n'a pas encore tué l'Oued Sebou avec des réaménagements tarabiscotés qui ne plairaient même pas aux boursicoteurs qui misent gros parfois sur des projets minces, est maintenant touchée à son tour par la « modahara ». Cette irruption du volcan qu'on croyait éteint depuis qu'on s'est rassuré par l'exception.
Vendredi dernier, Kénitra, autrefois américaine à moitié, la place où il n'y a plus de flamants roses, était noire de monde. Là encore, les autorités dépassées ont dû y aller mollo, car les caméras de « youtube alik » étaient là et il fallait éviter le pire qui se transforme en mise en scène anonyme qu'on peut voir de Taroudant à Tachkent en passant par la Biélorussie. Là encore, des observateurs lucides ont dit : « Tu n'iras que là où le bon Dieu te conduiras ». A suivre. stop.
Ce qu'il faut savoir c'est que, avant Staréo qui ne s'est pas exilé à Bornéo ou à Witheshapel, comme on dit dans la chanson de la môme Piaf qui était venue à Rabat avec Marcel Cerdan en week-end chez Madame Pinard dans les années 50, il y avait à Rabat 2 morts par semaine à cause des bus teufs-teufs qui nous rappellent de mauvais souvenirs. Maintenant, avec la nouvelle cadence, il y a beaucoup moins d'accidents dramatiques qui n'ont rien à voir avec le nouveau code de la route qui compte quand même. stop.
A propos de code, le système « D » aide des petits génis à naviguer entre les chaînes payantes. De Canal Plus à National Géo. Dans les quartiers populaires, on se repasse le code, sans contrepartie. Chez les démunis munis de bonnes intentions, on partage tout par solidarnosc, comme on dit en polonais, le pays du syndicaliste Lech Walesa qui ne savait pas qu'un jour son pays vivrait aux crochets de Bruxelles comme la Roumanie, la Slovénie, la Grèce ou le Portugal que n'a pas encore chanté France Gall qui a chanté Babacar, mais qui n'a encore rien dit sur le pays de Senghor qu'elle adore. stop.
Qui l'eut cru ? Du temps des pattes Lustucru, de la » bakkoula », du « salk » et autre « rajla » – rien à voir avec la virilité – des plantes aromatiques que les jeunes couples ne connaissent pas, on ne connaissait que les slogans et les « anachides » des jolies colonies de vacances à Aïn Kharzouza, Ifrane et bientôt à Ida Outanane, un séjour sans prix. De nos jours, les jeunes s'amusent à imiter les adultes pour qui la manifestation est entrée dans les mœurs.
On entend ces gosses reprendre les paroles de mai 68 revues à la sauce locale, qui demandent une révision du système et un mea culpa de n'importe quel qidam.
Alors que, avant ce Printemps arabe dont nous ne connaissons qu'un bout, les Marocains ne connaissaient pas la joie de manifester ensemble, quand il n'y a pas de vilains intrus. Vendredi dernier, on a entendu à Kénitra, ex-base bouillonnante avec une radio qui diffusait Aaron Neville, Carl Perkins, Otis Reding ou Etta James, des slogans qui semblaient rodés, appris de longue date, alors qu'on ne voyait pas de « modahara » dans le cœur de Maâmora… stop.
Il aura fallu une nouvelle donne pour voir l'Observatoire marocain des prisons, dont on entend peu parler durant l'année à part les grands jours de grandiloquence et du bilan de fin d'année, monter au créneau pour «sensibiliser » l'administration pénitentiaire.
L'UE aussi, qui ne s'est jamais préoccupée des détenus, pas même de ses ressortissants à Hay Salam ou à Oukacha, à part des agents consulaires qui offrent du chocolat à Noël et des préservatifs – authentique ! mais ça ne se fait plus - à Bertrand et Philipe qui ont voulu passer du chit dans le coffre de leur CX. L'Union Européenne - diplomatique mythique - a attendu que Ramid qui n'est toujours pas allé à M'hamid, la justice couvre un vaste espace, soit à la Place de la Mamounia – la plus laide des places de Rabat – pour parler prison. Mais le principal, c'est qu'on en parle. stop.
Encore un événement qui colle avec le nouveau ballon dirigeable. L'affaire d'Amina qui s'est suicidée parce qu'on lui a imposé un mari qui l'a violée. Sans la justice actuelle qui se montre disposée à écouter tout le monde, l'affaire n'aurait pas fait le tour du monde – France 24 et LCI, entre autres chaînes – et le rassemblement de 200 femmes en colère devant le Parlement pour protester contre ce crime contre l'humanité, celui de pousser une fille violée à épouser son bourreau, n'ont pas eu autant de retentissement.
Maintenant que le scandale de cette injustice a éclaté, il serait intéressant de savoir combien de femmes à qui on impose un mariage forcé, sont en colère contre une loi dont le Maroc n'a pas le monopole, et comment vivent-elles le viol qui ne s'oublie pas du jour au lendemain.
Enfin, comment se fait-il qu'on n'a pas beaucoup parlé de cette «dahira» effarante. Conclusion : Amina n'a pas mis fin à ses jours pour rien. Encore un cas Bouâzizi qui n'a pas prévu la portée de son geste. stop.
«Oujda contaminée par les émeutes», titre un confrère sur toute la largeur de sa page en rage contre toute manifestation. Parler d'émeutes, ça veut dire incitation à la haine, avec incendie et vandalisme. Au début, il ne s'agissait pas d'émeutes, un mot qui rappelle les soulèvements à Soweto ou en Irlande du temps de l'IRA.
De nombreux étudiants de l'Université Mohammed 1er d'Oujda ont décidé, mercredi dernier, d'organiser une marche en «guise de solidarité» avec les habitats de Bni Bouâyach et Imzouren. Un mouvement à l'origine pacifique qui a été pris en otage par d'autres manifestants, venus du Rif, selon les témoignages. Des protestations qui ont rapidement viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre.
Pourtant, personne ne prédisait un tel accrochage dans cette ville plutôt calme qui n'a pas connu d'émeutes depuis la guerre d'Algérie qui frappait à sa porte quand la place Sidi Abdelwahab, dont Google a fêté l'anniversaire, le chanteur, pas l'autre, et que les télés marocaines, occupées par les fêtes foraines, n'ont pas soufflé mot, était méconnaissable.
Une marche qui aurait pu se poursuivre dans le calme comme du temps de Malcom X, mais les choses ont tourné au vinaigre et heureusement qu'on n'a pas parlé de guérilla. Quant au correspondant d'Oujda, il a conclu ainsi : «Le lendemain, la ville semblait reprendre son calme. Ses policiers, eux, ont repris leur service. Après une bataille rangée avec les étudiants, ils retournent traquer les contrebandiers». Décidément, l'ennemi est partout. stop.
Syrie. Bien sûr que Bachar El Fassad inquiète. Mais sa femme Asmaâ inquiète encore plus parce qu'elle est là à ses côtés aux moments les plus cruciaux de leur nation qui se remettra difficilement d'une sale répartition dont on ne sait pas qui tire les ficelles. On dit que derrière chaque grand homme – ce qui n'est pas le cas du tueur de «bachar», il est grand par la taille - il y a une femme. Il s'agit plutôt ici d'une petite femme… stop.
Echos de Casablanca. Kaki, chanteur des années de fraises, nous rappelle son affaire que nous avons évoquée l'an dernier. En 2007, sa nièce, dont il est le seul oncle maternel, lui a fait signer un désistement sur la procédure d'héritage, en lui jetant des miettes avec promesse de lui remettre à l'amiable sa cote-part réelle, depuis plus rien… Dieu est grand. Affaire à suivre. stop.
La SNRT (la radio-télévision) prévoit un départ volontaire au profit de 350 agents, qui ne sont pas tous bons pour la retraite, à l'heure où la radio et la télévision manquent de têtes d'affiche professionnelles. Ceux qui auraient dû rendre Le tablier ont toujours le beau rôle en voyant partir 350 agents qui ne les portaient pas dans leur cœur. stop.
Lu dans le quotidien de la mozona et du patronat.
«Rectificatif : Saïd Moudafi a été nommé PDG de Bimo et non DG comme annoncé par erreur dans notre rubrique «De bonnes sources» du 15 mars».
Le rectificatif aurait dû se passer du titre de rubrique «De bonnes sources». Ça fait sauter au plafond, hhh… stop.


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