Etude du CES et du Conseil supérieur de l'éducation sur “l'employabilité des jeunes”

La reconstruction d'un système des hypothèses d'emploi s'avère nécessaire

La reconstruction d'un système des hypothèses qui représente le fondement des politiques générales d'emploi s'avère nécessaire, souligne une étude réalisée en partenariat entre le Conseil économique et social (CES) et le Conseil supérieur de l'éducation sur “l'employabilité des jeunes”.
L'amélioration du système d'information et d'analyse des données dans les domaines de l'éducation-formation des jeunes s'impose, selon cette étude présentée par le président de la commission scientifique de l'instance nationale d'évaluation relevant du conseil supérieur de l'éducation, Noureddine El Aoufi, jeudi à Rabat, à l'occasion de la conférence nationale traitant des “nouveaux défis de l'employabilité au Maroc”.
Ladite étude, comportant des propositions et des recommandations pour la lutte contre le chômage et pour la promotion de l'emploi, suggère la création d'une instance de vigilance et d'alerte devant permettre aux pouvoirs publics, entre autres, d'anticiper les crises conjoncturelles et d'améliorer l'efficacité de l'intermédiation sur le marché du travail.
La motivation des entreprises pour améliorer leurs structures de formation et l'emploi des compétences figure aussi parmi les propositions de cette étude qui appelle à la redéfinition des programmes de soutien aux entreprises sur la base des critères sociaux.
Les recommandations de cette étude portent également sur la vie scolaire qui doit être élevée à 14 ans à l'horizon 2016 dans le but de réduire le taux d'abandon scolaire, l'amélioration des modes de formation par alternance avec l'instauration du principe d'évaluation et la coordination entre les différentes institutions de formation et d'emploi des jeunes, outre la restructuration des textes fondateurs de la formation professionnelle et l'évaluation des politiques générales liées à l'emploi.