Le groupe Royal Air Maroc a annoncé jeudi que l'opération des départs volontaires, lancée en juillet 2011 et qui prend fin le 30 juin 2012, s'est soldée par le départ de 1.730 personnes. Ce bilan est largement au-dessus des prévisions du plan social qui prévoyait initialement 1.560 départs à fin 2013, indique la RAM dans un communiqué, précisant que l'effectif du groupe est ainsi passé de 5.605 à 3.875 personnes. «Ces résultats encourageants sont le fruit de l'implication et la mobilisation exemplaires de toutes les composantes du groupe notamment les personnels, la direction et les partenaires sociaux qui ont associés leurs efforts pour la réussite du plan de restructuration de la compagnie», se félicite le Groupe, qui avance avoir déployé, tout au long des différentes phases d'exécution de ce plan social, des mesures pérennes pour la réussite de l'opération des départs volontaires. Outre les conditions incitatives et avantageuses d'ordre financier qui ont été accordées aux candidats au départ, le groupe indique avoir mis en place des mesures d'accompagnement et de soutien à la reconversion des agents désireux de redéployer leurs compétences dans un autre domaine. En outre, des aides spécifiques à la formation ont été programmées à titre de soutien à la création d'activités génératrices de revenus. La réussite de cette opération qui vise à optimiser les effectifs et les réajuster en fonction de l'évolution des besoins de la compagnie et des exigences de ses marchés permettra ainsi d'accélérer la réalisation du plan de rationalisation pour lequel toutes les composantes du groupe sont mobilisées avec détermination afin que la compagnie puisse réaliser un retour rapide à l'équilibre et augmenter son efficacité économique conformément aux engagements du contrat programme signé avec l'Etat, le 21 septembre 2011. Renault dévoile deux nouveaux modèles de la gamme «Dacia» produits à Tanger Le constructeur automobile français Renault a dévoilé jeudi deux nouveaux modèles de sa gamme de véhicules low-cost «Dacia», à savoir «Dokker» et «Dokker Van» produits dans sa toute nouvelle usine de Tanger. Il s'agit d'un combispace de 5 places à usage mixte (particulier et professionnel) et d'une fourgonnette. Ils seront commercialisés à partir du mois en cours au Maroc et à partir de la rentrée 2012 dans les autres pays méditerranéens et en Europe, précise un communiqué de Renault. Tout comme Lodgy, révélée en début d'année, les deux nouveaux véhicules sont produits dans le nouveau site marocain du groupe à Tanger dont la capacité de production actuelle est estimée à 170.000 véhicules par an, devant passer à terme à 400.000, indique-t-on de même source. L'usine de Tanger est «la première usine automobile au monde Zéro Carbone et sans rejet d'eaux usées d'origine industrielle dans le milieu naturel», rappelle le constructeur qui ambitionne de réduire de 98 pc les émissions de CO2 sur ce site par rapport à une usine de capacité de production équivalente, soit 135.000 tonnes de CO2 évitées par an. «Cela a été rendu possible grâce à une optimisation des consommations d'énergie et à l'utilisation des énergies renouvelables telles que l'éolien et la biomasse», explique le groupe. Il compte compenser les 2 pc d'émissions de CO2 restants «soit par l'achat de crédit carbone, soit par des actions de reboisement ou de développement de panneaux solaires». Avec plus de 1,9 million de véhicules vendus dans le monde, la marque Dacia a été «un véritable succès commercial» pour le groupe qui a enregistré sa «plus forte progression en Europe et Euromed sur les huit dernières années». Dacia est «leader en Roumanie ainsi qu'au Maroc et elle croît fortement dans plusieurs pays de l'Europe de l'ouest», tandis qu'en France, elle est «la 5e marque la plus vendue sur le marché des véhicules particuliers». Entretiens à Rabat sur la coopération politique et économique entre le Maroc et la Tchéquie Les voies de consolidation des relations politiques et économiques entre le Maroc et la République tchèque ont été au centre des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani, et son homologue tchèque, Karel Schwarzenberg. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de cette rencontre, M. El Otmani s'est félicité de l'excellence des liens existant entre les deux pays et souhaité leur développement, en particulier la coopération entre les deux pays au niveau des organisations internationales et régionales de manière à favoriser «l'adoption d'un riche programme de coopération politique». Il a fait part de la détermination commune de promouvoir les échanges économiques à travers l'intensification des rencontres entre les ministres du Tourisme, du Commerce et de l'Industrie dans les deux pays, la mise en place d'un conseil d'affaires maroco-tchèque et l'encouragement des contacts entre les opérateurs économiques des deux côtés. Le ministre tchèque a, pour sa part, noté que les deux pays entretiennent des relations séculaires et développent un bon niveau de coopération, notant que les relations avec le Royaume sont importantes pour son pays, en étant un membre non permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU et au regard de son statut avancé avec l'Union européenne. M. Schwarzenberg a assuré que cette visite, qui constitue une occasion pour évoquer plusieurs sujets d'intérêt communs, notamment le renforcement des échanges commerciaux, a permis de donner un nouvel élan aux relations bilatérales. La Chambre des représentants tient aujourd'hui la séance mensuelle des questions orales La Chambre des représentants tiend, aujourd'hui vendredi, la séance mensuelle des questions orales consacrées à la politique publique auxquelles répondra le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane. Un communiqué de la Chambre indique que les travaux de cette séance, qui intervient en application des dispositions de l'article 100 de la Constitution, débuteront à 10h00. Au programme de cette deuxième séance mensuelle figurent un débat sur la hausse des prix des carburants, le pouvoir d'achat, la caisse de compensation, ainsi que sur le thème des investissements publics dans ses dimensions économique et sociale, y compris ses rapports avec le marché de l'emploi. La même source ajoute que cette séance traduit la place importante qu'accorde la Constitution au parlement, en général, et à la Chambre des représentants, en particulier, en matière de contrôle de l'action gouvernementale à travers les nouveaux mécanismes constitutionnels, particulièrement la séance mensuelle qui offre l'occasion d'ancrer le dialogue entre les pouvoirs législatif et exécutif et de permettre aux citoyens de suivre la politique publique concernant les questions intéressant l'opinion publique nationale et l'ensemble des opérateurs sociaux et économiques. La Chambre des représentants avait, rappelle-t-on, tenu la première séance mensuelle le 14 mai dernier. Baccalauréat: la session de rattrapage fixée aux 10, 11 et 12 juillet La session de rattrapage de l'examen national du Baccalauréat aura lieu les 10, 11 et 12 juillet prochain pour l'ensemble des branches et des candidats (scolarisés et libres), a annoncé, jeudi, le ministère de l'Education nationale. La moyenne générale des candidats à cette session sera calculée sur la base des meilleures notes obtenues dans les sessions normale ou de rattrapage, a expliqué la même source, ajoutant que la session de rattrapage pour l'examen régional de la première année et celui des candidats libres se déroulera les 3 et 4 juillet. D'autre part, le ministère a indiqué que la liste des élèves ayant réalisé d'excellents résultats comporte 16 noms, dont 10 sont issus de l'école publique, notant que cette liste comporte 10 élèves de sexe féminin. Les meilleures notes de ces élèves varient entre 19,28 obtenue par le jeune Anouar Abbadi (région Doukkala-Abda) dans la filière physique et 18,08 réalisée par la jeune Safaa Lamsssirib (région Guelmim-Smara). Marrakech abritera fin octobre le 3ème Forum Mondial des «apprentissages tout au long de la vie» Le 3ème Forum Mondial des «apprentissages tout au long de la vie» se tiendra à Marrakech du 31 octobre au 2 novembre prochain sous le thème «Apprendre tout au long de la vie, pourquoi et comment ?», a-t-on appris auprès des organisateurs. Le choix du Maroc, et plus particulièrement Marrakech pour accueillir l'événement, traduit une reconnaissance internationale de «la mixité de transmission de la tradition par la coutume et la culture orale, d'une part, et l'éducation et la formation formelles, de l'autre part», a déclaré à la MAP le président du Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie (CMA), Yves Attou. Co-organisé par le CMA (basé à Paris), l'Institut pour l'apprentissage tout au long de la vie, relevant de l'NESCO, et le Conseil international pour l'éducation des adultes (CIEA), avec le soutien des autorités marocaines, ce congrès mettra l'accent sur les témoignages de diverses réalisations innovantes dans ce domaine. Outre des plénières à l'ouverture et à la clôture de l'événement, les travaux, auxquels près de 400 congressistes sont attendus, s'articuleront autour de neuf ateliers thématiques axés sur trois thèmes principaux: «la personnes apprenante», «le rôle des entreprises» et «apprendre pour transformer la société», selon le programme prévisionnel dévoilé lors d'une conférence de presse mercredi soir à Paris. Dans le cadre du premier thème, les participants aux trois ateliers simultanés débattront du parcours d'apprentissage du point de vue de l'apprenant en mettant l'accent sur les enjeux de l'individualisation et les moyens de concevoir des passerelles et d'évaluer les acquis. Ils aborderont aussi les expériences pour la promotion des femmes et la scolarisation de filles et les évolutions du rôle de l'école dans l'éducation, les savoirs et la citoyenneté. «L'analphabétisme à l'alphabétisation durable» sera également au centre des travaux. S'agissant du rôle de l'entreprise, les participants traiteront notamment de la responsabilité sociale des entreprises, de la migration et de la mobilité estudiantine et de l'interculturalité comme source d'apprentissage. Ils évoqueront aussi les évolutions dans la gestion des compétences et les pratiques innovantes en formation, systèmes, thèmes et pédagogie. Pour ce qui est du dernier thème, les ateliers discuteront des apprentissages «informels» qui passent par le jeu, les arts, les réseaux et la tradition orale, de l'impact des apprentissages tout au long de la vie sur la santé. Les dynamiques d'apprentissage entre le monde et les territoires seront également abordés. Les conclusions de ces ateliers seront rapportées en séance plénière et publiées dans les «Actes du Forum». Une «controverse scientifique» opposera Philippe Meirieu, professeur à l'Université de Lyon, et Louise Sauvé, Professeure à TELUQ, l'Université à distance de l'Université Québec à Montréal, sur le thème controversé «Apprendre à apprendre ?». En clôture de l'événement, une table ronde mondiale «Quelles pistes retenir pour l'avenir ?», réunira des sommités internationales dont Yves Attou, et Alan Tuckett, Président du CIEA, Arne Carlsen, Directeur de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie. Créé en 2005, le CMA regroupe des professionnels de l'éducation et de la formation, chefs d'entreprise, chercheurs, universitaires, étudiants, professeurs, formateurs, élus, éducateurs, originaires de tous les pays et de tous les secteurs de la société civile. Il oeuvre à mobiliser toutes les compétences au plan mondial pour une expertise collective qui permet d'agir, plus efficacement, auprès des autorités civiles, administratives, universitaires, économiques et politiques en faveur d'une approche globale de l'éducation, de la formation et des apprentissages. Il a notamment organisé deux Forums des apprentissages tout au long de la vie, le premier à Paris en 2008 et le second en 2010 à Shanghai, en marge de l'Exposition universelle. L'édition de Marrakech sera organisée en partenariat notamment avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, l'OFPPT, et plusieurs autres partenaires institutionnels et associatifs. Le terme d'éducation et de formation tout au long de la vie s'est développé à partir de notions telles que «l'éducation fondamentale», «la formation continue», «l'éducation de base» , «l'éducation permanente», l'»éducation populaire» ou «l'éducation récurrente». Actuellement, la notion s'est élargie à toutes les étapes de la vie, du berceau à la tombe (lifelong learning), ce qui inclut les questions se rapportant à la petite enfance ou aux séniors. Elle comprend également les apprentissages intervenant dans toutes les situations de la vie (lifewide learning), donc y compris hors des lieux dédiés à l'éducation. Cette extension de la notion d'éducation s'exprime par la catégorisation en éducation formelle, éducation non formelle et apprentissages informels.