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Maroc-Turquie : L'ALE, un bouclier contre la concurrence asiatique en Europe
Les Emirats Arabes Unis, deuxième investisseur étranger au Maroc
Publié dans L'opinion le 31 - 10 - 2012

Signé en 2004, l'ALE avec la Turquie, entré en vigueur en janvier 2006, prévoit l'accès immédiat des produits industriels d'origine marocaine au marché turc, alors que les droits de douane et taxes sur l'importation des produits turcs seront éliminés progressivement sur une période de dix ans. Ainsi, le volume global du commerce bilatéral s'est établi à plus de 12,2 milliards de dirhams en 2011 en hausse de 31,5% par rapport à 2010. Ce rebond est attribuable à la forte croissance, de 47%, des importations marocaines de la Turquie qui ont atteint 9,4 milliards en 2011. De leur côté, les exportations vers la Turquie sont en baisse de 3,2%, pour s'établir à 2,8 milliards de dirhams.
Dans le cadre de l'accord de libre-)échange, le volume des échanges commerciaux entre les deux partenaires s'est situé à 7,3 milliards de dirhams en 2011, soit 59,9% du total échangé avec la Turquie. Les exportations dans ce cadre, à 2,1 milliards de dirhams, atteignent 74,5% de nos ventes vers ce pays, et les importations d'un montant de 5,2 milliards de dirhams représentent 55,6% du volume importé. Ces dernières sont constituées de demi-produits, de produits finis de consommation et de biens d'équipements industriels, représentant respectivement 49%, 24,1% et 21,7% des importations marocaines en provenance de la Turquie. Globalement, la poursuite du dynamisme commercial entre les deux partenaires devrait à terme pencher à la faveur d'un partage plus profitable des gains issus de l'échange. L'amélioration de l'avantage compétitif des entreprises nationales dans certains secteurs clés à l'instar du textile-habillement, à travers un approvisionnement à bon marché par le truchement du cumul diagonal des règles d'origine, pourrait constituer à cet effet un des aspects favorables de cet accord.
En matière d'investissement, les IDE turcs à destination du Maroc restent encore limités, ne dépassant pas 102 millions de dirhams en 2011. Toutefois, la participation active des entreprises turques, aux appels d'offres internationaux lancés par le Maroc, suggère des perspectives de partenariat prometteuses. Certaines grandes entreprises turques ont ŽtŽ déclarées adjudicataires de plusieurs projets, en l'occurrence d'autoroutes, de lignes ferroviaires et de construction. En général, les opportunités associées à l'accord de libre-échange Maroc-Turquie sont multiples. Outre l'augmentation des échanges commerciaux et la dynamisation des flux d'investissements directs turcs vers l'économie nationale, cet accord serait de nature à favoriser l'accessibilité des produits marocains à destination des marchés de l'Union européenne via le système Pan-euro-méditerranéen de cumul des règles d'origine. Il serait également un chaînon important dans le processus d'intégration à l'échelle de la région méditerranéenne, constituant de ce fait un bouclier face aux menaces suscitées par la montée en puissance de la concurrence asiatique.
Rebond des IDE en provenance des pays du Golfe
Les IDE en provenance des pays du Golfe ont augmenté de 51% en 2011, pour atteindre 7 milliards de dirhams, contre moins de 250 millions en 2001. Cette vive remontée a concerné principalement les Emirats Arabes Unis qui ont porté leurs investissements au Maroc à 4,5 milliards en 2011, soit une augmentation de 71%, suivis de l'Arabie Saoudite avec un montant de 1,6 milliard, soit le triple en un an.
L'accord de libre-échange entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis, signé en juin 2001, et, entré en vigueur en juillet 2003, semble avoir conforté aussi bien nos Žchanges commerciaux que l'attrait des investissements émiratis. Concernant les règles d'origine, l'ALE prévoit l'entière obtention ou une valorisation d'au moins 40% du prix départ usine du produit.
Ainsi, depuis son entrée en vigueur, les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé de 41,6% en moyenne annuelle, pour atteindre 3,2 milliards de dirhams, soit 0,6% du commerce extérieur du Maroc. Les exportations vers les EAU ont progressé de 54,1% en moyenne sur la période contre 46,3% pour les importations. En 2011, les exportations marocaines vers les EAU ont totalisé 744 millions de dirhams seulement, en forte baisse par rapport à 1,3 milliard en 2010. Les principaux produits exportés sont constitués de demis-produits et d'or industriel. Les importations, à 2,5 milliards de dirhams, sont en hausse de 49,7%, tirées principalement par les demi-produits (54%). Par contre, les IDE émiratis à destination du Maroc ont sensiblement progressé depuis 2003. Ceux-ci ont atteint 4,5 milliards de dirhams en 2011 contre 118 millions en 2002, en hausse de 71,2% par rapport à 2010. Ainsi, les EAU se sont classés, en 2011, au deuxième rang des investisseurs étrangers au Maroc, juste après la France.
De plus, le Maroc est devenu aujourd'hui une destination privilégiée des touristes émiratis avec plus de 14.500 visiteurs en 2011 contre seulement 5.000 en 2000. Les recettes des voyageurs émiratis au Maroc sont passées à 968 millions de dirhams en 2010, contre seulement 333 millions de dirhams en 2000. L'ouverture de la ligne aérienne directe Casablanca-DubaÏ est une mesure d'accompagnement de cet essor à travers la facilitation du déplacement des touristes et hommes d'affaires vers les deux pays. D'ailleurs, la compagnie “Emirates" projette d'instaurer une ligne quotidienne entre les deux villes. Parallèlement, les transferts des marocains résidants aux EAU sont en progression soutenue depuis 2000, portés à plus de 2,9 milliards de dirhams, soit près de six fois plus qu'en 2003.
Déficit chronique de la balance commerciale
avec pays de l'accord d'Agadir
L'Accord d'Agadir vise à promouvoir l'intégration économique sud-sud et le partenariat euro-méditerranéen, à travers la création d'une zone de libre-échange au niveau régional. Depuis son entrée en vigueur en 2007, l'Accord d'Agadir a contribué à renforcer la dynamisation des échanges commerciaux entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie.


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