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Télégramme
Publié dans L'opinion le 12 - 03 - 2013

Signe des temps. Avec les listes des grimates qui font vivre des oisifs et des moula oulidate, des carrières de sable instables qui font plier les inflexibles qui ne craignaient par les raz de marée aux Carrières Centrales, et les vérifications des financiers louches qui offrent un salon de coiffure à la maîtresse qui épouse les causes alléchantes, pour divorcer dès que l'amant est sur la déche, on n'a jamais vu un tel engouement pour les coffre-forts qui se vendent à la Souika et à l'Agdal qui donne les amygdales aux vautours immobiliers qui ne trouvent plus de terrain vague pour arrondir leur compte en banque en manque d'artillerie lourde de plus en plus rare avec la crise qui touche maintenant toutes les couches sociales, en premier lieu les déclassés habitués à être largués au banc de touche.
Mais ce qui fait sursauter, c'est lorsqu'on apprend que des voraces avides de liasses cachent leur coffre-fort quelque part dans la maison derrière un mur, construit en bonne et due forme, au lieu de mettre leur fortune acquise sur le dos des administrés, qu'ils dépouillent pour une simple autorisation de mahlaba ou de maktaba, dans la banque du coin qui risque de les envoyer au fond du foin, si jamais il y a enquête. Même quand les caïds du fric qui reçoivent un mouton fabor, la veille de l'aïd, sont interdits de quitter le territoire, leur argent reste caché non pas dans les tiroirs, mais derrière un mur dont personne ne soupçonne l'existence. stop.
D'après le mag de l'économie et des entreprises lapsus, car ça se tient et ça s'imbrique dans le monde des briques lié au bric-à-brac, les prisons au Maroc coûtent cher et même très cher, ajoute Ghassan Waïl El Karmoumi qui, malgré son parcours honorable, ne connaît pas le contenu des menus que Benhachem a pourtant amélioré. Cher, très cher, quand on sait que les détenus n'ont pas droit à la douche chaude – le hamam serait un luxe – dans bien des cas, ni à la télévision par satellite, à part les deux chaînes qui leur rappellent comment ça se passe dehors.
Qu'on défende l'instauration des peines alternatives comme le souhaite Mustapha Ramid qui se garde de parler au nom des pénitenciers dont la gestion lui échappe – la DGAPR remonte à 1947, sous le Protectorat qui s'occupait des prisons au même titre que les lycées, de Moulay Youssef à Gouraud - devenu Hassan II - au dispensaire de Sidi Fatah et sa mosaïque unique – c'est une chose défendable, mais qu'on s'en prenne au budget des prisons en disant que ça coûte cher à l'Etat et aux citoyens, voilà qui est désolant, surtout que les échos qui nous parviennent de Oukacha, à la maison d'arrêt où on tabasse des détenus – justice rendue en 24 heures – ne sont pas réjouissants. stop.
Des relevés bancaires non prescrits servent d'emballage à Derb Omar, titre l'ancien hebdo de Herzog qui écrivait des éditoriaux sans état d'âme, sachant que sa signature allait être remplacée, pour ne pas fâcher des gourous qui auraient pu rouler en Kangourou, si ce véhicule avait existé en ce temps-là.
Mais il n'y a pas que des relevés bancaires prescrits ou pas qui servent d'emballage à moul zariâ qui vend des cacahuètes, des amandes grillées, des capotes anglaises de fabrication finlandaise ou des pépites venant de Cadix chantée par Luis Mariano, un Basque comme Landaburu (passage réussi durant sa mission au Maroc) qui a attendu la veille de son départ pour rappeler qu'il était Espagnol, sans préciser la région qui a rendu célèbre Askatasuna qui s'est calmé.
Chez le vendeur de zariâ, on trouve des papiers de différents ministères et non des moindres qui servent à emballer les pépites. Quand c'est des pages de livres scolaires de Dar En-Nachr avec des images d'une naïveté renversante, ça passe, mais quand c'est des feuilles administratives qui ne doivent pas circuler entre les deux rives, ça fait sourire pour ne pas dire que ça inquiète. stop.
Qu'on se le dise. Bon à savoir. Les principes de la loi sur la nomination aux hautes fonctions.
La loi organique n°02-12 relative à la nomination aux hautes fonctions, entrée en vigueur en août dernier, fixe une série de principes devant être pris en compte dans la sélection des candidats à ces hauts postes de responsabilité, à savoir l'égalité des chances, le mérite, la transparence, la non-discrimination sur la base de l'opinion politique, l'appartenance syndicale, la langue, la religion, le sexe, le handicap ou toute autre considération contraire aux principes des Droits de l'Homme et aux dispositions de la Constitution, à côté du souci de réalisation de la parité entre les hommes et les femmes.
Le texte définit un ensemble de critères requis pour occuper ces postes, en l'occurrence la jouissance de la totalité des droits civils et politiques, un niveau d'instruction supérieur, les compétences personnelles, l'expertise managériale et une grande expérience en la matière acquise au sein de l'administration publique, des collectivités territoriales et des établissements ou entreprises publiques. stop.
Les fous du stade. Tous les jeunes qui vont au terrain de foot, pour passer le temps, ne sont pas tous des tifosi prêts à renverser les barrières et à tout casser. Ceux-là se rangent à part, laissant de côté les supporters du WAC, du MCO ou du Najah Zaâri ou Amal Riffi, dans une ambiance bon enfant où l'on n'entend ni des mots indécents ni des vociférations sans modération. Ces jeunes amoureux du foot existent, malheureusement, ils sont mis dans les mêmes « chouwari » que les sobès prêts à détourner un tobès. stop.
Al Jazeera, qu'on a comparue à El Bakhéra, vogue maintenant dans les eaux troubles, maintenant qu'elle a pris acte des chiffres du sondage qu'elle a commandé et qui ont mis fin à son entr'acte qui a fait croire qu'elle est éternelle. Manque de pot, sur ses 43 millions de téléspectateurs au moment des temps forts du Printemps arabe, de Doha à Sidi Bouzid, en passant par Sidi Ali Ben Hamdouch qui ne soulève plus des polémiques à faire chanter sœur Dominique, elle est passée à six millions de téléspectateurs. A force de brandir des slogans et de jouer l'avant-garde du Printemps, sans balayer devant sa porte, la chaîne qatarie a fini par baisser la garde. stop.
Fouzia Assouli, présidente de la Ligue Démocratique des Droits de l'Homme (LDDF) : « Au Maroc, les prostituées se retrouvent esclaves de proxénètes qui les obligents parfois à offrir un double service, rapports sexuels et femmes de ménage, le tout moyennant une somme entre 10 et 50 dh, le maximum étant de 100 dh ».
Fouzia Assouli qui n'est ni une parente de Pierre Assouline, plume remarquable dans « Le Monde », ni de David Assouline, député français né à Sefrou, n'est pas loin de la vérité. Mais on sait que beaucoup de prostituées se passent de proxénètes genre marlou de Barbès clichy. Les Siham, Kaoutar et Samira font des passes le soir sur la rue Oqba sans avoir recours à un mac. Elles sont autonomes, vont au bain public et font la prière le vendredi comme tout le monde après avoir fermé leur portable pour un bout de temps. Les filles de joie qui n'ont pas recours aux maquerelles sont capables de tabasser un client qui ne paie pas ce qu'il a promis avant le compromis. Certaines qui donnent 50 dhs à la tayaba du hammam, qui ne l'a jamais dans le baba, sont loin d'être des esclaves. stop.
Belle page de pub du lave-linge Bosch qui rappelle Arthur Martin et la mère Denis, avec cette fois un cadeau, un peignoir de qualité qu'on ne trouvera pas chez Lahbib Laâwar, mort ruiné pour avoir graissé la patte des véreux de la mokataâ de l'époque.
Bosch offre un peignoir pour tout achat d'une machine à laver, on dit lave-linge chez Bosch. Offre valable, en tous petits caractères, mais vraiment en tout petit, à peine visibles en bas de la page pub.
« * Offre valable chez nos revendeurs agréés du 01/02/2013 au 31/03/2013 pour le modèle 8 kg WAQ2448XME à 6.899 dh et pour le modèle 7 kg WAQ2446XME à 6.499 dh.
** offert dans la limite des stocks disponibles ».
Dans la limite des stocks disponibles... stocks limités certainement. stop.
Inspirée des couvertures d'encyclopédies qui font une large place au graphisme et à une mise en page soignée, l'affiche de la 19ème édition du Festival de FèsFès l'Andalouse qui a aussi flirté avec le blues et Patti Smith sur la bande son sur internet - est réussie. Au programme, Paco de Lucia, Bouthan, Amine Alaoui, Samira Kadiri et Carmen Linarès entre autres, sans oublier Assala Nasri qui nous vient de la Syrie, meurtrie par un tyran qui refuse de dégager comme si le pays lui appartenait de père en fils. stop.
Le canard laqué qui défend les intérêts des entreprises pleure sur le sort du patron de la Comanav qui en a pris pour 5 ans, qui a eu la chance d'échapper à plusieurs chefs d'accusation : « Haute trahison et constitution de bande criminelle ». Certes, c'est humain de défendre un détenu qui a été condamné à une si longue peine. Mais il y a d'autres boucs émissaires dont « Maroc Hebdo », aux couvertures de choc, qui a soulevé les cas de Ben Allou et Alioua, qui n'ont pas intéressé le mag des entreprises. Mais sans citer personne, la conclusion du flash intitulé « Trop dur » pour Ibrahimi de la Comanav, est rassurante.
« Sans tomber dans l'émotionnel, le jugement contre Ibrahimi, même s'il est susceptible d'appel, pourrait broyer des destins et élargir encore une fois les multiples points d'interrogation qui entourent les procès contre les personnalités ». stop.
Des disparitions s'accumulent et qui touchent des amis. Abdeljabar Slimani, un ancien dynamique garçon de la colo des PTT quand on cohabitait à Ifrane avec des jeunes marocains et des jeunes européens, fils de postiers venus de Casablanca, Meknès, Rabat ou Agadir, bien après l'indépendance, dans un esprit de joie et de bien-être dans le chalet d'Ifrane et sa piscine au chlore modéré. Adieu Jabar. stop.
Autre disparition émouvante. Celle de Driss, frère d'Idrissi, ex-Potecher, et de Najib, ex-footballeur d'El Youssoufia quand le foot n'évoquait pas « el moute » dans les stades d'enfer. Driss fut l'un des play-boys avec Driss Robio retiré en Suède, du temps de Gérard, né Jirari, Baby, Gaby, James et autres stars de « La Cage » avant Biba, ambiance aujourd'hui Bab El Bouiba. Driss qui a séjourné à New York, la ville de Warhol, du studio 54, plus drôle que Castel qui s'est mis dans les pieds des épines, quand la portière inculte, tête de chiffonnière malchanceuse, avait refusé l'entrée au garde-corps de l'ex-roi Hussein qui accompagnait son patron, et autre Régine, qui n'a plus la force de regarder par son judas, si notre vieille copine Manouche frappait à sa porte... Que tous nos chers disparus reposent en paix. stop.
A mercredi. nordine benmansour.


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