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Télégramme
Publié dans L'opinion le 29 - 03 - 2013

Lorsque nous avons évoqué ces bus aux mains des gugusses, nous ne savions pas que des cars à haut niveau de service, dit-on, sont attendus à partir du mois de février, comme on l'a appris en début de semaine.
Malheureusement, ce nouveau type de transport interurbain sillonnera uniquement les autoroutes, un secteur qui est plutôt bien servi par les cars de touristes où Nova Tours et Supra Tours ne prêtent plus ces véhicules pour une équipe de basket en panne de moyens de transport pour se rendre à Boulemane ou à Bou Izakarne. Les cars de touristes qui arpentent les circuits touristiques sont beaux à voir. Tandis que bien des bus qu'on ne voit ni chez les Russes, de plus en plus nombreux dans les villes impériales, pas ceux qui fréquentent la Riviera, chantée par Georgette Plana qui faisait déplaner les baba-cool et qui claquent un fric fou, ni de l'Azerbaïdjan qui intéresse l'Office de Tourisme de Addou.
S'il y avait un contrôle strict sur la qualité du transport en commun dont la crise remonte aux sixties quand Aïtobane dirigeait son petit monde à la baguette, on n'accorderait aucun visa de sortie pour les bus qui font sursauter les usagers qui ont exploité toutes les lignes usées. stop.
Les promoteurs de la vallée du Bouregreg qui n'a pas subi la crise grecque, ont donné des détails de la 2ème tranche : le tramway de Rabat-Salé, où un voyageur écoute sur son MP3 « May way », version Nina Simone, dont on vient d'écrire une bio sans citer ses coups de colère à Skhirate, le tunnel sous la manche des Oudayas, le pont Hassan II, la marina fel farina – aucune animation ! –, etc., etc...Un bilan positif, selon les déménageurs de l'oued, mort selon l'expression de l'écrivain Edmond El Maleh, qui a marqué l'Histoire de l'oued avec deux mots, passés dans l'éternité, grâce au web.
Mais, à chaque fois qu'on présente un bilan - toujours positif évidemment -, on pense au manque d'animation et aux populations des deux rives qui ne viennent pas prendre l'air dans cette rivière réaménagée à grands frais. Il n'y a que les visiteurs venus de Béni Mellal ou d'Aït Melloul - une pensée à Patrick Melloul, le disquaire qui nous mettait de côté, dans son magasin Society dans les sixties, des disques de pop anglaise et de rythmes and blues qui ne donnaient pas un malaise. Ces touristes nationaux découvrent le réaménagement du Bouregreg, qu'ils flashent avec leur portable, dont sont rarement extraites les photos de Khali Mohamed, enlaçant son cousin de Bni Ahmed. stop.
Il ne manquait plus que ça ! L'eau de table de Vichy Saint York à Badoit et Contrex, est montrée du doigt. Si les unes contiennent des produits indésirables, d'autres sont « potables ».
En France, « 60 millions de consommateurs », mouvement d'utilité publique qui ne demande pas de fonds à la République, n'avait jamais osé mettre en doute de l' eau minérale, pas encore vantée dans le catalogue de « La Redoute », bientôt distribuée au Maroc, de Nador à Imintanoute.
Vichy, qui apporte son savoir-faire à la station de Sidi Hrazem, autre enseigne intouchable, apparaît comme une institution presque sacrée. Et il ne viendrait à l'idée de personne d'alerter l'opinion publique sur son contenu.
Au Maroc, aucun rapport n'a encore perturbé la distribution des eaux de table, qu'on voit dans les séminaires - à la télé, elles sont offertes dans des carafes maintenant -, les défilés de mode ou les réunions de syndicalistes où l'on remarque que le patron de l'UMT porte des cravates de PDG et une écharpe bleue, au lieu de l'écharpe rouge de Georges Marchais.
On voit mal l'Association des consommateurs marocains – après analyse dans des labos loin d'être des collabos – démystifier l'eau d'Aïn Soltane distribuée de l'Oasis, où l'on a soif de tout, à Mers Sultan. Encore moins Sidi Ali que ne boit pas moul bali. On ne va pas critiquer l'eau de Moulana une fois bue, on a la chance de gagner une magana. stop.
La DGSN recrute des psychologues, annonce la presse, où certains, se croyant dans le vent, parlent de psy chez les flics. Bouchaïb Rmail, qui a fait toute sa carrière dans la police, un enfant du sérail, a décidé de recruter 22 médecins psychologues, suite, nous dit-on, au drame de Machraâ Bel Ksiri où un policier a tiré sur trois de ses collègues pour des raisons restées inexpliquées.
En fait, avant l'annonce du recrutement des 22 – chiffre symbolique dans la profession – psychologues, il y avait sur place, le jour du drame de Mechraâ Bel Ksiri, un psychologue qui travaille déjà à la police, comme on en voit dans les petites et grandes institutions responsables et vaccinées.
Rappelons que le personnel de la DGSN pourrait bénéficier de crédits à des taux préférentiels, allant jusqu'à 4,5% pour le crédit logement. Enfin, le rappeur Al Aaked, qui s'en prend aux hommes en uniforme, devrait savoir que des milliers de jeunes marocains rêvent d'entrer dans la police. Certains passent plusieurs fois le concours, sans réussir à décrocher un numéro de matricule et sans paraître pour autant ridicules. stop.
«Label'Vie veut aller vers la supérette», titre la rubrique des entreprises, qui aurait pu ajouter en sous-titre : «En attendant de sponsoriser une opérette» avec Mahmoud El Idrissi ou Ghita Ben Abdesslam qui n'a pas chanté Sla ou Slam... sur un air de rap.
En fait, qu'il s'agisse de Label'Vie, Marjane, Carrefour ou Aswak Assalam, «Assalam ou Alikoum», répondent maintenant des Européens sur leur portable qui ne sont au Maroc que depuis six mois, on assiste rarement à des opérations de mécénat. Les temples de la conso – rimiti, chantait la cheikha dont le genre n'est plus invité par les CCF - n'aident ni les peintres en manque de gouaches, ni les boy - scouts à qui on devrait offrir des yaourts et des petits fours. La masse d'argent englouti par les grandes surfaces et les supérettes prévues par Label'Vie, en rose, chantait bent zank, la môme Piaf, n'incite guère des décideurs indécis à faire du social qui va sauver cette planète qui va droit au mur du cosmos. stop.
Touns El Khadra. 30.000 personnes de la société civile mondiale étaient attendues à Tunis pour la 12ème édition du Forum Social Mondial qui a lieu du 26 au 30 mars. Un petit détail : les activistes passeront par l'Avenue Mohammed V, célèbre artère de Tunis. La même qu'on retrouve à Alger, à deux pas de l'Avenue Didouche Mourad...
Créé en janvier 2001, à Porto Alegre, comme pendant antagoniste du Forum Economique de Davos, le Forum Social Mondial s'est tenu dans différentes villes : Bombay, Caracas, Paris, Barcelone, Naïrobi ou Dakar. C'est la première fois qu'un tel événement est organisé dans un pays arabe. Le choix de Tunis a été décidé par les altermondialistes en 2011 à Dakar peu de temps après la révolution tunisienne. stop.
Hyundai lève le voile sur le premier véhicule fonctionnant à l'hydrogène. Info toc pathogène qui nous rappelle que ça fait des années qu'on nous raconte que le gasoil peut être remplacé par l'énergie à base de barba (betterave) ou à base de canne à sucre, mais que, tout compte fait, les hommes continuent à prendre chaque matin la direction de la station Shell que j'aime, disait la pub, du temps du «love and peace» que des minets de Marsa, scotchés par le Barça, découvrent aujourd'hui sans savoir ce qui s'est réellement passé du temps de la liberté cadenassée. Tant que l'or noir donne des cauchemars aux petits conducteurs qui dépensent une bonne partie de leur salaire dans leur petite voiture qui se donne des airs de limousine, retirée à Ouzine qui parle maintenant poliment de la fédé, on peut tout juste rêver de la Hyundai à l'hydrogène et à la mustang sans kérosène. stop.
Marocains, pitié pour vos bonnes ! C'est par ces mots que le Journal d'Aujourd'hui interpelle ses lecteurs. C'est vrai que l'histoire des bonnes, qui subissent toutes sortes d'humiliation, mérite un débat national. Mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y a des bonnes bien traitées qui mangent à la même table que leurs employeurs, qu'elles font partie de la famille dans une société qui a le sens du partage. Et que dans les grandes familles où on distribue encore le vendredi du couscous, Dada reste sous la protection de la famille, jusqu'à ce qu'elle atteigne l'âge où elle n'a plus la force de monter des escaliers pour ranger des objets «f'seda» ou pour porter le pain à l'anis au four du maâlem Bouzekri, prépare moi le pain bekri. Des bonnes exploitées, humiliées, parfois réveillées en pleine nuit par un «aâzri» incorrigible, ça existe. Mais il y a aussi des bonnes pour qui on éprouve de l'affection et de bonnes intentions. stop.
Sortir. Bonbons, caramel et chocolat. Le 31 mars, le Jardin des Roses, qui ne connaît pas de ménopause, rendra hommage au chocolat qui donne du punch aux enfants, aux écrivains et aux autres... stop. Le soir, on ne reconnaît plus Rabat dans les lounges où chacun propose ses petits plats et sa musique en live, pas encore sur drive... stop. Voyage, voyage... chantait l'autre. Des gens de Rabat se déplacent le week-end avant l'arrivée du mot «end» à la fin du dimanche. Au programme : Kénitra, Mohammédia en plein renouveau.
Enfin, avec l'autoroute, on n'hésite plus à aller à Ifrane et dans la région où même les traces de neige réchauffent les cœurs. stop.
A lundi. .


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