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Télégramme
Publié dans L'opinion le 17 - 05 - 2013

Sans emploi, dit-on. Mais ça ne traduit pas exactement la situation du chômeur, un mot qui n'a pas perdu sa connotation, comme du temps où il reflétait le désarroi total. Un sans emploi aujourd'hui, c'est toujours un citoyen – un mot qui ne correspond pas exactement à nos institutions où la citoyenneté est plus concevable – sans assistance. Une profession qu'on a réduite du temps de Benchemsi où il n'y avait que 4 assistantes sociales avant que la préfecture ne devienne wilaya, une appellation non contrôlée comme le Aït Brachwa, qui remonte aux Abassides, sous Haroun Rachid qui aimait aussi bien les pamphlets des poètes des profondeurs que les anachid.
Le sans emploi n'est accueilli par aucun service municipal ou préfectoral qui l'aiderait à trouver un job avec ou sans mob. Il attend que le cousin de la Direction de telle ou telle administration l'appelle, en ces temps où même les désoeuvrées ne comptent plus sur leur sex-appeal, pour espérer trouver une place au département ministériel de la place. Comme autrefois où une pin-up avait plus de chance pour être recrutée au cabinet des curiosités.
De nos jours, le sans emploi fait du porte-à-porte à pied, les taxis sont inabordables avec des bureaux installés à Hay Riad, sans la moindre aide. Alors que, sous d'autres cieux, les gris précisément, on offre des tickets de métro – ticket to ride, disait le groupe de Liverpool - ou de bus, pour les fauchés, afin qu'ils se déplacent pour trouver du travail. Sans emploi, sans rien. stop.
Un institut de l'emballage alimentaire à l'étude. Ce qui nous fait penser aux bouchers qui ont récemment amélioré leur papier, devenu plus agréable au toucher, un peu partout dans les boucheries en ville où l'on continue, hélas, à exposer les carcasses de boeuf charolais nourri à la Cicalim, sur la rue Oulad Dlim ou sur l'avenue à grande circulation où les gaz font suffoquer les vieux et les bébés.
Le futur institut effectuera des essais de migration sur les emballages, s'assurera que les matériaux utilisés pour leur fabrication répondent aux normes (rigidité, taux d'humidité, degré d'acidité)... « Les matières utilisées ne doivent pas relâcher des substances nocives pour la santé », explique Marleen Calcoen, directrice de l'Institut belge des emballages qui participe au projet marocain soutenu par le gouvernement. « Un produit emballé et respectant les normes internationales favorisera l'offre marocaine à l'exportation », souligne Lucien Leuwenkroon, président de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise.
Comme dit le proverbe : Zaouak tbiï. Mais il s'agit plus que de zouak, question santé d'abord. stop.
Invraisemblable, parfois lamentable, ces employés prêts à déployer des efforts pour vendre des abonnements SFR dans le Centre d'Appel de Hay El Jadid, au salaire ladide, mais pas avant de fumer un joint avec un collègue qui attend le mois de juin pour se barrer à Tanger, histoire de se sentir plus prêt du vieux continent, qui continue à fasciner et à bassiner, malgré la conjoncture, pour qui il ne reste plus que les joint-ventures pour oublier la mésaventure qui arrive à l'Occident.
Le haschisch pour supporter les cadences du travail où l'on reste scotché devant le décalage horaire où il faut vendre, où Yasmina se fait passer pour Henriette et Jawad pour Cédric. Du H, mais aussi du Valium qui rend pourtant amorphe, sans réaction devant les soubresauts de l'ordinateur. Mais c'est le temps – sale temps – qui veut que des paumés planent pour oublier le stress devant l'écran guidé par une puce qui ne donne pas le déclic à l'oreille. stop.
En temps de crise qui frise l'insolence chez des décideurs indécis, pour qui la faute incombe aux autres, tous les chiffres optimistes, qui réconfortent les REMistes, sont à prendre avec bonheur. Des dépêches à lire de bout en bout.
La production céréalière de la région de Fès-Boulemane est estimée durant la saison 2012/2013 à 3.892.570 qx, soit presque le double de celle de la campagne précédente, en raison notamment des bonnes conditions climatiques. On peut espérer mieux puisqu'il pleut dans mon cœur, comme il pleut dans la ville – poésie de l'abîme joyeuse – en plein mois de mai, ce qui nous éloigne de l'année disette où les désespérés se défoncent à coup d'anisette.
Selon les prévisions de la Direction Régionale de l'Agriculture, l'on s'attend ainsi à une production record de 2.328.980 qx de blé tendre, 846.138 qx de blé dur et 717.453 qx d'orge. Les rendements moyens vont de 23 q/ha pour le blé tendre, 18 q/ha pour le blé dur et 15,8 q/ha pour l'orge, précise la même source. Comparée à la campagne précédente, la production prévue en 2013 a connu une amélioration de 99 % en raison des régularités pluviométriques pendant les phases cruciales de croissance et de développement des céréales. La région de Fès-Boulemane a connu, en effet, une année climatique exceptionnelle aussi bien en termes de volume pluviométrique, qu'en termes de répartition des pluies dans le temps et dans l'espace. Les précipitations moyennes enregistrées à ce jour vont de 344 mm dans la zone de Boulemane Sekoura à 854 mm dans la province de Sefrou, dégageant ainsi un excédent par rapport à la campagne écoulée allant de 32 à 116%, suivant les régions. stop.
On s'inquiétait pour les garçons qui allument un pétard à Achoura ou chaque week-end avec Driss et Bakora, voici maintenant les filles qui se croient émancipées, qui fument du haschisch avec deux ou trois copines, pour faire comme les garçons, chantait Sylvie Vartan qui a mis 30 ans pour dire qu'elle était d'origine bulgare, autant d'années, pour qu'Aznavour, l'auteur de Sylvie, sur le juxe box du café La Sirène à la plage de Salé avant le chamboulement de l'oued bête, avoue, sans ambages, qu'il est d'origine arménienne.
Des filles qui s'adonnent au haschisch, qui tue toute créativité - à part les artistes déjà doués -, on n'avait jamais encore vu ça. Et c'est pas rassurant, d'autant plus qu'on nous dit que la femme, c'est l'avenir de l'homme. Alors, s'ils se mettent tous les deux à planer... on ira droit au mur... stop.
Médiapart et Médiaparc. Le respect des pouvoirs publics de l'indépendance des chaînes publiques, ne doit pas exclure une intervention directe sur la médiocrité de certains programmes. Un droit de regard et un droit d'ingérence qui s'imposent quand, au nom de la liberté d'expression, on provoque toutes sortes d'exactions.
Pour Mustapha El Khalfi, la page des tiraillements constatés lors du débat autour des cahiers des charges de l'audiovisuel a été close. Aujourd'hui, « le challenge est lié à leur mise en œuvre ». Il a avancé que ce défi est en train d'être relevé, notamment avec le respect des délais en matière d'installation de la commission de sélection des programmes et de lancement des appels d'offres.
Pour les programmes du mois de Ramadan, les appels d'offres ont été lancés six mois avant la date de diffusion. 35 projets ont été remportés par des sociétés de production, d'une valeur de plus de 86 millions de dh. Actuellement, les efforts portent sur la préparation des appels d'offres pour la grille de la rentrée, en octobre prochain.
Néanmoins, le ministre de la Communication a insisté sur « le respect du gouvernement de l'indépendance des chaînes publiques ». Parallèlement, il a avancé que son département planche sur la réforme de la loi sur l'audiovisuel, afin de l'harmoniser avec les dispositions de la Constitution, qui ont renforcé le statut de la HACA. stop.
Benkirane f'tirane, Benkirane contre el birane, ce qui reflète un cahier de charges chargé où il y a à boire et à manger. Ce qui était timide aux premières heures de l'alternance, qui voulait mettre fin à l'Etat Providence, prend maintenant de nouvelles dispositions et fait craindre le pire dans les milieux des distributeurs qui n'avaient pas de souci à se faire, car, tant qu'à faire, le débit d'alcool n'était pas considéré comme un délit puisque tout le monde se sucre, sans se faire du mauvais sang, en appuyant chaque soir sur le son qui fait tourner les manèges.
Mais, depuis quelques semaines, les descentes et les contrôles se renforcent comme s'il y avait péril dans la demeure à Casablanca dont une bière s'est appropriée l'appellation contrôlée, qui plaît aux Anglais de passage à Dar Beïda où ils s'arrêtent au passage Glaoui qui fut aussi célèbre que le passage Choiseul ; on ne choisit pas son pays, sa patrie, sa nation, chantait l'autre.
Le délit flagrant : vente aux musulmans. Comme du temps de la Himaya. Un commerce qui fait la fortune des musulmans, pourtant, qui sont conscients que leurs clients, qui passent de bar en bar, ne sont pas des kouffar. Tout ça reste à éclaircir même si ça ne passait pas aussi clair qu'une eau de vie ou une eau de roche. stop.
Sortir. Les buffets du printemps qui jouent les prolongations, qu'on ne présente plus : le Sofitel Jardin des Roses, le Golden Tulip Farah et l'Amphitrite version cool de Camille Goha, sans oublier la restauration gastronomique du terroir à la Tour Hassan, mais aussi Mohammadia et son Avanti où le buffet présente des délices, comme la patate douce... une surprise entre le poisson, l'aile de poulet et la tarte aux pommes. stop.
L'Amnesia, qui a fait vibrer 3 générations déjà, fête vers la fin du mois son 24ème anniversaire. C'est plus qu'une discothèque, une institution qui a redonné au quartier un cachet moderne à côté du Booling toujours fermé où Allal paie encore le loyer... L'Amnesia qui a reçu la crème au chocolat du pays, dont certains sont devenus ministres ou secrétaires d'Etat, a tenu le coup et la dragée haute face à des critiques qui voulaient qu'on en reste au Biba qui refait son remarke, avec toujours les mêmes mecs sur la piste devenue orientale sans chicha qui provoque tbouricha.
C'est important d'avoir des endroits sécurisés comme la discothèque où Réda, rédagraphe, habile, dans la rédaction des messages, rénove avec des soirées à thème, afin que les jeunes se sentent dans une ville rattachée au circuit de l'animation mondiale.
Happy Birthday, chantait Stevie Wonder, qui ne passe jamais à l'Amnésia qui devrait organiser une soirée rétro par semaine, comme le Recto qui nous l'a promis avec saumon sur pain de mie... mi corasone... stop.
Bon week-end. A lundi. .


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