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Télégramme
Publié dans L'opinion le 24 - 05 - 2013

Art de vivre. A Yacoub El Mansour, ils ont leur propre Festival de Gnaoua, sans tapage dans les pages volées au lectorat de Timité à Témara, en passant par Bassorah, ni dans les rubriques à brac de Dozem.
Chaque année en pareille époque, les habitants de ce quartier populaire, où la misère est moins pénible au soleil, se réunissent pour quelques jours dans une ambiance de liesse où l'on fait venir des musiciens gnaouis de Zagora, Zag, disent les snobs routards.
Mais au-delà des cérémonies des descendants d'esclaves originaires de Guinée que Sékou Touré avait tenu à De Gaulle à un moment où on envoyait n'importe qui en taule, les résidents de YEM profitent amplement des soirs de l'été, en vivant à l'extérieur de leur maison, en étalant tapis, couvertures, voire des « mdarbates » où s'étalent les plus cool, un savoir-vivre qu'on ne verra pas à El Youssoufia, Mabella ou Marassa. Yacoub El Mansour est vraiment une zone à part où Ozone, le prestataire à la Zemara comme à Achoura, ne trouve pas de difficulté, pour nettoyer les trottoirs où l'on sert le soir le thé comme dans les hameaux du Sud. stop.
Fouad Laroui a confié dans « Tel Quel » que nous avons salué dès le départ, mais que nous avons perdu de vue, depuis l'invasion des évasions sur le net, qu'il n'utilisait pas les messages sur son portable. Alors que la messagerie sur le GSM reste un canal, peu banal, pour les jeunes et moins jeunes qui veulent rester en contact avec les leurs, « en cas de malheur », titre d'un film avec Brigitte Bardot, qui montre son derrière à Jean Gabin dans le rôle d'un avocat, avant que l'actrice de la Mandragore ne devienne anti- musulmane, sur un air de Clederman, et autre musique de bazar.
Fouad Laroui n'a pas de fin de mois difficile comme les paumés, fauchés sur les rochers qui envoient un texto, sans passion pour les textes littéraires, à leur cousine, pour qu'elle leur envoie une recharge et maintenant flous à Mehdia par la voie de Méditel.
Les messageries sauvent chaque jour des gens qui parlent tellement, qu'ils finissent par user leurs unités. Oui, monsieur Fouad Laroui qui avez la chance de porter un nom illustre qui a fasciné les générations des années plombées, vous avez bien de la chance, pour vous passer de ces petits mots qui auraient inspiré Prévert, le poète qui n'avait pas de portable qui rend affables des gens odieux. stop.
Le Lycée Regnault de Tanger fête ses cent ans et des poussières, sans iconographie, sans photographies, sans documents de première main comme les 100 des Eaux et Forêts, et le centenaire du Port de Casablanca. La Tour Hassan a promis un livre souvenir sur ses 100 ans.
Le Lycée Regnault de Tanger, aucun rapport avec la Folie Regnault à Paris, a raté une belle occasion pour revenir sur ces années où l'enseignement privé a privé des têtes fortes d'études secondaires qui mènent aux premiers de la société. Il n'y avait pas évidemment de la place pour tout le monde comme Zohra Cherif qui fut la première bachelière arabe en 1937, quand les mouquères étaient destinées aux lavandières et à préparer le couscous du vendredi. Le Lycée Regnault aurait pu en raconter plus après ses cent ans avec des archives qui n'ont pas intéressé Tahar Benjelloun qui a usé ses fonds de pantalon dans ce lycée, construit comme un couvent dans le Hérault où Guéno aurait voulu prendre sa retraite pour faire oublier ses histoires de tableaux qu'il voyait à Fontainebleau. stop.
Le Département d'Etat US, dans tous ses états quand il ne maîtrise pas la situation en Syrie où Bachar est plus que jamais Khatar, puisqu'il brouille les cartes, a qualifié le Maroc, dans son rapport 2013, de bon « tilmid », l'élève exemplaire.
Après avoir dressé une liste des communautés étrangères, en mettant l'accent sur la liberté du culte, respecté aux 4 coins du pays de l'Extrême Couchant, le Département d'Etat américain précise que les autorités marocaines surveillent fréquemment les offices religieux, sans intervenir, en oubliant de dire que c'est pour la sécurité du curé, du rabbin ou du patriarche de l'église orthodoxe de Bab Tamesna, sanctuaire de toute beauté qui rappelle l'engouement pour le Maroc des slaves qui ont fui les bolcheviks d'Octobre Rouge. Le Département devrait donner des détails, car il est lu de Tachkent à Honolulu. stop.
Les maladies dites graves, même une grippe mal soignée peut engendrer des conséquences gravissimes, ne se comptent plus. Dans les bureaux, sur les chantiers et dans la sphère des rentiers, le cancer n'est plus considéré comme une maladie exceptionnelle. Elle fait partie de notre quotidien comme le VIH, qui lui aussi ne suscite plus de rejet, comme du temps où les consommateurs de «serbissa » évitaient de boire dans des verres, mais directement dans la bouteille, du bouche-à-bouche qui a disparu dans les backgrounds où des branchés en sont restés à Around Clock.
A Rabat, les porteurs du VIH, qu'on ne trouve pas dans les
prisons, dit la Direction des Pénitenciers qui n'accorde pas la
pénitence – c'est pas son rôle – et qui n'a pas été démentie
par Himmich qui ne voit le SIDA que sur la corniche d'Agadir,
L'exploitation du ghassoul qu'on trouve aussi bien dans les SPA que dans les saunas et les hammams, boycotté par les stars du «Berlaman», ne sera plus aux mains glissantes du monopole. C'est ce qu'a déclaré Aziz Rebbah, le ministre de l'Equipement et du Transport, qui veut faire des carrières un secteur concurrentiel à ciel ouvert... Comme le souhaite Benkirane F'tirane dont les shows au Parlement ne suffisent plus, en ces temps de jeux de cartes que n'a pas joués Rosy Verte, qui nous donnait des frissons comme Jacqueline Maillan, Habiba Medkouri, dont la SNRT ne rend aucun hommage, accordant ses lanternes au tennis et à la Botola sponsorisée par Motorola.
Après la nationalisation par la privatisation du ghassoul, bientôt le sabone beldi, qui aurait pu emballer Réna Ketty, sera dans le collimateur du gouvernement qui n'arrive pas à prolonger l'alternance. stop.
Mawazine va faire marcher les cuisines. A tout honneur tout seigneur. Le Latina, en plus de l'encouragement des musiciens, adeptes du live, proposera sa cuisine fine, avec des salades bourrées de maïs, d'avocat et autres délices. Tandis que Yann reprendra ses menus qui plaisent aux habitués de Mawa fel hawa sawa.
Dans l'ensemble, les restaurants de Rabat dont les buffets tenteront de coller avec un événement musical, qui s'est fait une place dans le concert des festivités musicales de la planète. Sans oublier Horace et son osso busso, une merveille baignée par une sauce italienne au basilic et autres petits chefs des grands. stop.
A lundi. nordine ben mansour.


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